Après m'être délectée de ma lecture toute récente de
L'Oeil de Caine, j'ai eu envie de découvrir les autres romans de
Patrick Bauwen. Je me suis donc procurée
le jour du Chien, premier opus d'une trilogie qui se poursuit avec
La nuit de l'Ogre et
L'heure du Diable.
Chris Kovak, médecin urgentiste, peine à se remettre du décès de sa femme Djeen, poussée sous une rame de métro trois ans auparavant. Un soir, un incident l'oppose à deux voyous qui profitent d'une panne de courant dans le métro pour s'en prendre aux voyageurs. Chris est blessé. La scène, filmée par les agresseurs, est diffusée en direct sur internet. Lorsqu'à son tour Chris visionne cette séquence, quelle n'est pas sa surprise de découvrir Djeen en arrière-plan !
Une magnifique épouse qui revient d'entre les morts, un psychopathe évadé de l'hôpital psychiatrique, une jolie magistrate, un milliardaire peu scrupuleux,… Chris Kovak n'est pas au bout de ses surprises, et le lecteur non plus !
Une course-poursuite s'engage contre l'ennemi, dans les rues de Paris, mais surtout dans les bas-fonds de la capitale : squat indigent, couloirs de métro, locaux techniques désaffectés, égouts, catacombes,… où bien sûr évoluent des individus aux moeurs décadentes.
Mais qui est l'ennemi ? Qui donc est ce mystérieux Chien qui donne du fil à retordre aux gentils comme aux méchants ? Dans les mots-mêmes de
Patrick Bauwen, le Chien est un défi lancé au lecteur. Pour être en mesure de l'identifier, il me faudra passer quelques nuits avec l'Ogre, puis attendre
l'heure du Diable… j'en frémis d'avance !