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4,04

sur 617 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Veuf depuis maintenant 3 ans, Chris Kovak, médecin urgentiste, peine à se remettre de la mort brutale de sa femme, Djeen, poussée sous une rame de métro. Son assassin, Carter Clay, surnommé le Chien, croupit dorénavant dans un hôpital psychiatrique.
Un soir, alors que le médecin rentre du boulot, un incident se produit dans le métro. Alors qu'il tente de calmer les esprits de deux jeunes encapuchonnés qui s'en prenaient aux voyageurs, notamment à la jeune femme assise en face de lui, il se fait tirer dessus, au niveau de l'épaule. La scène, filmée, passe en direct sur internet. Conduit à l'hôpital, Chris se fait opérer par son beau-frère, Sam Sharid, médecin orthopédiste. Une fois remis de leurs émotions, les deux hommes visionnent ensemble la vidéo de l'incident. Quelle n'est pas alors leur surprise totale de découvrir, en arrière-plan, Djeen. de quoi relancer l'enquête, visiblement bâclée par le commandant Armando Batista...

Sa femme qui revient d'entre les morts, son assassin qui, visiblement, court de nouveau les rues, un jeune qui essaie de le tuer et des menaces qui planent au-dessus de sa tête, Chris Kovak n'est pourtant pas au bout de ses surprises ! Voulant éclaircir cette sombre histoire, le médecin urgentiste va être confronté à plus retors et plus intelligent que lui. Des Buttes-Montmartre aux sombres et terrifiantes catacombes, des marches du Sacré-Coeur aux rave-party dantesques, Patrick Bauwen nous entraine dans une course folle à travers Paris. Moult rebondissements ponctuent ce roman diabolique et terriblement efficace. La narration est rapide, l'immersion totale, les esprits malins et tortueux, le suspense garanti jusqu'à la dernière page et un lecteur happé au coeur de ce labyrinthe. Alternant 1ère et 3ième personne du singulier, l'écriture ne manque pas de piquant, les dialogues sont vifs et les descriptions terrifiantes. Un roman haletant et enlevé, habité par des personnages

Merci pour le prêt, Cécile !
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Djeen, l'épouse de Christian, a été assassinée dans le métro trois ans plus tôt. Un soir, le jeune homme assiste à l'agression d'une femme dans une rame, filmée par l'un des petits loubards. Il intervient et est blessé. Au réveil, lorsqu'il peut visionner la vidéo postée sur les réseaux sociaux, il a un choc : une jeune femme qui ressemble terriblement à son ex épouse était assise au fond de la rame...
Audrey, la femme agressée prend contact avec lui. Elle exerce la profession de juge d'application des peines. Par elle, Christian apprend que Carter Clay, l'assassin de Djeen, interné dans un hôpital psychiatrique, s'est évadé.
La police rouvre le dossier, et de vieux soupçons remontent à la surface : et si l'époux avait commandité le meurtre de sa femme ?

Etonnant thriller où les chasseurs sont également proies sans qu'on le sache toujours, où chacun cache son jeu, jusqu'à un dénouement tout à fait inattendu. L'intrigue, portée par d'excellents choix de narration, qui éclairent tout en alimentant la confusion, est bien conduite, avec ce qu'il faut de rebondissements mais pas trop. Ce sont plus les multiples points de vue, venant d'acteurs qui n'ont qu'une compréhension partielle de la réalité et s'interrogent, qui entretiennent l'intérêt et donnent du rythme.
L'écriture est alerte et fluide, rendant la lecture aisée. L'auteur évite de tomber dans le langage technique qui aurait pu être celui de certains de ses personnages, du fait de leur profession.
Pour moi, un seul bémol : les personnages sont un peu trop caricaturaux, même dans leur duplicité. Cela empêche d'entrer totalement dans l'histoire, de partager intimement l'aventure du héros... Dommage, le coup de coeur n'était pas loin...
Lien : http://michelgiraud.fr/2021/..
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Chris Novak, médecin urgentiste, se trouve même malgré lui à une attaque dans le métro : des jeunes s'en prennent à une passagère assise en face de lui. En voulant s'interposer, il se prend une balle dans l'épaule. C'est son beau-frère, Sam Sharid, chirurgien dans un autre centre hospitalier, qui va l'opérer.

La scène a été filmée par un portable, et se répand de manière virale sur Internet. Les deux médecins, en visionnant la vidéo aperçoive une silhouette féminine et n'en croit pas leurs yeux : on dirait Djeen, la femme de Chris, qui a été poussée sur les rames du métro, il y a trois ans.

