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4,2

sur 16362 notes

Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Je viens d'achever la lecture de ce petit livre qu'on me décrivait comme l'un des dix livres de science-fiction à lire dans sa vie sous peine de mourir idiot.

Je viens d'achever la lecture de ce merveilleux roman et mon petit coeur est aussi glacé que la banquise sous laquelle ont reposé pendant 900 000 ans deux amants maudits aussi émouvants que Roméo et sa Juliette.

Je suis encore novice dans le domaine de la science-fiction cependant, il y a une chose que j'ai cru comprendre, c'est que lorsqu'on parle de science-fiction, soit on parle de dystopie, de conquête de l'espace, de vaisseaux spatiaux, de planètes inconnues, etc, soit on parle de fantasy avec des dragons, des trolls, des nains, des mages, des fées, etc. En gros, soit on se projette dans un futur lointain à l'image de nos aspirations, soit on imagine un passé ancien inspiré peu ou prou de notre Moyen-Âge. C'est ce que je croyais comprendre lorsqu'on me parlait de science-fiction. Désormais, avec "La nuit des temps" de Barjavel, je découvre qu'on peut faire de la science-fiction avec notre propre civilisation, en la mêlant intimement à une autre, fictive.

Je ne suis pas habituée à penser qu'une civilisation plus évoluée que la nôtre (- Ah, parce que tu crois que notre civilisation est évoluée, Gwen ? Vraiment, tu le penses ? - Heu... joker. ) se situe derrière nous et non pas devant nous. Bien sûr, il y a eu les Égyptiens, les Grecs, les Romains, les Mayas, les Chinois pour n'en citer que quelques uns mais le progrès est le progrès, n'est-ce pas ? L'ordinateur et la médecine sont bien des signes extérieurs de progrès, à ce qu'il paraît ?

Ici, avec ce roman magnifiquement écrit et dont le rythme m'a comme éblouie, Barjavel propose à son lecteur un voyage dans le passé, celui de sa propre civilisation, et lui propose de découvrir, comme une Atlantide éblouissante et bien terrestre, Gondawa qui a maîtrisé l'universelle énergie pour en faire un monde d'harmonie.

Barjavel a écrit "La nuit des temps" en 1966 quand les ordinateurs commençaient lentement mais sûrement à peupler quelques labos et quand personne ne songeait encore à une technologie, hors les armes massives, beaucoup plus évoluée que la TV et pourtant, l'auteur nous projette dans une civilisation plus brillante, plus puissante, plus sage... enfin, pas si sage puisque la violence et la guerre vont finalement l'anéantir dans une Apocalypse aussi définitive que celle qui nous pend toujours au nez en 2013. Pas une seule seconde au cours de ma lecture je n'ai trouvé que le texte avait vieilli comme ce fut mon sentiment avec "1984" d'Orwell.

Le roman en lui-même est vraiment une pépite. Aventure, passion, action... tout y est réuni avec beaucoup d'équilibre et de justesse. Des rebondissements en cascade et une intrigue (oui je dis bien une "intrigue") digne d'un polar avec un dénouement qui vous laisse sur le flanc ! Une narration tellement aisée et plaisante à lire que vous oubliez le temps qui passe, vous devenez partie prenante de l'histoire, vous ressentez toutes les émotions des savants qui essaient de percer les mystères que représentent Eléa et Païkan, seuls survivants d'une race décimée.

Eléa et Païkan... Deux êtres unis par un amour sublime, fondus en une telle osmose que leur histoire vous "prend aux tripes", il n'y a pas d'autres termes à employer.

