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3,52

sur 643 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quoi de plus indiqué qu'un stage de pêche à la mouche dans les Highlands pour passer des vacances originales et dépaysantes ? C'est à Lochdubh que les époux Cartwright ont posé leurs valises pour faire le bonheur des amateurs de plaisirs halieutiques. Tous les lundis, ils reçoivent un groupe hétéroclite de stagiaires auxquels ils transmettent leur passion des bas de ligne, lancers et mouches.
Mais en ce lundi d'été, l'harmonie des élèves est perturbée par les propos acides de Lady Jane, une des participantes. Moqueuse et perfide, la vieille dame semble connaître tous les secrets de ses compagnons de pêche et n'hésite pas à les mettre dans l'embarras. L'inquiétude et la haine qu'elle suscite sont si grandes que lorsqu'on la retrouve noyée dans un loch, un fil de pêche autour du cou, nul n'est surpris, mais tous sont de potentiels coupables.
Le policier du village, le grand, roux, stupide, pique-assiette et tire-au-flanc, Hamish Macbeth, est bien sûr tenu à l'écart de l'enquête par les policiers venus de la ville. Mais, sous ses airs flegmatiques, il pourrait bien cacher un détective hors pair…


Pas de doute, M.C. Beaton possède l'art de situer ses romans dans les plus charmants et bucoliques endroits du Royaume-Uni. Agatha Raison batifole dans les pittoresques Costwolds et Hamish Macbeth traîne sa grande carcasse dans un village écossais entouré de collines et de lochs. A chaque fois, on a envie de boucler sa valise pour un périple sur les terres qu'elle décrit si bien. Lochdubh ne fait pas exception et on se verrait bien lancer une ligne dans les rivières poissonneuses des Highlands.
Une fois le décor planté et les personnages présentés, l'enquête devient secondaire. M.C. Beaton n'est pas Agatha Christie, même si, à l'instar d'Hercule Poirot, le gardien de la paix roux réunit les suspects et dévoile le coupable à la toute fin du livre.
On ne lit donc pas cette autrice pour frémir mais pour se dépayser. Et souvent aussi pour s'agacer. Son Agatha est crispante et cette fois c'est la jeune Alice qui fait le job. En moins de temps qu'il ne faut pour l'écrire, elle s'éprend d'un bel avocat londonien qu'elle compte épouser, soyons clairs, pour son argent. Et que dire de cette phrase d'anthologie : ‘'Si je couche avec lui, il devra m'épouser'' ?! Non Alice, non, sinon nous serions toutes mariées à 17,6 ans avec des garçons de 17,1 ans !
Chez cette brave M.C., les femmes ne sont épanouies qu'avec un homme à leur bras et la bague au doigt. Et ça, c'est bien dommage.
A lire pour se détendre et profiter des paysages.
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Mais pourquoi les femmes sont-elles toujours aussi cruches dans les romans de cet auteur ?
Ce roman n'a pourtant pas été écrit dans les années 50, mais les jeunes femmes qu'on trouve dans cette série rêvent toutes de se faire épouser, même celles qui sont indépendantes, qui ont leur propre appartement et un emploi.
Et leurs réactions sont toujours celles d'adolescentes de quinze ans qui minaudent, qui gloussent, qui se font des films dès qu'un homme leur sourit ou leur offre un verre. Entre celles qui sont vierges et veulent le rester jusqu'au mariage et celles qui croient que coucher avec un homme va leur garantir la bague au doigt dès le lendemain matin, on se demande un peu si l'auteur est réellement une femme vivant à notre époque.
L'intrigue policière n'est qu'un prétexte pour nous faire découvrir un personnage atypique, un jeune policier qui ne court pas après le travail, qui essaie de grappiller une tasse de thé ou un sandwich partout où il passe, en un sens il ressemble un peu à l'inspecteur Columbo, on ne sait pas s'il est réellement simplet ou s'il fait semblant.
Les enquêtes sont ceci de particulier qu'elles se déroulent dans le nord de l'Ecosse et que l'ambiance du lieu est bien décrite. On y pêche le saumon, on y chasse la grouse, on y mange du haggis, on y boit du thé et du whisky, le tout sous une pluie quasi constante !
Cette première enquête est agréable à lire, bien qu'un peu longue à démarrer.
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Après Agatha Raisin et les Cotswolds, voici Hamish Macbeth et les Highlands. En guise de nouveau détective, Albin Michel se décide à traduire et publier les romans de M.C. Beaton qui datent de 1995. Deux tomes sortent ce mois-ci, celui-ci est le tout premier de la série.