Son corps en miettes avait été reconnu à la morgue, l'enquête bâclée par le policier de l'époque, Armando Batista, le criminel présumé arrêté, jugé trop atteint mentalement pour être responsable, interné en hôpital psychiatrique.

La jeune femme insultée dans le métro reprend contact avec Chris et il s'avère qu'elle est magistrate….

Qui est cette femme ? Djeen qui ne serait pas morte ? quelqu'un qui lui ressemble ?

Chris n'a toujours pas confiance en la police ; à l'adolescence, ila failli mal tourner, côtoyant de près la délinquance dans sa cité. Djeen, Sam et Chris sont tous les trois des exemples de réussite : on peut s'en sortir quand on passé son enfance et adolescence en cité de banlieue…

Bien-sûr, l'histoire est beaucoup plus complexe qu'elle n'y paraît de prime abord, et on va voir remonter les anciens liens de jeunesse avec un loubard, dealer qui se promène en grosse bagnole, prêt à prêter main forte…

J'ai beaucoup aimé ce polar, qui m'attendait dans une liseuse depuis pas mal de temps ; le rythme s'accélère de plus en plus, l'enquête s'opacifie, des mystères font surface pour le plus grand plaisir du lecteur.

Le suspense est savamment entretenu et la fin magistrale autant qu'imprévue. C'est la première livre de Patrick Bauwen que je lis et il m'a vraiment plu. On est un peu dans le style de Franck Thilliez que j'adore, ce n'est un secret pour personne, (même quand certains opus me plaisent moins, je ne suis quand même pas une fan baba !) ou de Jean-Christophe Grangé (époque : « Les rivières pourpres » )

Donc, auteur à suivre…


Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Pris par hasard à la mediatheque intriguée par le titre et la couverture et la 4eme de couverture.
Je dois dire que je n'ai pas été déçue, bien au contraire, je ne connaissais pas du tout cet auteur et je suis ravie de cette découverte.
L'histoire est prenante et tient en haleine. Les rebondissements arrivent au bon moment et relancent l'intérêt et le cours de l'histoire. le suspense m'a empêchée de lâcher le livre.
Je me suis doutée d'un ou deux trucs mais je n'ai pas vu arriver le final. Un bon roman avec lequel j'ai passé un super moment.
Je vais continuer la découverte de cet auteur avec j'espère autant de plaisir.
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Sous le charme de Christian Kovak, médecin urgentiste, je n'ai pas hésité une seconde à le suivre dans son enquête.
Suite à un incident dans le métro, il va recevoir une vidéo où il y voit sa femme alors que celle-ci a été tuée il y a 3 ans. Christian Kovak va prendre l'affaire en main et nous mener dans Paris mais aussi sous Paris, dans les catacombes.
Comme je le disais, enquêter auprès de Christian Kovak ne se refuse pas ;-) même s'il n'y a pas de temps morts, on galope à ses côtés mais tout ceci est très divertissant et intelligemment bien ficelé. Tellement bien ficelé que j'ai dû relire la fin et que malgré tout, des doutes subsistent...
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On prend les mêmes et on commence pour de bon (avec le 1e opus, donc) cette série qui met en scène le médecin urgentiste Chris Kovak et le commissaire Armando Batista.
On ne peut pas dire que ces deux-là collaborent main dans la main quand les disparitions et les cadavres se multiplient autour d'eux, mais ils font du bon boulot, mine de rien, chacun de leur côté. Et on avance - à défaut d'arriver complètement, car oui, il faut le savoir, même à l'issue du 2e tome, on ne saura toujours pas qui... *

Mêmes protagonistes, à quelques-uns près - il faut bien que certains meurent, sinon, où est le suspense ?
Et même cadre : Paris et son gigantesque sous-sol labyrinthique (égouts, catacombes, métro...).

Comme avec 'La nuit de l'Ogre', j'ai apprécié les anecdotes sur l'Histoire parisienne - fascinantes !
Bernard Werber apparaît en fin d'ouvrage dans les remerciements, et la façon dont Patrick Bauwen enrichit son récit de petites infos scientifiques, historiques, socio-politiques, rappelle en effet l'auteur des 'Fourmis'. Le style d'intrigue fait également penser à Harlan Coben.
J'ai aimé également le rythme pêchu et le côté page-turner entretenu par l'alternance de cadres et de personnages entre les chapitres, et par quelques rebondissements surprenants.
Mais là encore j'ai pu déplorer des scènes trop spectaculaires et des invraisemblances.
L'ensemble est très cinégénique, cela dit !

* Un an à attendre, j'imagine ? D'ici là, j'aurai beaucoup oublié.
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J'aime les auteurs qui savent se renouveler, et ne proposent pas sans cesse la même tambouille. Patrick Bauwen est de ceux-là. Avec le jour du chien, on est loin de la mangrove de Floride où se déroulait son précédent roman à l'ambiance kingienne (Les fantômes d'Eden).

