A force de choisir mes livres par hasard, il fallait bien que ça m'arrive ! J'ose dire crument que là, je me suis plantée.
J'avais été attirée par la couverture colorée, la belle pin-up du premier plan digne d'un roman-photo, la nature luxuriante et le titre «
Au feu, Gilda ! », sans compter une maison d'édition que j'apprécie la brune au rouergue.
Las, je dois avouer que je n'ai guère aimé le reste. Gilda a quarante ans, un petit garçon, vient de divorcer et se trouve au chômage. Si l'on ajoute qu'elle tombe amoureuse d'un père d'élève en emmenant son fils à l'école, qu'elle a maille à partir avec les employés de pôle emploi, se boit des bières en terrasse, on a fait le tour de la question. C'est, en effet, un roman sur l'amour, le chômage, la séparation, la vie quoi ! Et cela se veut drôle.
Et pourtant, je n'ai pas trouvé le récit drôle. A aucun moment, je n'ai réussi à entrer dans l'histoire. J'ai jugé les ficelles trop grosses, l'écriture trop « faussement simple », les personnages trop caricaturaux. En un mot, c'était trop et j'ai lu ce roman non pas avec plaisir mais plutôt un grand ennui. J'en suis désolée pour l'auteur Géraldine BARBE.