Je viens d'achever la lecture de "La nuit des temps" de Barjavel et je sais déjà que ce roman m'a profondément marquée et que je ne suis pas prête de l'oublier. J'ai aimé sa force, sa réalité, sa vérité et son audace.
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Qu'est-ce que je peux dire qui n'a pas déjà été dit sur "La nuit des temps" ? Je l'ai lu la première fois à 14 ans, lecture imposée par ma prof de français. Je me rappelle encore de l'enthousiasme que j'avais ressenti lors de la découverte de ce livre. Ma fiche de lecture parlait d'amour, cet amour qui transcendait toute nécessité, y compris celle de la survie d'une race et d'une civilisation, qui transcendait l'espace, et le temps bien sûr. Elle parlait également de la folie des hommes, cette folie qui implique de catégoriser le monde en est et ouest, en capitalistes et communistes, et qui ne pouvait prendre fin qu'au travers de la rencontre d'hommes comme Hoover et de femmes comme Léonova. Enfin, elle parlait également de révolution, de passer du statut de moutons à celui d'êtres humains, de réapprendre à considérer le monde avec des critères choisi par chacun, plutôt que d'avaler des morceaux d'informations choisies en même temps que les raviolis en boite.
A l'époque, tout mon entourage a été fermement invité à lire à son tour "La nuit des temps", avec un certain plaisir, il faut le dire. Quant à moi, je me suis plongée dans les oeuvres de Barjavel avec délectation (avec une préférence pour "L'Enchanteur").
Vingt ans après, je suis toujours aussi enthousiasmée par la lecture de ce livre, mais je me rend compte combien l'on change, avec le temps. L'histoire d'amour qui me touche est celle du Pr Simon, cet amour sans fond et sans espoir qui ne m'avait pas vraiment effleuré plus tôt. le monde réel, ses contingences, l'opposition raison/passion ont gagné en importance dans mon système de valeur, et il m'est arrivé de trouver l'histoire d'Eléa et de Paikan refermée sur elle-même, reflétant cet égoïsme qu'ont les amoureux de vivre leur bonheur au détriment des contingences du monde qui les entoure. Enfin, j'ai trouvé Barjavel pessimiste dans sa vision du monde : 900 000 ans après, les "hommes" sont les mêmes, se faisant la guerre pour des raisons suspectes, avec des civilisations plus ou moins évoluées qui ne prennent pas en charge les plus faibles, ou simplement ceux qui ne veulent pas entrer dans le moule, une détermination de plus en plus importante de la vie de chacun par le système de société dans lequel il vit, jusqu'à la destruction finale.
Quoi qu'il en soit, "La nuit des temps" est un ouvrage sublime, mené de main magistrale, tant dans le contenu que dans l'écriture, par un Barjavel au meilleur de sa forme.
Commenter  J’apprécie          2015
Au XXè en Antarctique, des chercheurs scientifiques découvrent à une profondeur de 1000m, une sphère dorée dans laquelle reposent un homme et une femme d'une beauté presque irréelle.
Après étude, il s'avère que les deux protagonistes sont les survivants d'une civilisation éteinte depuis 900 000 ans. Alors une question pertinente se pose ? Qui doit-on sauver dans l'urgence ? Après débat le choix se porte sur Eléa, la femme qui semble en meilleure santé.
Cette découverte universelle va bouleverser l'équipe scientifique ainsi que le monde entier qui devient spectateur par le biais de la télévision satellite.
La femme se réveille, Simon, médecin de la mission scientifique et notamment narrateur du roman, tombe éperdument amoureux d'Eléa dès le premier regard. Une connivence s'instaure entre eux, et grâce à un ordinateur traducteur la communication se crée. Eléa munie d'un appareil apposé sur son front transmet par la pensée l'histoire de son monde,et, évoque également l'existence de Païkan son bien aimé avec qui elle partage un amour idyllique d'une profondeur tellement puissante qu'on ne peut en mesurer la grandeur des sentiments.
Le monde que décrit Eléa est étrangement très évoluée, tout fonctionne dans l'harmonie , mais cette civilisation Gondawa qui apparaît aux yeux du monde comme parfaite est menacée par ce fléau qui perdure depuis la nuit des temps : La guerre.