Je ne m'attendais pas à un livre renversant et je n'ai pas été déçue. Comme pour la série Agatha Raisin, l'enquête passe au second plan ce qui est tout de même dommage pour un polar.

L'auteur consacre ses efforts à décrire ses personnages (surtout leurs vêtements), à les stéréotyper un maximum et à leur prêter des romances avec des bellâtres.
On a également droit à un cours soporifique sur la pêche à la mouche.

Le meurtre n'arrive qu'à la moitié du roman, le dénouement en mode « Hercule Poirot » est vite expédié et il est impossible d'enquêter en même temps que Macbeth car l'auteur ne donne aucun indice. C'est hyper frustrant.

J'imagine que ce premier tome sert surtout à présenter le personnage principal, j'espère donc que la suite sera plus punchy.
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J'ai acheté ce petit roman ayant lu quelque part que cette série de MC. Beaton était bien meilleure que celle d'Agatha Raisin, dont, j'avoue, je me lasse un peu.
Les Highlands et ses lochs, en Ecosse, et plus concrètement le petit village de Lochdubh, sont le décor très bien rendu de cette enquête. Une école de pêche, tenue de main de maître par un couple assez attachant, accueille tout l'été des stagiaires qui souhaitent apprendre l'art de la pêche à la mouche. le groupe de la semaine, hétéroclite assemblage de différents milieux sociaux, promet des tensions inhabituelles. L'auteur prend le temps d'installer l'ambiance, de décrire les parties de pêches, les repas, les mesquineries des uns et des autres, avant que n'arrive l'inévitable meurtre, assez tardivement dans le roman. J'ai eu l'impression d'un décalage entre l'époque où est censée se dérouler l'action (le livre est paru en 1995) et les enjeux sociaux tels que décrits dans le roman : Alice, l'une des stagiaires, fait preuve d'une naïveté à la limite de la niaiserie, rejoignant en cela de nombreux personnages féminins de l'auteur, très souvent présentés à leur désavantage : à se demander si M.C. Beaton ne souffre pas d'une misogynie latente.
Outre le décor, le policier du village, Hamish McBeth, est l'atout de ce roman : improbable, attachant – très drôle aussi et plus fin qu'il n'y parait .
Rien que pour lui, et malgré mes réticences, j'ai envie de lire la suite.
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Ambiance 100 % british pour ce premier tome de la série Hamish Macbeth, concocté par MC Beaton.
Un petit village écossais perdu dans les Highlands. Chaque semaine, l'école de pêche accueille des stagiaires pour apprendre à pêcher le saumon à la mouche. Voilà donc une belle palette de personnages qui vont devoir cohabiter, pour le meilleur et pour le pire. Surtout qu'il y a Lady Jane Winters, bien décidée à mettre la mauvaise ambiance.
Ce qui devait arriver arriva : on le retrouve dans la rivière, le fil de pêche autour du cou. Hamish Macbeth, LE policier du village, écarté de l'enquête, va tout de même fouiner pour faire éclater la vérité.
C'est sympathique. Mais ça manque de rythme, et un peu de crédibilité, il faut bien l'avouer.
J'ai aimé l'atmosphère générale, les paysages écossais, et le personnage principal. Il n'y a pas la petite touche de fantaisie qu'on peut retrouver avec la série des Agatha Raisin du même auteur. J'essaierai cependant de continuer la série, histoire de voir si la série évolue et trouve sa vitesse de croisière.
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Je ne sais pas trop quoi penser.
