Le narrateur s'est à dire l'auteur lui même évoque son enfance aussi et de sa relation avec sa mère qui fut complexe. Elle l'étouffe, elle est abusive, il la déteste et en même tant il la vénère. Il la voit enfant , il revient à plusieurs reprise comme un refrain d'une comptine.
Le narrateur est attaché à la mémoire familiale, il évoque le mariage de ses parents, il aime l'évoquer tout comme il imagine sa mère petite fille de conte de fée. Je le comprends tout à fait moi aussi cela m'arrive en regardant des photos anciennes d'imaginer une petite histoire dans ma tête concernant ma famille. Il faut dire que quand le narrateur avait six ans, elle aimait se rappeler de son enfance, lui faire par de ses souvenirs d'enfance, le temps où elle aimait jouer à la marelle et aux billes. L'enfance est un thème auquel James M. Barrie attache beaucoup d'importance.
James M.Barrie brouille les cartes où est la vérité ? Il fait de sa mère un personnage fictif et imaginaire à la fois. Il met une distance avec la réalité, les souvenirs vrais ou pas. le goût du secret que je partage amplement étant moi-même une personne très secrète, c'est je pense sûrement l'une des raisons pour laquelle j'ai eu un réel coup de coeur pour cet ouvrage.
L'écriture est d'une grande finesse subtile, elle est simple en apparence seulement. La palette de sentiments est développées, tristesse et joie sont mêlées.Car derrière les mots se cachent une petite musique secrète et complexe.
La traduction s'est d'être au plus juste de l'original.
Car traduire s'est réécrire une oeuvre sans la trahir, tout un exploit de minutie.
Un travail de titan a été effectué par la traductrice
Céline-Albin Faivre !