Voyant l'apocalypse arrivée Coban, un très grand savant de Gondawa qui connaît l'équation de Zoran (ce qui n'existe pas existe), choisit Eléa, il lui injecte un sérum de jeunesse et ainsi veut l'emmener dans la sphère dorée, un abri indestructible conçu pour traverser le temps en cas de catastrophe. Coban espère ainsi recrée une autre civilisation avec Eléa. Les deux amoureux déterminés à ne pas être séparés, résistent mais Coban met tout en oeuvre pour arriver à ses fins.
Eléa se retrouve dans la sphère malgré elle, mais emporte avec elle une haine pour le savant, elle ne lui pardonnera jamais de l'avoir séparée de Païkan.
Sous la toile d'une tragique et très belle histoire d'amour, René Barjavel nous entraîne dans une civilisation perdue presque idéale, il traite la vision de l'humanité et par le biais de cette découverte instaure une solidarité universelle entre tous les peuples en quête d'un paradis terrestre. Mais l'homme est faible et la tentation de percer le mystère de l'équation Zoran est forte.
La moindre erreur dans cette mission peut tout faire basculer, aussi l'équipe scientifique se mord les doigts en ayant pris la décision de sauver Eléa en premier.
Un roman aux émotions très fortes à l'écriture fluide, poétique et sensible, on se laisse emmener dans un univers sensé et humain, accompagnée d'une histoire d'amour délectable et intemporelle à la hauteur des amours mythiques, une tragédie amoureuse au dénouement fatale qui nous laisse le vague à l'âme.
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René Barjavel - La nuit des temps - 1968 : L'histoire de la littérature regorge de chef d'oeuvres célébrant l'amour tragique comme "Roméo et Juliette" ou "Tristan et Iseult". Celle d'Eléan et Paikan mérite aussi l'éternité pour peu que le temps existe. Barjavel devint par la grâce de ce livre un des plus grands auteurs de science-fiction et un des plus important écrivains dramatiques de tous les temps. Quand on pense qu'il fut le scénariste des deux premiers Don Camillo avec Fernandel, il y avait de quoi être impressionné par une telle progression. Alors qu'une expédition scientifique découvrait une sphère enterrée sous la banquise, peu se doutait qu'ils allaient tomber sur les vestiges d'une civilisation ayant vécu plusieurs milliers d'années avant la nôtre. Une survivante en état de sommeil prolongé était ramenée à la vie et les secrets qu'elle révélait laissaient entrevoir un monde idyllique et accompli tant sur le plan technique que moral. Malheureusement, malgré le haut degré d'évolution de cette société, la folie des hommes l'avait emporté quand même et le rêve avait disparu dans les fracas d'une guerre violente et brève. Rien n'était en trop dans cette histoire formidablement crédible au point qu'on oubliait l'imaginaire des situations pour ne retenir que la force des émotions. Il faudra se pencher sur ce livre profondément humain qui tendait à prouver que la seule immortalité souhaitable est celle qui réunit deux êtres dans un amour sans fin…
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Déjà 172 critiques...Que dire de plus que ce qui a déjà été dit ? Je rejoins tous ceux qui ont adoré ce grand classique de la littérature française ! Pourtant, j'avais été assez mitigée après avoir lu Ravage du même auteur, j'avais donc peur de me plonger dans La Nuit des temps...Et bien, comme vous le constatez, j'ai beaucoup aimé ma lecture, et je regrette de ne pas l'avoir découvert plus tôt.
La Nuit des temps, c'est l'histoire d'une expédition vers le Pôle Sud, d'une incroyable découverte qui va bouleverser l'Humanité, d'un rassemblement d'individus de tous pays et de tous âges, mais c'est avant tout une (très) grande histoire d'amour. Amour entre Eléa, découverte dans un bloc de glace par les équipes de recherche -avec à sa tête le fabuleux Dr. Simon -, et Païkan, l'amour de sa vie, sa propre chair, venus d'une époque révolue, c'est-à-dire, il y a 900 000 ans, et dont le destin cruel va transformer tous les chercheurs...