Un roman prenant alors qu'il s'y passe pas grand chose. le récit correspond au schéma des vieux polars: un unique policier de campagne, toute une bande de personnages plus stéréotypés les uns que les autres, pas à l'aise dans leurs baskets protégeant un vieux secret honteux. Et patatras un meurtre sur les bras. le policier mène l'enquête et résoud l'enquête "en réunissant les suspects dans la bibliothèque pour demasquer l'assassin" (ça c'est l'auteur qui nous le dit). Pas folichon. Et pourtant ce policier Hamish Mcbeth porte l'histoire. Il est atypique. Tout le désigne comme ringard, pas bon policier... Mais il est très attachant et amusant. Et séduisant, d'après certains personnages féminins. Toutes ses premières entrées dans le récit sont teintées d'humour. le récit cadre avec les années 80, on a affaire à un roman policier loin des romans sanglants, et des thrillers angoissants d'aujourd'hui. Un roman policier à l'humour anglais dans les Highlands. Ce qui n'est pas pour déplaire, le paysage, la brume, la pluie sont très présents dans le récit et créent un effet.
Je ne sais pas si je lirai toute la série mais contrairement à Miss Agatha Raisin qui ne m'a pas vraiment plu j'ai envie de découvrir le tome 2 Qui va à la chasse.
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Voici la nouvelle série de MC Beaton. Vous la connaissez sans doute grâce à sa série de livres mettant en scène Agatha Raisin. Dans ce premier tome, on fait la connaissance d'Hamish Macbeth, la trentaine, roux avec son chien Towser. Hamish est très intuitif comme notre cher Sherlock Holmes. J'ai d'emblée aimé ce nouveau personnage qui fait preuve d'un peu plus de discrétion que l'extravagante Agatha Raisin. Il est aidé de son amie (et amoureuse secrète) Priscilla Halburton-Smythe, fille d'un colonel réputé de la région. Comme Agatha Raisin, les couvertures colorées sont très attrayantes. Nous sommes dans les années 90 (Les romans ont été écrits dès 1985) avec les somptueux décors des Highlands. Les personnages sont variés et vont tous graviter autour de l'enquête menée par Hamish. J'ai trouvé le début un peu long. L'intrigue se met doucement en place, le temps de connaître les personnages, leurs travers, leurs cadavres cachés dans le placard... le meurtre n'arrive qu'au quatrième jour soit à la moitié du livre! On retrouve l'humour anglais cher à MC Beaton avec plaisir. (...)

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Mise en place un Peu longue, ennuyeuse même. Je trouve Hamish peu présent. L'histoire est centrée sur la pêche. La fin est un peu plus intéressante. J'espère que le tome 2 sera mieux.
Un stage de pêche est organisé dans le village. Dans le groupe des stagiaires, une horrible Megère lance des piques à tout le monde. Chacun a ses secrets. Jusqu'au jour où l'on retrouve cette Megère morte. Hamish Macbeth policier du village va enquêter discrètement.
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J'ai toujours eu un faible (je ne sais toujours pas pourquoi) pour la série Agatha Raisin. Pourquoi ne pas essayer les aventures d'Hamish ?

Nous ne sommes là encore pas vraiment dans le polar. le meurtre, l'enquête, n'ont lieu que pendant le dernier tiets, et encore "l'enquête" ressemble à une parodie de medley de romans d'Agatha Christie.
Le reste du temps on suit des participants à un stage de pêche tous plus versatiles et bêtes les uns que les autres avec en prime celui qui déterre et anonne tous les secrets (la future victime) (je ne dévoile rien, tout est écrit sur la quatrième de couverture). Hamish est tout aussi agaçant que Miss Raisin mais dans un autre style. Nonchalant et mou, il s'invite volontiers pour boire et manger à l'oeil tout en rêvant comme un cocker dépressif sur la belle jeune fille de bonne famille du coin.

