Hamish Macbeth, tome 1 : Qui prend la mouche

Ah la la la la la la la  ! J'ai lu ce roman pour de mauvaises raisons et dans une mauvaise période. Rien n'allait, ni les essais de Peter Handke, ni la poésie de Louise Glück, ni rien du tout, en fait. Si j'ai lu Qui prend la mouche, c'est uniquement par paresse - j'ai bien essayé de me rattraper ensuite avec les deux auteurs précités, mais vu le résultat, il est évident que ma paresse n'est pas à mettre en cause (ce qui m'arrange bien).


Et puis j'avais choisi ce roman parce que, ma foi, les premiers tomes de la série Agatha Raisin, de la même auteure, étaient eux plutôt bien passés (je n'en demandais pas grand-chose, et peut-être est-ce là la clef d'une lecture satisfaisante, mais dans ce cas autant que j'arrête tout de suite de lire pour la fin des temps).


L'intrigue se déroule en Écosse, ce qui n'a aucune espèce d'importance. Il est question d'un stage de pêche à la mouche et du meurtre d'une femme odieuse. J'en ai retenu trois choses :
1) les scènes sur la pêche à la mouche sont d'un ennui mortel
2) l'intrigue est piquée sur celle d'un roman d'Agatha Christie (il me semble que c'est Rendez-vous avec la mort)
3) il n'y a aucune référence subtile ou non au Macbeth de Shakespeare (ou alors j'étais vraiment dans les choux), donc pourquoi appeler le personnage-titre ainsi ? Voici qui m'empêche en sus de faire la maligne en émaillant ma critique d'allusions à mon érudition légendaire.


Je me suis emmerdée comme pas possible, plus jamais, plus jamais, plus jamais, plus jamais, plus jamais, plus jamais, plus jamais, plus jamais, plus jamais.

Décidément, je n'ai pas de chance avec mes lectures en ce moment.
Après "Sentinelle de la pluie" de Tatiana de Rosnay, ce livre m'ennuie aussi profondément.
J'aurais du m'en douter, compte tenu du thème de ce roman. Il n'y est question que de pêche à la mouche, ce qui ne m'intéresse pas du tout.

À réserver à ceux qui veulent tout savoir de la pèche à la mouche dans les Highlands.
On a droit aux portraits des personnages très (trop) typés.
Le policier Hamish Macbeth est très désagréable à suivre, se comportant ici comme un enfant gâté, là abusant de son pouvoir en gamin mal élevé.
Et puis de la romance de midinette à l'eau de rose.
Pour le reste, l'enquête est téléphonée.
Sans intérêt, il y a tant d'autres bons polars pour ne pas perdre son temps avec celui-ci.

Un roman insipide, je vais quand même lire le 2ème tome, sans grande conviction, mais s'il n'est pas mieux que ce tome , j'abandonne la série !

John Cartwright et sa femme anime des stages de pêche. Un nouveau stage commence avec 8 personnes qui ont toutes de petits ou grands secrets. Parmi eux, Lady Jane, une personne détestable, semble connaître tous ces secrets. 

Un matin, Lady Jane ne se présente pas au stage. Tout le monde en est ravi, jusqu'à ce que John, voulant pêcher le saumon, ramène son corps sans vie. Un membre du stage est l'assassin. Difficile de savoir qui car tous auraient une bonne raison de la tuer.

Hamish Macbeth, le policier du village est écarté d'office de l'enquête... Il va alors enquêter seul... 

Ce qui a fonctionné avec Agatha Raisin n'a pas vraiment pris avec moi. Cette nouvelle série de M.C. Beaton m'a paru un énième copier-coller des aventures d'Agatha Raisin avec les mêmes défauts (des personnages et situations qui n'évoluent pas et des schémas narratifs qui se répètent et une romance sans cesse contrariée qui tourne l'obsession) mais en plus avec un personnage principal avec lequel je n'ai pas accroché. Je laisse donc tomber au bout du 2e tome.

J'ai trouvé la série Agatha Raisin très amusante et donc j'ai eu envie de lire cette nouvelle série (nouvelle en France, en tout cas). Malheureusement, ce premier livre dans la série Hamish Macbeth ne m'a pas plu du tout. Une écriture sans intérêt, des personnages trop stéréotypés m'ont vite lassée et après avoir lu environ un quart du livre je l'ai abandonné. Peut-être que le livre se développe mieux pas la suite mais je n'avais pas envie de persévérer. Dommage, car j'aimais bien Agatha Raisin.