C'est un récit bouleversant par la force des mots de l'auteur, qui, dans un langage simple, diffuse une telle émotion que le lecteur ne peut qu'être touché par cette histoire surnaturelle, ces personnages, le sens qui s'y dégage et bien d'autres choses encore...
Jamais je ne me suis ennuyée, suivant l'évolution des recherches, la complicité qui se crée petit à petit entre Eléa et les médecins qui s'occupent d'elle (et surtout Simon qui tombera éperdument amoureux d'elle, en vain), et bien évidemment, la fin, magnifique, mais tellement tragique (et inattendue).

Bref, je ne peux que m'incliner devant le talent de Barjavel, qui signe là un roman universel qui redonne vie à l'amour, donc, un véritable chef d'oeuvre...

A lire absolument !!
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Il s'agit d'un des livres qui m'aura profondément marqué, plus qu'un roman de science fiction cette histoire nous parle d'Amour avec un grand a, mais surtout inconditionnel avec un grand i.
Un amour rythmé et asséné par un leitmotiv inlassablement répété :
Je suis à Païkan (Eléa)
Je suis à Eléa (Païkan )
C'est par cette affirmation jamais mise en défaut et surtout par une histoire hors normes que l'on va tenter de toucher du doigt ce que pourrait être une telle union, une telle passion (on parle quand même d'un amour de 900 000 ans !)
Eléa, Païkan et Simon sont les trois principaux acteurs de ce drame, car comme le dit une chanson, "les histoires d'amour finissent mal en général".
Simon, le médecin faisant partie de l'expédition scientifique et qui s'occupera d'Eléa sera notre narrateur, c'est à travers ses yeux que nous allons assister au réveil d'Eléa et découvrir cette histoire poignante, et pour son plus grand malheur il va tomber amoureux.
Je pense que comme beaucoup de lecteurs je me suis un peu identifié à Simon, j'ai surtout été subjugué par l'évocation de cet amour absolu.
La nuit des temps incarne pour moi l'archétype du roman d'amour, même si j'avoue volontiers ne pas être un spécialiste du genre.
Une histoire d'une belle force émotionnelle et une fin...
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Whaou ,quel choc ce livre !
Il est plein de choses à la fois : une aventure ,une expédition scientifique et surtout une histoire d'amour bouleversante ! C'est donc deux histoires en une que l'on suit ,aussi passionnante l'une que l'autre .
Le tout commence lors d'une expédition scientifique en Antarctique où des français vont découvrir un signal sous la glace ,signal qui va les amener à connaitre la fabuleuse histoire d'Eléa et de son peuple ,qui ont vécu des milliers d'années auparavant. On va ainsi découvrir une autre civilisation ,qui a ses propres codes ,des coutumes originales et une technologie très avancée....la science-fiction a aussi une place importante dans l'histoire.
C'est un vrai coup de coeur ce roman , une fois refermé ,on ne peut s'empêcher de repenser à l'histoire tragique d'Eléa et Paîkan.... Je le conseille vivement !
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J'ai découvert ce livre il y a bientôt plus de 15 ans. le seul souvenir que j'en gardais était l'amour éternel entre 2 êtres venant du passé de la Terre. J'avais un peu oublié le reste des détails mais comme il s'agissait d'un des premiers livres fantastiques découverts dans ma jeunesse et qui m'avait fortement marqué, je comptais de toute façon le relire avec des yeux d'adulte. C'est maintenant chose faite même s'il m'a fallu plus de 2 semaines pour en venir à bout, faute de temps pour lire beaucoup en ce moment. Mais le plaisir de la lecture était bien présent.

Il y a une alternance entre passé et présent pendant toute l'histoire, souvenirs d'Eléa et narrateur omniscient pour certaines parties qu'elle n'est pas censée connaître ni le docteur, Simon, qui est plus ou moins le narrateur du présent. L'auteur a fait preuve de beaucoup d'imagination pour créer ce passé de la Terre et de la Lune, ça s'imbrique bien dans notre connaissance du monde. Par contre, avec mes yeux d'adulte, je me rends compte que certains passages sont très poétiques mais en même temps, très osés. Ce livre était pourtant dans le CDI du collège... Certes, ça m'a fait découvrir un nouveau genre de lecture à l'époque mais ces passages ont quand même gênés mes yeux d'adulte, alors à l'époque... Ce roman nous raconte l'amour éternel entre Païkan et Eléa, et quelque fois en dépit du bon sens pour le monde, mais pas que...

