Extrait d'une chronique parue dans " Zones subversives " :
La démocraties n'est qu'une imposture qui s'appuie sur le contrôle de la population par l'Etat . Aucune forme d'émancipation ne peut passer par les institutions . Il semble au contraire important de développer des analyses de la politique et de l'état .........
Différents courants intellectuels alimentent une pensée émancipatrice et anticapitaliste , en rupture avec le fétichisme de l'état .
La critique de la société marchande doit s'accompagner d'un rejet des institutions politiques et juridiques . Le livre collectif " Misère de la politique " ( J . Baschet , Oreste Scalzone , Léon de Mattis et Clément Homs ) donne la voix à ces diverses sensibilités critiques ......
" Des libéraux de gauche , du centre et de droite , à leurs adversaires Keynésiens-étatistes de gauche " radicale " comme d'extrême-droite , on partage l'amour du travail , de la croissance économique , et du capital national " observe le CER
Les gouvernements se contentent de gérer le capitalisme , voire même les politiques d'austérité , et le désastre écologique .
La gauche participe à l’institutionnalisation et à la répression des mouvements sociaux .
Relancer l’économie, voilà l’idée fixe de ce monde où l’on marche sur la tête tout en se persuadant que c’est la seule façon de marcher. Mais quand l’air devient proprement irrespirable, que l’on se rend compte qu’on ne relancera jamais rien, alors c’est l’État sécuritaire, militaro-policier, répressif, cet État resserré autour de ses fonctions « minimales » de maintien de l’ordre capitaliste, qui s’impose, révélant ce qu’il a toujours été, un monstre froid, une monstrueuse organisation bureaucratique et militaire, un Léviathan.
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