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Marylène Saint-Luc (Autre)
EAN : 9782740322956
98 pages
Editions Pierre Téqui (18/11/2020)
2.88/5   4 notes
Résumé :
De tout temps, l'homme a cherché à se soigner et à se prémunir contre la maladie. Pour conjurer tout mal, il aspire à trouver la force de la foi. Ce livre présente 9 figures de soignants qui furent aussi mmis des saints : Luc, Blaise, Côme et Damien, Roch, Pan-taléon, Camille de Lellis, Jacques Cusmano et Erminio Pampuri. Ils ont su combiner "savoir-faire" et "savoir-faire" et "savoir-dire". Dire ces mots qui savent apaiser les maux, dans cette compassion tout évang... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Présenter neuf médecins canonisés en quatre vingt quinze pages illustrées sobrement par des illustrations de Catherine Carré, est l'exercice que réussissent les deux rédactrices de ce cinquante huitième volume de la collection « Les sentinelles » consacrée aux grandes figures de saints.

Parcourant vingt siècles, l'ouvrage commence par Saint Luc et s'achève sur deux italiens que j'avoue avoir ainsi découvert, Jacques Cusmano, sicilien du XIX siècle et Erminio Pampuri, médecin italien décédé prématurément le 1 mai 1930, à l'âge de 33 ans.

D'une lecture facile, cet ouvrage documenté, doté d'une riche liste de sources, est passionnant et suscitera sans aucun doute des vocations de soignants.

Merci sincèrement aux Editions TEQUI de m'avoir une nouvelle fois gâté à l'occasion de la dernière opération Masse Critique de BABELIO.
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J'ai longtemps repoussé le moment d'ouvrir “Ces médecins qui furent des saints” tant le titre et l'illustration de couverture semblaient en sceller le sort (funeste).

Ce petit ouvrage rédigé à quatre mains par Martine Bazin et Marylène Saint-Luc, toutes deux autrices prolifiques, l'une d'histoires pour enfants et l'autre d'ouvrages de spiritualité, est à la jonction de ces deux champs.

En effet, édité Pierre Téqui, maison d'édition deux fois centenaire dont le but est d'éditer des « livres doctrinalement irréprochables, moralement saints et littéralement intéressants », dans la collection “Les Sentinelles” cet ouvrage s'adresse aux Jeunes en leur proposant comme exemple des récits de saints et de héros (ou les deux à la fois).

Bref, ce petit livre que je tenais entre mes mains était pour moi une sorte d'OVNI éditorial, à destination, pensai-je, des “cathos grand teint”. J'étais bien perplexe.

Tout d'abord, car je ne m'imaginais pas faire lire cela à mes enfants : à moins de les forcer, on était bien loin des héroïnes au succès facile sans sueur et sans travail, des licornes et des paillettes ...

Ensuite, je trouvais que le titre ne donnait pas envie d'ouvrir le livre. En effet, j'ai remarqué qu'il suffisait de prononcer des mots comme “saint”, “messe” ou “pape” pour que vos amis deviennent tout à coup extrêmement rares à commenter vos posts et j'ai bien peur que le titre choisi fasse repoussoir et c'est dommage.

Car, en effet, si je dois avouer que si j'ai ouvert ce livre comme un pensum, je l'ai refermé ravie ! Et cela pour plusieurs raisons :

En premier lieu, le sujet est extrêmement intéressant. Même si on n'est pas croyant, on ressort enrichi de cette lecture. Et si on gravite dans le monde du soin, le bénéfice est double. On y fait la connaissance de manière intime et familière avec des médecins qui devinrent des saints patrons. de même, l'ouvrage nous fait plonger dans des coutumes et traditions françaises très intéressantes en rapport avec eux.

Ensuite, la vie de ces huit médecins est racontée de manière tellement vivante, replacée dans le contexte géographique et historique de leurs temps, qu'il en ressort une belle et contagieuse émotion. le style est très agréable et contribue à un excellent moment de lecture.

Pour finir, j'ai enfin compris par l'exemple ce que voulait dire “saint”. En dehors de la ribambelle des saints du calendrier, des saints dont les miracles “bling-bling” dont on les a probablement affublés dans des temps reculés et qui les desservent plus qu'ils ne les servent auprès de nos esprits rationnels et désabusés, j'ai compris que la sainteté de ces médecins était d'avoir aimé, oui, d'avoir aimé profondément les pauvres, les malades, en les soignant gratuitement pour l'un, en les traitant comme de vrais êtres humains. Oui, c'est vrai, la sainteté est accessible à tous, dans sa vie de tous les jours.

