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4,2

sur 16361 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
C'est toute glacée que je sors de la nuit des temps.

Alors c'est un peu refroidie, grelottante, assise sur la banquise, que je cherche les mots pour vous exprimer mes impressions au sujet de ma rencontre avec cet auteur et avec ce roman de science fiction que l'on qualifie d'incontournable.

Une histoire qui ferait toute la différence dans une adaptation cinématographique avec les petits pingouins …

Ma motivation de départ a fondu au fil des pages….

Vous allez être un peu frileux… en me voyant dire qu'il s'agit d'une lecture dédiée à un public averti, peut être parce que ce livre abonde en anecdotes scientifiques, il y a, j'en conviens le côté romanesque qui rend l'équilibre mais ne m'a pas transcendée…

Je suis très embarrassée parce que les mots sont des cadeaux, et ce livre en était un…
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J'ai adoré le démarrage, l'aspect “recherche archéologique”, ça démarrait plutôt bien. Mais la suite est loin de m'avoir comblé. Lorsqu'on découvre cette civilisation du passé, la crédibilité prend une sérieuse claque, les personnages sombrent lamentablement dans la caricature, et l'histoire d'amour m'a fait lâcher de gros soupirs de dépit, on passe d'un récit de pure science-fiction, bien mis en place, à une variante bancale et sans relief de Roméo et Juliette, et pendant ce temps là, la science est allé se rhabiller. Je n'ai pas adhéré, j'ai du mal à pardonner à un récit au démarrage si alléchant de me frustrer à ce point.
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Comment résister à un roman qui a plu à tant de gens?
Des savants Français, en expédition en Antarctique ont fait une trouvaille bouleversante.

Ils ont trouvé Éléa. C'est LA Femme, la beauté idéale, « merveilleusement, incroyablement, inimaginablement belle », presque toujours nue, celle dont tous les hommes tombent amoureux, à la seule vue de ses beaux yeux, sans compter le reste… (Rien à voir avec les femmes ordinaires, comme l'infirmière indifférente qui lit un roman au chevet de la grande découverte…)

Ils sont émus par la si belle histoire d'amour entre Éléa et Païkan, des Roméo et Juliette d'un monde disparu, deux personnes vraiment « faites » l'une pour l'autre comme en a décidé la machine (tant pis pour les gens trop intelligents ou indépendants qui ne trouvent pas de partenaires à leur mesure…)

Et ce magnifique décor, un monde idéal, totalitaire, où la science a réglé presque tous les problèmes de l'humanité… (Mais où il y a des gens sans clés, qui mendient leur survie? Comment est-ce possible?)

C'est aussi un monde magique où les amoureux peuvent chevaucher des chevaux bleus… (Un monde pur où les bons sont tous blancs alors que les méchants Enisorai ont des traits asiatiques, et les Noirs, pas tout à fait humains, puisqu'ils viennent de Mars…)

« Il y a ceux qui sont heureux et ceux qui sont très heureux. » Dommage, il y a aussi des lecteurs qui, simplement, ne sont pas malheureux.
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Barjavel, ce monument de la littérature française! Face à l'avalanche d'excellentes critiques de ce livre je m'attendais à ce que même une novice en SF comme moi l'apprécie. Et bien oui mais non. J'ai beaucoup aimé la première partie. Moi qui n'aie pas du tout l'esprit scientifique j'ai trouvé la partie recherche et découverte passionnante donc autant dire que ça partait bien. Pas très fan de SF à la base, j'avais enfin trouvé un livre me réconciliant avec ce genre. La réconciliation aura été de courte durée! Dès qu'Eléa a commencé le récit de sa rencontre et de sa vie avec Païkan ça a été fini. J'ai trouvé cette romance cul-cul au possible avec des clichés à la pelle. Au bout de quelques pages on a vite compris qu'Eléa est une bombe sexuelle! Et ça c'est l'autre détail qui m'a fait tiquer, le sexisme du récit. Je ne suis pas féministe ou un truc dans le genre mais là, le roman est tellement truffé de phrases misogynes qu'il est difficile de ne pas le voir. On parle plus de son corps de rêve (c'est d'ailleurs pour ça qu'elle a été congelée) que de son cerveau. Entre ça et le racisme de l'auteur, la prépondérance de la race blanche, occidentale, face aux noirs ou aux jaunes, orientaux, m'a vraiment gênée. J'ai eu du mal à faire abstraction de ses détails.
Ce qui m'a finalement le plus intéressée dans ce récit c'est l'aspect scientifique (à mon grand étonnement) et la chute de cette civilisation pourtant très avancée.
Je resors donc de cette lecture plutôt mitigée et j'ai du mal à comprendre comment un texte pareil peut faire partie des classiques de la littérature française.
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Relecture bien déçue de ce livre qui m'avait tant plu quand j'étais gamine !

Mais il était le premier du genre SF que je lisais. L'histoire d'amour m'avait laissé rêveuse puis contrariée et l'envie de vivre dans le monde de Gondawa un espoir qui pouvait mettre fin à tous les tourments et tous les questionnements de l'adolescence !

Je l'ai trouvé vieilli, pas franchement science-fiction, très macho et assez niais ou caricatural dans les rapports humains !

S'il avait été une première lecture, 1 étoile aurait largement suffit, mais parfois la nostalgie s'impose en ces temps de confinement !

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE MAUVAIS GENRE 2020
CHALLENGE SOLIDAIRE 2020
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Merci à PC37Shu de m'avoir permis de découvrir Barjavel même si je peux dire que je n'ai pas accroché au style du monsieur qui est pourtant considéré comme une pointure de la science-fiction française.