Bref. Pas de quoi fouetter un chat ni un monstre du Loch Ness. Mais ça se lit sans y penser donc parfait pour faire la transition entre deux bouquins.
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Voici l'autre série phare (après Agathe Raisin) de la récemment disparue M.C Beaton, les aventures du policier écossais Hamish Macbeth, lequel animera 35 enquêtes.
Daté de 1985, QUI PRENDS LA MOUCHE possède un indéniable parfum rétro…une époque dénuée de téléphone portable, d'Internet, de réseaux sociaux,…si loin, si proche. D'autant que les personnages agissent de manière très caricaturale, notamment les femmes qui parlent et se comportent à la manière des héroïnes des romans « golden age » les plus naïfs. La plupart ne rêvent que du prince charmant, de préférence riche. Alice aligne ainsi les stéréotypes : jeune secrétaire empotée, elle ne se sent pas à sa place parmi les « lady », ne porte pas de vêtements suffisamment beaux, essaie de prendre l'accent maniéré des nantis et se voit mariée à Jeremy, séduisant célibataire rencontré la veille. Un Jeremy qui n'a d'yeux que pour la poitrine opulente d'une Daphné passant tout le roman à minauder façon femme fatale.
Une partie de pêche à la mouche organisée dans un petit village écossais donne ainsi le cadre à un whodunit très cosy suite à la mort de Lady Jane Winters, spécialiste de la pique assassine et de la petite phrase blessante. Il apparait ensuite que notre Lady était en réalité une journaliste s'amusant à dévoiler les travers de ses contemporains dans des articles assassins. Bien sûr, chaque participant du stage de pêche cachait quelque secret plus ou moins inavouable et possédait, par conséquent, une bonne raison de mettre Lady Jane hors d'état de nuire. Hamish, le détective local, mène très mollement l'enquête mais son indolence à la Colombo mâtiné de Poirot pourrait bien cacher un esprit plus affuté que prévu.
Typique, QUI PRENDS LA MOUCHE ? présente son petit groupe de personnages typés enfermés dans un lieu bien défini pour une semaine. Rancoeurs à peine dissimulées et secrets variés occupent le quotidien de nos stagiaires de la pêche jusqu'au meurtre de l'horrible mégère Lady Jane pratiquement à mi-parcours. La seconde moitié du roman suivra donc l'enquête de notre Hamish, personnage amusant qui permet à M.C.Beaton d'orchestrer l'une ou l'autre séquence humoristique, pour ne pas dire bouffonnes (Hamish se retrouve tout nu dans la rivière) ou vaudeville (il se cache sous les draps d'une demoiselle pour échapper à son paternel très remonté).
Dans l'ensemble, QUI PRENDS LA MOUCHE ? n'invente rien mais se lit avec plaisir, l'enquête reste souvent anecdotique (Hamish avoue qu'il ne connait pas le coupable et lance souvent des suspicions au hasard pour observer les réactions) et il parait impossible au lecteur de deviner le fin mot de l'histoire (les indices menant à la résolution n'apparaissent que dans les dernières pages) mais le tout reste agréable. Nous sommes dans un mélange de whodunit « cosy », d'humour bon enfant et d'influences chick-lit pour un ensemble sans prétention mais divertissant, d'autant que le roman ne fait que 250 pages.

Lien : http://hellrick.over-blog.co..
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Qui prend la mouche (Hamish Macbeth, T. 1)

Comment est perçue lady Jane Winters par les participants du stage de pêche ?

Ils la trouvent particulièrement désagréable.
Ils la trouvent particulièrement sympathique.

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Thème : Hamish Macbeth, tome 1 : Qui prend la mouche de M.C. BeatonCréer un quiz sur ce livre

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