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Les enquêtes de Lady Rose tome 3 sur 4
EAN : 9782226450524
306 pages
Albin Michel (03/11/2021)
3.86/5   122 notes
Résumé :
Malgré sa beauté, Lady Rose Summer a fait fuir tous ses prétendants avec ses idées radicales. Pour lui éviter d'être envoyée aux Indes avec les autres débutantes qui ont raté leur saison mondaine, le capitaine Harry Cathcart a accepté de simuler des fiançailles. Et tout cela à l'insu des parents de Rose, qui ne sont guère ravis que leur fille unique épouse un détective privé. Harry vient néanmoins d'une bonne famille et devrait pouvoir la protéger. Hélas, même un ma... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Tome 3 des aventures de lady Rose Summer, qui , à force de ruer dans les brancards de l'aristocratie, de ne jamais faire ce que l'on attend d'une lady, s'est attirée les foudres de la bonne société.
Afin de ne pas être envoyée en Inde (se trouver un mari), Rose n'a rien trouvé de mieux que simuler des fiançailles avec le capitaine Harry Cathcart, jeune homme bien né ( mais jeune homme détéctive privé ...). Cela ne plait pas à ses parents.
mais , ont-ils le choix ?
Jouer la comédie n'est pas ce qu'elle sait faire le mieux, d'autant que le fiancé n'est jamais disponible. Une de ses nouvelles amies est retrouvée poignardée, Rose étant sur les lieux, elle risque d'être accusée de meurtre, son fiancé vole encore une fois, à son secours,
Rose n'est vraiment pas une petite demoiselle comme il faut... Ni la meilleure fiancée qui puisse être...

Enlevée, rythmée, historique, documentée, pimentée, marrante, sympathique, romantique, cette série est vraiment agréable à lire.
Il faut impérativement commencer par le premier tome pour apprécier ce cosy mystery improbable et légérement farfelu...
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Quel plaisir de retrouver Lady Rose et le capitaine Cathcart dans ce troisième volet de leurs aventures, que j'ai trouvé nettement plus complexe et moins linéaire que les deux précédents. Rose vit sous la menace d'être envoyée aux Indes pour se trouver un mari convenable, car elle a très mauvaise réputation à Londres à cause de ses nombreux écarts de conduite indignes d'une Lady. Elle s'arrange avec le capitaine pour simuler des fiançailles, mais celui-ci est très absorbé par son travail de détective et brille par son absence lors des nombreuses manifestations mondaines auxquelles elle se doit d'assister. Rose se lie d'amitié avec Dolly, une jeune débutante que ses parents désirent vendre au plus offrant et qui a décidé de fuguer. Les deux jeunes filles se sont fixé rendez-vous dans un parc au petit jour, mais Rose ne trouve que le cadavre de son amie au fond d'une barque. Une fois de plus, elle se retrouve dans une situation compromettante, mais heureusement son fiancé va voler à son secours, surtout que l'assassin pense que Dolly lui a révélé un secret et qu'il traque Lady Rose.

Cet épisode est plus complexe, les personnages ont pris leurs marques et sont toujours aussi attachants. La relation entre Rose et le capitaine ne s'arrange pas. Ils se fiancent par convenance, mais refusent de voir leur réelle attirance, au grand désespoir de Daisy et Becket, surtout ils ne sont jamais sur la même longueur d'onde, ou alors très brièvement. Leur chassé-croisé est très amusant, Lady Rose est pleine d'idéal depuis le début de la série où elle s'était illustrée avec les suffragettes, mais cette fois elle les met en pratique en s'engageant dans une soupe populaire, ce qui donne lieu à quelques scènes cocasses quand la dure réalité des pauvres la rattrape.

Les deux héros ont bon coeur et ne partagent pas les préjugés de leur classe, puisque le capitaine est devenu détective, ce qui lui vaut le mépris des autres nobles, qui s'empressent toutefois de recourir à ses services au moindre problème. Ils se sentent concernés par les problèmes de leur temps et essaient d'aider les plus démunis, l'aspect sociétal du roman est intéressant. Les femmes n'ont aucune liberté tant qu'elles ne sont pas mariées, ce que déplore fermement notre intrépide, elle est prête à épouser tout homme qui la laissera libre et a failli se lier à Sir Peter, avant qu'un nouveau scandale ne vienne rompre ces nouvelles fiançailles. de nombreuses jeunes femmes ont dû foncer tête baissée dans de mauvais mariages pour échapper au joug de leurs familles. Lady Rose souligne toutefois que les convenances s'allègent un peu mais que ses parents sont hyper-traditionnels. Bien qu'officiellement fiancée, elle ne peut voir le capitaine sans être accompagnée de Daisy et de plusieurs serviteurs.

