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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il serait injuste de réduire "La blessure la vraie" à un roman générationnel. Certes, les filles s'habillent comme Madonna, les radiocassettes diffusent la musique de Cyndi Lauper, Téléphone ou Kim Wilde, les héros sportifs s'appellent John McEnroe, Bernard Hinault mais cette évocation des années 80 n'est en rien nostalgique.
François, dit « le Nantais », a 15 ans durant l'été 86 et « ne l'a toujours pas fait ». Il se lance alors un défi : perdre sa virginité pendant les grandes vacances, juste avant de rentrer au lycée ! À partir de cet ultimatum, l'auteur réussit à créer un suspens digne d'un thriller, on tourne les pages avec cette question obsédante en tête : François sera-t-il toujours puceau à la fin de l'été ? !
Grâce à un vrai sens du dialogue et à un travail remarquable sur l'oralité, l'auteur y saisit avec beaucoup de justesse les émois et les interrogations de cet âge dit ingrat, en portant un regard toujours tendre sur ses personnages. Coup de coeur de février 2012
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Un été entre ados là où l'auteur a grandi, près de la Faute sur mer dont les digues (fameuse aujourd'hui pour avoir lâché) effraient déjà quelques uns.
Le style est rapide, drôle, vif comme les pensées du narrateur. Mais je me retrouve comme un véritable idiot : de quelle vraie blessure s'agit-il ? J'ai l'impression de n'avoir pas compris le livre.
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Avec beaucoup d'humour, de dérision et de subtilité, François Begaudeau nous emmène dans les années 80 pour nous raconter le mois de juillet 86 de son narrateur (François...), quinze ans, communiste révolutionnaire et rêveur, en vacances comme tous les étés dans son petit village de Vendée où il retrouve ses amis et ses habitudes : la drague, la plage, les kro et le flip... Cette année, notre narrateur est obnubilé par les filles et le sexe persuadé que cet été 86 sera pour lui l'été de la première fois.
Les 2/3 du roman m'ont enthousiasmé et j'ai souvent ri et souri. François Begaudeau rend très bien l'ambiance années 80, le punk rock, le style Madonna etc.. Mais j'ai fini par me lasser et la fin m'a déçue.
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Le livre dont je n'ai pas compris la fin !

Nous sommes en juillet 1986 et le narrateur, un Nantais de 15 ans, revient passer les vacances à Saint-Michel-en-L'Herm, en Vendée, avec ses parents, sur les lieux de son enfance.
Il aime le foot, le tennis et la littérature. Il est plutôt du genre fort en thème et dénote légèrement avec ses potes de village.
Il a déjà embrassé des filles mais cet été, son objectif est de coucher. Hors de question pour lui de rentrer en seconde sans l'avoir déjà fait !
Seulement, ce n'est pas gagné d'avance car notre narrateur n'est pas un tombeur de ces dames. Il joue plutôt dans la deuxième division de l'amour, comme il dit ,et doit se contenter des filles dont ses copains ne veulent pas, celles à qui on donne seulement du 11 ou 12/20.
Ah oui, à l'époque, les gars notent les filles et celles qui n'atteignent pas la moyenne sont des cageots ou des boudins (que de souvenirs ! ;-))
Ambiance adolescence avec les hormones qui travaillent à plein tube, vu du côté des mecs.

Dès le départ, on suppose que le roman est autobiographique, sans en être bien sûr pour autant.
Le prénom du narrateur n'est jamais cité.


J'ai été séduite dès le départ malgré le style particulier de l'auteur (fréquentes incursions dans le futur, comme des prémonitions, ponctuées à chaque fois de "je vois ça d'ici', absence récurrente de ponctuation à l'intérieur des phrases, jusque dans le titre, incroyable) parce que plein de détails m'ont rappelé des souvenirs et parce que c'est très drôle.
On se repasse les tubes anglo-saxons de l'époque grâce aux nombreuses paroles de chansons (le narrateur a une moyenne de 17,1 alors il les comprend toutes !) glissées dans la narration.
Les expressions de l'époque sont légions et font mouche.

Ambiance virées au bar du coin, avec le baby et les Kro qu'on descend, les mobylettes qui pétaradent pour frimer, les auto-tamponnantes au Luna Park et les bals du 14 juillet pour emballer les filles (la couverture est tout à fait dans le ton).
Les filles, il y a celles du coin, celles du villages, les copines d'enfance et les nouvelles, les vacancières.

L'auteur use, et abuse un peu, des mêmes gimmicks littéraires que l'on retrouve tout au long de son récit.
Ainsi, la mère Baquet ou bien le virage dit de Joséphine, où ladite s'est jetée sous un camion par dépit amoureux, reviennent comme des petits refrains.
[...]
Mais... et cette histoire de blessure ? de vraie blessure ?
Et bien... je vous avoue humblement que je suis restée perplexe face à ce titre et à cette histoire de blessure affichée pourtant dès la première page du livre, et dont on attend tout au long du livre une explication

suite sur mon blog, merci
Lien : http://linecesurinternet.blo..
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Des remarques amusantes et des situations poches de mon vécu à la fin des années 80... mode, musique, bals de village... Et un gosse plein d'enthousiasme "caché" ou retenu...
Certes il n'y a pas d'histoire au sens propre, mais les impressions et les réactions sont bien celles d'ados : ceux du village et ceux qui viennent "pour l'été"!
On pourrait adapter ce texte à une BD... pourtant je n'ai pas réussi à aller au bout, ou en le survolant... trop d'infos dans un scénario qui s'enlise... dommage!
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L'univers de l'adolescence est justement rendu. Des sensations oubliées reviennent dans
les descriptions de l'humeur d'un groupe fait d'individus différents mais mus par un même objectif collectif: passer à l'age adulte chacun à sa manière.
La fin du roman, magnifiquement écrit, m'a fait penser à l'univers onirique de Vian dans l'herbe rouge.
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Roman sur l'adolescence de François qui cherche à perdre son pucelage le plus vite possible et planifie toutes ses vacances en fonction. L'époque et l'ambiance sont bien retranscrites mais le roman n'est pas exempt de défauts. L'auteur a beaucoup de tics, des phrases ou des expressions reviennent et cela finit par me fatiguer. Par exemple, le François en question va nous parler du virage où est morte une femme plusieurs fois sans vraiment que ça présente un intérêt. La manière dont les soirées alcoolisées sont racontés ne m'a pas convaincu (notamment les blancs dans le texte pour simuler les blancs du narrateur...). Ce roman m'a paru trop long et la fin ne m'a pas plu (ni marqué, je l'ai déjà oublié...) malgré l'atmosphère des ados des années 80 (et la drôlerie avec laquelle est évoquée l'engagement communiste du François en question).
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J'ai mis beaucoup de temps à rentrer dans l'histoire. Pour être honnête, je me demande si je n'ai pas commencé à trouver l'histoire intéressante au ¾ du livre..
L'histoire n'est pas très dynamique, c'est un fait, mais je pense que le style de l'écriture y est aussi pour quelque chose. En effet, les phrases sont assez longues (en soit, ça ne me dérange pas, j'en suis moi-même adepte), mais surtout, la ponctuation n'est pas très présente. Il manque beaucoup de virgules pour rendre les phrases plus souples et plus digestes.
J'ai été un peu déçue, je m'attendais à plus de sentiments. Je n'ai pas trop accroché au roman.
Désolée Mr Begaudeau, j'ai été ravie de vous rencontrer au Salon du Livre, je vous apprécie beaucoup, mais le roman lui, un peu moins…
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