Pour finir, je dirai à la maison Pierre Téqui : mission accomplie ! Ce livre est bel et bien spirituellement bon et littérairement intéressant.
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J'ai reçu ce petit livre et j'en remercie Babelio et les editions stequi.com.
Livre traitant particulièrement sur les croyances et surtout celle de dieu.
Il nous raconte l'histoire de soignants avec leur savoir faire et surtout leur foi.
J'avoue avoir été surprise car je ne m'attendais pas a cela.
Personnellement je ne trouve pas que cela puisse susciter une vocation de soignant mais plus une vocation a la foi.
Ce livre ne m'a pas interpellé malgré ma curiosité sur la richesse du métier de soignant.
Livre beaucoup trop religieux a mon gout.
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Chez les Grecs, en effet, du temps d'Hippocrate, c'est au temple que le médecin soignait, consultant les oracles et interrogeant les dieux. Tel un prêtre, le médecin exerçait une sorte de ministère sacré. Sacré, parce que la vie humaine est sacrée. Pourtant, le médecin n'était pas seulement, pour le commun des mortels, un devin. On exigeait de lui de longues études, de parfaites connaissances, et ce n'est que lorsqu'il avait fait ses preuves qu'on l'autorisait à quitter le temple pour aller exercer son art, après avoir prêté serment.

L'ère chrétienne apporta une autre vision de la maladie : les médecins chrétiens, voyant dans les malades les membres souffrants du Christ, s'efforçaient de les guérir - non seulement par leurs remèdes - mais encore en invoquant le nom de Jésus. Pourquoi s'en étonner ? Jésus ne fut-il pas un puissant médecin, guérissant d'innombrables malades ? Saint Luc, lui-même médecin, comme nous le verrons dans les pages qui suivent, écrit : «De lui sortait une force qui les guérissait tous!» (Lc 6, 17-19).

C'est pour veiller sur ce bien très précieux qu'est la santé qu'une multitude d'hommes et de femmes ont consacré leur intelligence à l'étude de la maladie et à la compréhension des malades, ainsi qu'à la recherche de remèdes appropriés.

Certains furent plus illustres que d'autres : ils ont été reconnus comme saints et proclamés protecteurs des médecins, des chirurgiens, des infirmiers et infirmières, et de tout le personnel hospitalier. C'est leur vie que nous racontons ici, comme un hommage à ceux qui furent, et sont encore, liés en quelque sorte à notre destin...
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Don Jacuzzu a envie de rétablir cette coutume dans sa paroisse. Il veut organiser cette « bouchée du pauvre » : on dirait aujourd'hui les « restos du cœur ».

Malheureusement, son curé, à qui il doit obéissance, n'est guère emballé par ces projets. Ce sont finalement les événements qui précipitent les décisions et donnent raison à Don Jacuzzu. En effet, les problèmes sur l’ile sont si graves qu'en juillet 1866, l'Etat italien décide la fermeture des maisons religieuses. Or, c'est souvent dans ces établissements que les pauvres trouvaient un toit et un repas. Du même coup, une masse de gens se retrouve sans rien. C'est le désespoir, le suicide pour beaucoup. Avec la pauvreté, les maladies reviennent, le cholera notamment.
(...)

Du côté de l'Eglise, on accepte finalement cette idée devant l'étendue du désastre. Mais du côté du gouvernement, la chose est encore difficile. Bien entendu, on reconnaît les compétences et le dévouement du docteur Jacuzzu. Mais on n'aime guère les curés dans cette Sicile du XIXe siècle !

C'est en fin de compte le grand nombre des familles qui acceptent de suivre Don Jacuzzu qui va faire pencher alors la balance en sa faveur. La « bouchée » s'organise en bon ordre. Une collecte de nourriture est faite chaque jour. La redistribution est assurée par Jacuzzu et quelques bonnes volontés. 50 000 pauvres durant ces mois difficiles recevront ainsi à manger, des vêtements et les soins médicaux nécessaires.
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Jacuzzu (Jacques Cusmano) est encore un tout jeune homme... et le voilà déjà médecin et chirurgien ! Il s'installe à Palerme ; c'est un remarquable praticien. Son diagnostic est sûr, il est doué et, surtout, on l'aime parce qu'il est proche des gens. Il se met à la portée de tous : il comprend les soucis d'argent des plus pauvres. Alors, il n'hésite jamais à recevoir gratuitement et à payer de sa poche les remèdes.

N'imaginez pas pour autant que Jacuzzu est quelqu'un de doux, ce serait mal le connaître. Il a au contraire un caractère fort et entier. C'est un sicilien !

En politique, il tient à ses idées et elles sont même audacieuses. Comme il a un sens aigu de la justice, il ne tolère aucune inégalité. Pour le manifester, il refuse ainsi de saluer le roi Ferdinand II lors de son passage à Naples. Il le regarde passer en gardant son chapeau sur la tête...
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« Dieu a besoin des hommes » est le titre d'une très belle œuvre cinématographique de Jean Delannoy : oui, Dieu fait appel au médecin pour guérir l'homme blessé dans sa chair. Aussi serait-il bien hasardeux de ne pas vouloir recourir au médecin !

Mais j'ai acquis la certitude que la prière qui accompagne ses soins est bénéfique et accélère souvent le processus de guérison en soutenant le malade.

C'est au chevet de l'homme que Pantaléon, Luc, Come ou Damien ont rencontré Dieu, à travers les éternelles questions que la vie et la mort posent au médecin.
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