L'enquête est bien ficelée et prenante, plus complexe qu'au début de la série. On suit une fausse piste très prometteuse durant une grande partie du livre et une fois de plus c'est Rose qui a raison contre Harry. Il y a de nombreux morts, c'est un peu plus sanglant que d'habitude. J'apprécie beaucoup cette série pleine d'humour et je regrette qu'il ne me reste que le dernier épisode à découvrir.

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C'est avec beaucoup de plaisir que j'ai retrouvé l'univers de Rose.

Lady Rose coincée dans la haute société londonienne dans laquelle elle se sent à l'étroit, assaillie par les conventions, privée de liberté et d'indépendance. Mais elle est bien décidée coûte que coûte à mener sa vie comme elle l'entend. C'est sans compter sur sa malchance face au danger. Sa protégée est retrouvée morte et la voilà à son tour menacée.
Ses relations avec Harry, devenu son fiancé par convenance, reposent toujours sur des malentendus au désespoir de Daisy et Becket. Un je t'aime, moi non plus, qui tourne au comique. Jamais sur la même longueur d'onde bien longtemps.
Mais la jeune fille est intrépide, elle mène l'enquête comme une professionnelle entre invitations, bals et disputes avec Harry.

Ce tome 3 ne manque pas de rebondissements, d'enquête et d'humour. Un bon moment de lecture avec ce cosy mystery au coeur de la haute société londonienne du début du XXe siècle.
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Grâce aux enquêtes de Lady Rose, j'ai renoué avec le plaisir d'enchaîner les tomes les uns à la suite des autres. Je m'explique cette frénésie livresque par le lien affectif que j'ai développé avec les personnages et plus particulièrement avec une héroïne imparfaite mais terriblement attachante. Dans ce troisième tome, Rose va évoluer et enfin comprendre la différence entre prôner de beaux idéaux et effectivement oeuvrer pour qu'ils deviennent réalité…

Son évolution personnelle est donc probante même si Rose reste cette jeune femme têtue qui a une légère tendance à se mettre dans des situations difficiles sans réfléchir aux conséquences. Elle pourra heureusement de nouveau compter sur le capitaine Cathcart, que ses parents ont une légère et exaspérante tendance à convoquer au moindre problème. On a l'impression qu'ils ne peuvent rien faire sans lui quand il s'agit de leur propre fille…

Contrairement aux tomes précédents, M.C. Beaton entre rapidement dans le vif du sujet avec le meurtre de la nouvelle amie de notre héroïne. Une jeune femme à la grande beauté que ses parents semblaient prêts à vendre au plus offrant jusqu'à ce que la mort en décide autrement. Alors que Rose cherche par tous les moyens à rendre justice à Dolly, il semblerait qu'elle soit prise pour cible par le tueur de cette dernière ! le début des ennuis, mais pas d'inquiétude, l'entourage de Rose commence à être rôdé… et une solution pour la mettre en lieu sûr est très vite trouvée ! Mais cela sera-t-il suffisant pour protéger une jeune femme qui semble avoir le prodigieux talent d'attirer la mort autour d'elle ?

J'ai trouvé ce tome rythmé avec une enquête prenante qui ne traîne pas en longueur et qui suscite un certain nombre de questions dont on a hâte de découvrir, aux côtés des personnages, les réponses. M.C. Beaton nous réserve également quelques scènes d'action qui nous font sérieusement craindre pour la vie de lady Rose. Mais l'autrice n'en oublie pas pour autant d'introduire des enjeux personnels, notamment avec cette histoire de fausses fiançailles entre Cathcart et la jeune femme. Un stratagème destiné à éviter à notre héroïne un séjour aux Indes et une quête de mari quelque peu humiliante et fatigante. Mais délaissée par le capitaine, qui ne semble pas trop savoir sur quel pied danser avec elle, Rose pourrait être tentée de trouver un autre moyen de parvenir à ses fins et de compliquer, sans le vouloir, une situation déjà assez bien dangereuse…

La relation entre nos deux têtes de mule est toujours aussi addictive à suivre, Rose et le capitaine alternant entre échanges vigoureux, piques et volonté évidente de se rapprocher l'un de l'autre. Chose qu'ils auront tous les deux bien du mal à reconnaître, au grand désespoir de Daisy et de Becket qui rêvent de les marier afin de pouvoir eux-mêmes convoler en justes noces. Daisy se révèle toujours aussi débrouillarde dans ce tome bien qu'un peu moins présente. Elle m'a, en outre, semblé peut-être un peu dure avec Rose même si celle-ci peut être parfois agaçante, notamment par sa tendance à passer de rapports amicaux à des rapports employeurs/domestiques quand cela l'arrange…

Cette question des rapports entre les classes est de nouveau évoquée avec force tout comme cette question de l'indépendance féminine ouvertement revendiquée par Rose, bien qu'elle commence à réaliser que dans la société où elle vit, cela passe encore et toujours par le mariage. Quitte à passer d'une vie sous le joug de ses parents à une vie sous le joug d'un mari, autant bien choisir ce dernier non ? de fil en aiguille, de problèmes de communication en moments plus tendres et complices, on en vient donc à croiser les doigts pour que les fausses fiançailles deviennent réalité. Mais entre une lady têtue et un capitaine parfois maladroit quand il s'agit de l'aborder, rien n'est joué d'avance…

