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Céline-Albin Faivre (Traducteur)
EAN : 9782742791712
187 pages
Actes Sud (02/06/2010)
4.88/5   8 notes
Résumé :
"Les mères chantent souvent des berceuses à leurs enfants pour les endormir. À leur instar, J. M. Barrie en a écrit une, mais d'un genre différent : un chant pour la mort de sa mère, redevenue peu à peu, sous la lumière de son regard mélancolique, une petite fille. En effet, Margaret Ogilvy est une berceuse de mort, tendre et cruelle, pour une mère qui ne l'était pas moins. Il s'agit également d'un livre dont la complexité ne se révèle pas nécessairement entière à l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Le narrateur s'est à dire l'auteur lui même évoque son enfance aussi et de sa relation avec sa mère qui fut complexe. Elle l'étouffe, elle est abusive, il la déteste et en même tant il la vénère. Il la voit enfant , il revient à plusieurs reprise comme un refrain d'une comptine.
Le narrateur est attaché à la mémoire familiale, il évoque le mariage de ses parents, il aime l'évoquer tout comme il imagine sa mère petite fille de conte de fée. Je le comprends tout à fait moi aussi cela m'arrive en regardant des photos anciennes d'imaginer une petite histoire dans ma tête concernant ma famille. Il faut dire que quand le narrateur avait six ans, elle aimait se rappeler de son enfance, lui faire par de ses souvenirs d'enfance, le temps où elle aimait jouer à la marelle et aux billes. L'enfance est un thème auquel James M. Barrie attache beaucoup d'importance.
James M.Barrie brouille les cartes où est la vérité ? Il fait de sa mère un personnage fictif et imaginaire à la fois. Il met une distance avec la réalité, les souvenirs vrais ou pas. le goût du secret que je partage amplement étant moi-même une personne très secrète, c'est je pense sûrement l'une des raisons pour laquelle j'ai eu un réel coup de coeur pour cet ouvrage.
L'écriture est d'une grande finesse subtile, elle est simple en apparence seulement. La palette de sentiments est développées, tristesse et joie sont mêlées.Car derrière les mots se cachent une petite musique secrète et complexe.
La traduction s'est d'être au plus juste de l'original.
Car traduire s'est réécrire une oeuvre sans la trahir, tout un exploit de minutie.
Un travail de titan a été effectué par la traductrice Céline-Albin Faivre !
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L'auteur de "Peter Pan" dresse un portrait doux-amer de sa mère.
(Figaro littéraire du 17 juin 2010)
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Nul livre parlant d'une mère est aussi poignant que celui-là, où l'écrivain s'aventure à décrire la personnalité de sa chère maman, une mère quasi absente bien qu'aimante mais ne sachant pas l'aimer comme il aurait pu s'y attendre, car perdue dans le souvenir d'un enfant mort.
suite ici :
Lien : http://lecturesencontrepoint..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Margaret Ogilvy était son nom de jeune fille et , d'après la coutume écossaise, elle demeurait Margaret Ogilvy pour ses vieux amis.
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Oui, lorsqu'on plongeait son regard dans celui de ma mère, on comprenait, comme s'Il l'avait dit lui-même, pourquoi Dieu l'avait mise au monde : c'était pour ouvrir l'esprit de tous ceux qui étaient en quête de belles pensées.
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Souvent, petit garçon, je l'appelais ainsi de l'escalier : "Magaret Ogilvy, êtes-vous là ?
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Bande annonce de Finding Neverland (2005) qui relate la genèse de Peter Pan.
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