La seule chose qu'on puisse reprocher à ce livre de
François Bégaudeau n'est pas de son fait, mais d'une lecture approximative faite par certains et qu'il corrige dans
Notre joie, son livre suivant.
Bon, à part ça, quoi? Mais oui, camarade bourgeois, comme disait Renaud, quand il était de gauche, il faut pouvoir reconnaitre ce que tu es, qui tu es, camarade bourgeoise. Tu es Paul ou Myriam de
Chanson douce de
Leila Slimani; tu as une morale inclusive, mais tu ne vois plus la lutte des classes; tu as oublié que les grèves et les syndicats n'ont pas pour but de t'emmerder, mais bien d'exprimer -légalement- des desiderata, et ceci pour ton plus grand confort, puisque cela permet d'éviter une révolution qui te verrait perdre tes privilèges, pour la plupart fruit des luttes sociales, en plus.
Excellent livre.