J'ai trouvé le style trop "scientifique" pour moi. Peu de figures de style, les descriptions sont brutes et sans fioritures, c'est là que je m'aperçois que j'aime quand la langue chante même un minimum. Cela dit, c'est parfaitement clair et se lit de façon fluide, même si mon intérêt à décrocher à de nombreux endroits, notamment quand il était question de conflits géopolitiques. Ce qui m'a manqué c'est d'avoir une vision approfondie de l'univers et des personnages. J'ai eu l'impression qu'il y avait beaucoup de thématiques évoquées mais qu'aucune n'était exploitée dans les détails.

Pourtant, j'ai vraiment apprécié le personnage de Simon, empathique et généreux, amant maudit, même si là encore la psychologie et le vécu du personnage ne sont pas abordés et c'est dommage. de même, l'histoire d'Eléa et Païkan est très belle et a des allures de tragédie shakespearienne. Mais là même si j'ai beaucoup aimé l'évocation des souvenirs d'Eléa dans les paysages de Gondawa ainsi le monde ancestral imaginé par Barjavel, j'ai été déçue que l'intrigue ne soit pas centrée essentiellement sur cette époque, j'aurais aimé en savoir plus.

La fin était pour moi très prévisible. le manque d'émotion contenu dans le style rend cette scène assez banale tout dramatique qu'elle soit.

En somme, de jolies scènes et un univers original, malheureusement noyés dans un style trop pragmatique et axé sur une politique internationale inutilement complexe. A mon grand désarroi, je me suis ennuyée trop de fois ; peut-être tenterai-je un autre titre de l'auteur en espérant que le style gagne en fantaisie.
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Relecture laborieuse, à l'occasion du challenge Multidéfis.
Après une entrée en matière plutôt accrocheuse avec la captation d'un mystérieux signal et le cheminement d'une équipe de savants jusqu'au centre de la terre pour en découvrir l'origine, le moteur du récit cale et ne redémarre plus. de l'action certes, mais plus de nerf, plus de sens sinon une sirupeuse histoire d'amour qui m'a fait bailler, enrobée d'une construction SF improbable et méchamment datée. Et surtout pas de plume pour sauver l'ensemble, l'écriture est d'un terne à pleurer et sent le scénario de film.
J'ai du mal à comprendre l'engouement que suscite ce roman aujourd'hui, et ne suis même pas arrivée à sourire de ses aspects vintage très marqués. Ça doit être l'âge...
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Elea est Païkan, Païkan est Elea, ils ne font qu'un (petits coeurs d'amour et papillons de lumière).

Leurs corps, leurs pensées et leur âme aussi pure et transparente que l'eau qui coule dans les profondeurs du bonheur forment l'essence de la vie. yeahhhhhhhhhhh !

La lune est habitée, les bergers Africains vivent sur mars, les aztèques, les asiatiques et les indiens aux Amériques… Chacun ne fait qu'un avec le tout mais finalement c'est la guerre donc tout le monde crève dans le berceau de la vie universelle… yeahhhhhhhhhhh !

Sauf deux êtres plus beaux encore que la beauté elle-même. yeahhhhhhhhhhh !

900 000 ans après rebelote…Shakespeare aurait pu inventer la fin…

Désolé d'être passé complètement à côté

A plus les copains
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On m'en a tellement parlé, en positif, que le livre a grandi dans ma tête. Une fois que je me suis plongée dedans, je me suis rendue compte de sa platitude.

L'histoire est intéressante mais est terriblement bâclée. Il s'agit, en vérité, d'une adaptation de Roméo et Juliette, s'ils avaient été cryogénisés.

Le côté scientifique est intéressant également, mais tellement brutal, tellement américain. Les scientifiques découvrent des ruines pouvant remettre en cause l'histoire telle que nous la connaissons et tout ce qu'ils pensent à faire, c'est de presque tout détruire à l'aide de lasers et de coups de marteau.

Non, décidément, je n'ai pas du tout aimé la rédaction de cette idée pourtant ingénieuse.
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Une critique rapide pour un livre ô combien vanté et qui ne m'a pas du tout plu... En dehors du début très intéressant où on découvre le travail de scientifiques en antarctique, le reste est extrêmement plat et prévisible.
Sans compter les personnages manichéens avec des stéréotypes de genres dignes de caricatures : Eléa est "la" femme idéale, extrêmement belle et douce (pléthore de lignes de description de ses cuisses musclées mais galbées, sa poitrine etc) ; Païkan est l'homme idéal, scientifique brillant dont on ne sait quasiment rien, mis à part le fait qu'il est extrêmement intelligent... Les deux s'aiment d'un amour pur et fidèle, qui donne lieu à des déclarations dignes d'élèves de CM2 se draguant par sms : "Oh Eléa tu es si belle/Oh Païkan, tu es si intelligent".

Les deux amoureux doivent être ramenés à la vie par un procédé peu fiable. Hop, tous les scientifiques se mettent d'accord : autant sacrifier la femme en premier, au pire elle meurt, et ils pourront améliorer la technique pour l'homme, qui lui, possède sûrement le savoir. Spoiler : c'est effectivement l'homme qui possède le savoir. La femme n'a été choisie que pour sa beauté, elle ne sait rien et n'a été choisie pour former des descendants en beaux et en bonne santé. Finalement, elle se réveille, n'a rien à leur apprendre. le sauvetage de Païkan ne se passe pas bien ; il meurt. Tout le monde est triste, car malgré qu'Eléa ait attendu des milliers d'années et ait été sauvée par les scientifiques, celle-ci ne peut rien faire. Mais le lecteur est probablement censé avoir de la compassion pour le pauvre scientifique qui en est tombé amoureux (car elle est si belle, vous suivez ?) - amour non réciproque malheureusement, car le coeur d'Eléa appartient à Païkan (pour ceux du fond qui n'auraient pas suivi !)

A fuir
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