Comme vous l'aurez compris, cette relecture a été très agréable et me prouve que j'ai quand même bonne mémoire pour les différents romans qui m'ont marqué. Cela me donne également envie de découvrir d'autres romans de cet auteur à l'imagination et au style d'écriture très intéressants. Si vous ne connaissez déjà pas ce classique du fantastique français, je vous conseille très fortement de découvrir ce roman et sa fabuleuse histoire d'amour. Petit bémol avec ma vieille édition est que des coquilles s'y baladaient. Je remercie Tinaju pour cette excellente pioche d'Octobre, pas si inconnue pour moi.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Je viens de tourner la dernière page de la nuit des temps. Ainsi s'achève l'épopée des amoureux damnés Éléa et Païkan. Maudits soient-ils de s'être aimés aussi fort, envers et contre tous.

L'amour au-dessus de toutes les règles, de toutes les pensées supérieures.

En lisant cet ouvrage, j'ai été intimement convaincue qu'une vie sans amour n'a aucun sens, aucune légitimité.
Je me vois vivre quelques minutes emplie du plus bel amour pur et réciproque, sans attendre d'autres projets que celui d'aimer et d'être aimée.
En revanche, vivre une éternité sans amour me parait être le pire des cauchemars.

J'aurais pû découvrir cette histoire il y a bien longtemps mais j'étais divisée. Jusqu'alors peu encline au romantisme, sans être particulièrement attirée par la science-fiction. Avec le temps, et de nombreuses nuits plus tard, me voilà émue par un roman d'anticipation regroupant les deux.
Émue, oui. C'est le mot qui convient le mieux. Surprise également. Saisie par une forte exaltation et par le final magistral.

La beauté du verbe m'a également profondément touchée.
"Vivre les malheurs d'avance, c'est les subir deux fois."
"Une croix de lumière s'ouvrait sur le ciel, taillée dans la voute translucide".

J'ai ressenti les affres des personnages. Éléa mais aussi Léonova, Simon et bien-sûr Païkan.
J'ai été subjuguée par la beauté froide d'Éléa. Comme une gourmandise intouchable, défiant toutes les sexualités. Je l'ai désirée. J'ai été emportée par sa grandeur mêlée de vulnérabilité.
Attendrie par Léonova, par sa douceur en contraste avec son charisme. Une forte personnalité comme je les aime.
Et Simon, le plus tendre, le plus empathique. J'ai aimé sa souffrance. Je l'ai sentie, elle m'était palpable. Peut-être parce que je partageais les mêmes sentiments. "Le creux de ses yeux apparaît clair et fragile, vulnérable comme la peau cicatrisée d'une blessure."
...Païkan, qui est à Éléa, ce qu'Éléa est à Païkan. Par amour, il bravera les obstacles les plus lourds. Ce courage qui prétend rendre invincible...

J'ai deviné le vent me souffler dans le cou, le froid glacial et indécent me geler le coeur.

Je me sens si petite à travers ces quelques mots partagés autour d'un monument littéraire ! En même temps, je ne suis pas très grande. C'est une certitude. Personne ne me demande de l'être !

Toute petite que je suis, ce roman est fermé en laissant s'échapper l'ivresse de mes émotions. Ces sensations qui danseront et veilleront... jusqu'à la nuit des temps.

Lu en juin 2019.
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Mission impossible ! comment oser après 365 avis donner un humble ressenti sur ce monument de la science fiction?
Je ne vous parlerai pas de l'histoire proprement dite, une mission en Antarctique, la découverte de "deux corps prisonniers des glaces depuis 900 000 ans" , la passion dévorante des chercheurs du monde entier pour comprendre, élucider, découvrir la civilisation des Gondawas, civilisation très ancienne mais ô combien évoluée. Un roman écrit en 1966 , publié avant les évènements de 1968 ,avant le premier pas sur la lune, avant tous ces ordinateurs qui ont envahis notre monde actuel, avant l'existence de cette toile qui nous entoure, nous apporte et nous asphyxie tout à la fois, un roman donc qui nous parle du passé, de la destruction apocalyptique d'une civilisation pour mieux peut-être nous parler de ce qui risque d'arriver à la planète Terre d'ici peu.
Et puis il y a ce couple mythique, Eléa et Païkan, Païkan et Eléa, je suis PaÏkan dit Eléa, je suis Eléa dit Païkan.... ils sont beaux, éternellement jeunes et fusionnels , c'est magique, cette histoire m'a entraînée dans un autre monde et j'en ressors émerveillée , émue, merci Witchblade pour ta pioche .
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