Son nouveau thriller en a (du chien). Un récit sacrément rusé qui plonge le lecteur bien profond dans les sous-sols parisiens – et dans le doute. Parce qu'il faut avoir un sacré flair pour déceler les innombrables fausses pistes, chausse-trappes et autres surprises que l'auteur a disséminé un peu partout dans son intrigue. Amateurs de coups de théâtre, vous allez être servis dans une gamelle en argent.

Le personnage principal est médecin, comme l'auteur. Ça renforce la crédibilité du bonhomme. D'ailleurs, quand on parle du loup, lui aussi est étonnant. Au sein de cette intrigue qui mélange les types de narration (en mode « je » ou « il », selon le besoin), Kovak est un protagoniste auquel on s'attache très vite, du fait de son passé mais surtout de sa répartie.

Parce que l'autre point fort de ce récit, c'est la belle verve dont fait preuve Bauwen dans des dialogues vifs et enlevés. Certains passages sont, à ce titre, proprement jouissifs et mordants.

Même s'il n'est « que » médecin, ce Kovak n'est pas du genre chien-chien à sa mémère. Pas le style à se laisse faire, mais plutôt cerbère pour protéger ce qui compte encore pour lui (il faut dire qu'il a tant perdu…), et à garder un chien de sa chienne si on lui cherche des noises. La confrontation avec le Mal en est d'autant plus rude.

Oui, à chaque nouveau roman de l'écrivain, c'est le jour et la nuit. Mais en bon médecin, il sait maintenir les constantes. Cette écriture vive et ces dialogues enlevés, cette volonté de créer une ambiance où le lecteur se sent confiné, cette énergie à ne jamais laisser retomber la tension et cette inventivité dans l'intrigue.

En matière de thriller, le jour du chien ne déroge pas aux codes du genre mais Patrick Bauwen sait jongler avec eux en faisant preuve d'un réel talent et avec suffisamment de personnalité pour lui permettre de marquer (et de distraire) les esprits.
Lien : https://gruznamur.wordpress...
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Christian Kovac, médecin urgentiste, est agressé dans le métro après avoir cherché à porter secours à une jeune femme. Bizarrement, l'agression est filmée, puis diffusée sur Internet. Encore plus intriguant : une femme qui ressemble en tout point à Djeen, l'ex-épouse de Kovac, apparaît à l'arrière-plan de la vidéo. C'est d'autant plus étrange que Djeen a été tuée trois ans plus tôt, poussée sous une rame de métro. le commissaire Batista qui avait enquêté sur le mort de Djeen, rouvre le dossier, plaçant le Docteur Kovac comme suspect - celui-ci ayant hérité d'une fortune. Mais l'affaire est complexe : un tueur en série brouille la donne…

Un polar agréable à lire, truffé d'anecdotes, dont l'intrigue réserve bien des surprises. Il est dommage que cette fois-ci l'auteur ait eu autant recours à des scènes d'actions. J'ai lu les deux premiers romans de cette série dans le désordre, et avais préféré sa suite ('La nuit de l'ogre').
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J'attendais le rebondissement final, parce qu'en effet, il manquait un truc ! Je finis ce thriller satisfaite, mais pas non plus sous le choc... Un peu lasse de ces mêmes personnages, qu'ils soient flics, médecins ou autre. le drame personnel, les failles, la plongée (temporaire) dans l'alcool ou la drogue...
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La lecture d'un Bauwen est pour moi la certitude de passer un bon moment avec une histoire qui va me captiver et me surprendre. le jour du chien ne m'a pas déçu.
Chris Kovacs est urgentiste, beau gosse, riche, dit comme ça c'est presque du « harlequin » … mais sa femme est morte assassinée trois ans auparavant par un pousseur dans le métro qui est, bien sûr, un serial killer. C'est vraiment cousu de fil blanc tout ça. Un soir au cours d'une agression dans le métro où il se fait tirer dessus, il croit reconnaître sa femme… Et là ça commence : qui est cette femme ? Sa femme est-elle vraiment morte ? Qui est le chien ?
Petit à petit, on découvre que l'histoire est un peu différente jusqu'à la conclusion et comme à chaque fois les certitudes du début… ne seront peut-être pas validées par la fin.
Bauwen est un expert à ce petit jeu qui consiste à vous pousser sur un chemin pour vous en faire sortir aussi vite : bringuebalé d'hypothèses en hypothèses, ce n'est qu'à la fin que viendra la lumière…
Ou pas !
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