J'ai retrouvé avec plaisir Kerridge qui m'a beaucoup amusée, notamment avec sa manière bien à lui de pointer les excentricités et particularités des nobles, avant de conclure à son impossibilité irrémédiable de pouvoir un jour les comprendre. Mais heureusement, pas besoin de comprendre Rose et Cathcart pour avoir envie de suivre leurs aventures, leurs joutes verbales, leurs moments plus complices, et les enquêtes qu'ils mènent, en théorie en parfaite harmonie, dans les faits de manière plutôt chaotique, mais toujours avec succès. Et après tout, n'est-ce pas là l'essentiel ?

Divertissant et so british, Raison et sentiments confirme la capacité de M.C Beaton à proposer une série qui se savoure avec délectation en compagnie d'une bonne tasse de thé, corsée de préférence à l'image d'une héroïne qui n'a pas froid aux yeux !
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Joie de retrouver cette charmante Lady Rose, qui est encore plus engagée et peu soucieuse des règles que dans les tomes précédents. Cette fois, il y aura beaucoup de morts. Et ça commence par une jeune fille dont l'amitié est récente avec Lady Rose. La jeune faisait son entrée dans le monde, et le matin d'un bal, elle est retrouvée morte. Pensant que Lady Rose se serait vu confier des choses par la morte, l'assassin décide de supprimer également Lady Rose. Mais bon, la personnalité de Rose et ses protecteurs dont échouer les plans. Vers elle, en tous cas, parce que dit plus haut, il y a beaucoup de mort dans ce tome. La dynamique entre Rose et Harry est toujours aussi savoureuse. Et Daisy est de plus en plus éprise du bras droit d'Harry. Un tome qui se déguste et qui réjouit les yeux. Un vrai bonheur de lecture.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
" Vous savez, maugréa Rose en considérant pensivement Peter, resté à l'autre bout de la piéce, j'ai parfois envie d'épouser le premier venu juste pour avoir mon propre foyer et être libre.
- Ce serait une mauvaise idée, répondit Daisy. Un mari peut se révéler plus pénible qu'un père, aussi envahissant soit-il.
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Protégés par leur richesse et leurs titres, qui formaient une coquille aussi dure et étincelante qu’un œuf de Fabergé, les aristocrates vivaient en vase clos. A peine l’Angleterre, ce vaste monde où il était possible de mourir de faim, troublait-elle parfois leur vie de fatuité.
Un jour, horreur des horreurs, l’impensable se produisit. Un gouvernement libéral fut élu et s’empressa de faire voter des pensions de vieillesse, l’assurance maladie et des allocations pour les classes défavorisées. Il récidiva avec la journée de travail de huit heures, l’indemnisation des travailleurs, la gratuité des repas scolaires et des soins médicaux. Même le jeune Churchill, pourtant aristocrate, était devenu réformiste et clamait : « Nous voulons fixer un seuil en deçà duquel nous ne tolérerons pas que des gens vivent et travaillent. »
A de rares exceptions près, les aristocrates serrèrent les rangs comme jamais auparavant. L’idée selon laquelle la Chambre des communes était une assemblée de gentlemen avait fait son temps.
Il fallait reconnaître qu’ils avaient d’abord pris ce vent nouveau pour un agaçant courant d’air, comme lorsqu’un valet de pied négligent laisse la porte ouverte. Mais chaque matin, les journaux annonçaient de nouvelles réformes et, au-dessus des rognons du petit déjeuner, les voix élégantes s’exclamaient : « Et qui paiera ? Nous, bien sûr ! »
Il était évident que la faute en incombait à la gratuité de l’école primaire, introduite en 1870. Apprendre aux classes populaires à raisonner par elles-mêmes, voilà où avait été l’erreur.
Alors, en désespoir de cause, les aristocrates se raccrochèrent au snobisme et aux règles de l’étiquette qui seuls désormais leur permettaient de se distinguer de la plèbe.
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Lady Rose aime afficher des opinions progressistes et se croit proche des petites gens. Tant qu'elle n'en croise pas en tout cas.
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Une femme devrait disposer de la même liberté qu'un homme, déclara Rose.
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" L'homme dont la demande en mariage a été acceptée est tenu par le devoir de passer la plupart de son temps libre avec sa promise. Pas question de s'absenter pour un voyage à l'étranger alors qu'elle passe quelques semaines au bord de mer en Angleterre, sauf si elle en exprime le souhait. Ce serait un véritable "camouflet"... car cela signifie presque toujours que l'homme a été pris au piége et reviendrait volontiers sur sa demande s'il le pouvait."

Mrs Humphrey
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