AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,29

sur 153 notes
5
4 avis
4
5 avis
3
8 avis
2
7 avis
1
2 avis

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Bon début, en lisant la première page j'ai tout de suite accroché. le style d'abord, moderne et original qui m'a d'emblée plu, et les longues descriptions des vacances d'un adolescent en Vendée dans les années 80, faisant étrangement écho à ma propre adolescence passée dans le département limitrophe. J'y ai reconnu toutes sortes d'impressions futiles de l'époque, Bégaudeau étant très fort pour capter et retranscrire les préoccupations des adolescents, les petits détails du quotidien d'une vie provinciale morne, seulement animée par les baigneurs le temps d'un été, les feux d'artifice des villages alentours, les auto-tamponneuses éphémères, les gaufres du soir, la plage, le camping, les cyclomoteurs, et le bar PMU avec son babyfoot qui rassemble la société des jeunes du coin.
Le problème c'est que ces descriptions et ces petits souvenirs ne tiennent pas lieu de décor à une intrigue ou une histoire en filigrane. Elles sont le sujet du livre.
Lorsqu'on arrive à la moitié de la lecture on commence à être agacé, à attendre un récit un peu plus consistant, quelque chose à se mettre sous la dent, n'importe quoi : un accident de solex, un dépucelage, une rupture… ? Mais non, il ne se passe rien, c'est le vide, l'ennui. C'est la Vendée en somme. Ce style littéraire qui épousait bien le langage d'un ado devient rapidement insupportable, l'auteur ne cesse d'employer les mêmes tournures et expressions qui finissent par nous saturer. On aimerait qu'il arrête ses effets d'écriture qui nous découragent d'une lecture déjà peu réjouissante.
La fin me laisse dubitative. Un semblant d'action apparait : une frayeur de l'ado qui pensait avoir été témoin d'un meurtre un soir de beuverie. Mais l'intéressé est à peine blessé, le quotidien retourne immédiatement à la normale et on peine à croire que ce soit ça, cette fameuse blessure. Elle doit sans doute être à chercher du côté de la métaphore, mais je ne me risquerai pas à l'exercice, étant pour ma part passée complètement à côté du livre, perdue dans une lecture devenue soporifique.
La blessure, la vraie ? Sans doute celle qui est infligée si vous achetez ce roman.
Commenter  J’apprécie          160
Eté 1986. le narrateur part en vacances avec ces parents avec une idée bien précise perdre son pucelage. Au bal du 14 Juillet, ces envies vont mal tournées. Arrivé à l'age adulte, la blessure est toujours présente.
Begaudeau est devenu depuis le formidable succès mérité d'"Entre les murs", la tête de turc de certains médias, et bien j'aime bien Begaudeau et je suis donc embété car si la première partie du roman m'a beaucoup plu (formidables rappels de souvenirs), j'ai malheureusement complétement lâché prise dans la deuxième moitié. Les interrogations de jeunesse sont très bien rendu (surtout si on est un garçon), l'écriture est juste, mais je n'ai pas d'explications rationnelles si ce n'est peut-être le choix de l'imaginaire vers la fin pour justifier ma déception .
N'empêche malgré cela, Begaudeau est vraiment un auteur intéressant.
Commenter  J’apprécie          130
"Ils m'entraînent au bout de la nuit
Les démons de minuit ../.. "
Ca, c'est pour le jeune protagoniste de ce roman.

"../.. M'entraînent jusqu'à l'insomnie
Les fantômes de l'ennui"
Ca, c'est pour moi, le lecteur !

Je suis né en 1956, alors c'est facile en 1986, année des aventures de ce puceau, je titrais la trentaine et en plus je n'ai que provisoirement mis les pieds en Vendée, c'est dire !
Vendée où à en croire ce jeune homme, il n'y a de toutes façons que des ivrognes, des débiles mentaux et des dégénérés.
Non franchement, je me suis ennuyé à la lecture de ce roman et c'est vraiment parce que je déteste abandonner un livre que je me suis trainé jusqu'à sa fin. Je ne sais pas si l'auteur a vécu ce qu'il nous narre à travers son héros mais cela fleure le parisianisme, une fois de plus.
Car enfin, ce jeune accumule les poncifs : les bars, le babyfoot, la fille facile, les potes illettrés… Mais tout cela reste bien propret pas de termes salaces, par de visions ou de relations pornographiques avancées comme en ont tous les jeunes, à ces époques au moins !
Juste un cinéaste et sa copine pour mettre un peu de sel dans cette mer d'huile à bronzer !
Un monologue répétitif et plat, quelques petites saillies humoristiques et on est réédité en Folio/Gallimard, elle est pas belle la vie !
Commenter  J’apprécie          61
déçue!!!

j'avais décidé de poursuivre mon exploration des éditions verticales... en redécouvrant cet auteur dont j'avais bien aimé entre les murs ;-)

ben... d'abord j'ai failli arrêter la lecture assez vite, le style m'énervant au plus haut point... et puis l'histoire, on attend l'événement qu'on nous promet depuis le début et qui n'arrive jamais :-(

le gars de 15 ans qui n'a qu'une idée en tête, se dépuceler, ça ressemble à un roman initiatique au thème pas franchement original sauf que ça n'en est pas un, bref, j'ai pas aimé, même si je l'accorde, il y a quelques formules franchement sympathiques que j'ai adoré ;-)
Commenter  J’apprécie          20
Une premiére partie remarquablement tenue , avec une histoire captivante , des personnages trés bien esquissés . Et puis .... Que cette seconde partie est ratée . Là ou les mots étaient remarquables , survient des longueurs , de l'ennui , on décroche et c'est dommage ...
Commenter  J’apprécie          20
Mon enthousiasme pour ce livre s'est réduit au fur et à mesure, jusqu'à devoir me forcer à le terminer... Pourtant, j'ai aimé un temps cette narration à la première personne qui nous plonge dans les années 80, avec de nombreuses références culturelles, ce style direct et simple, toute cette galerie de personnages... qui ont fini par me lasser au bout d'une centaine de pages, sans que je me l'explique vraiment.
Une déception une vraie
Commenter  J’apprécie          10
A début j'ai pensé à un genre de "petit Nicolas" pour ados. Une théorie de personnages caricaturaux autour de la drague avec d'un coté, celui qui réussit, celui qui prend des vents, celui qui ne sait pas faire et , de l'autre coté, les filles faciles, les pimbeches , etc ,etc.
Le tout agrémenté de références aux années 80 : Lionel Ritchie, les Bangles, les raquettes Donnay, les cycles Motobécanes : bref ce qui est convenu d'appeler "name dropping".
C'est sympa, voire amusant jusqu'au passage ou l'auteur nous emmène à gloubi boulga que j'ai pas su digérer. J'en suis resté vers la page 120 sans volonté d'aller au delà.
Commenter  J’apprécie          00


Lecteurs (292) Voir plus



Quiz Voir plus

L'amour (François Bégaudeau)

Quelle est la grande passion de Jacques Moreau ?

Les fléchettes
Les girouettes
Les maquettes

17 questions
4 lecteurs ont répondu
Thème : L'Amour de Créer un quiz sur ce livre

{* *}