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3,14

sur 384 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Une vie sans fin, un puits sans fond, un ennui insondable, un livre sans intérêt… Bref, vous l'aurez compris, ce Beigbeder et moi ça fait pouah ! Et pourtant, sortant tout juste d'une “pause lecture” assez conséquente, je pensais naïvement avec cet auteur m'y remettre de façon légère, l'air de rien, finger in the nose, tranquille peinard, à la fraiche, décontractée du gland (bon ok je sais, j'exagère, mais quoi alors à la fin, on n'a plus le droit de se marrer un peu ?)

Quoi qu'il en soit, rien ne s'est passé comme prévu et puisqu'il faut bien parfois appeler un chat un chat, je vous le dis franchement, je me suis fait bien bien (mais bien) chier avec ce roman. Et c'est rien de le dire... Au début (genre les 5 premières pages, pas plus) j'ai pensé que tout allait glisser et m'entraîner vers un petit truc à la Beigbeder comme j'aime bien de temps en temps, états d'âme, bulles de champagne, poudre blanche et reflet dans le caniveau. J'ai vite déchanté mais j'ai quand même tiré ma peine jusqu'au bout et accompagné l'auteur dans sa quête d'immortalité. Eh oui, ça y est, ce cher Frédéric décide d'arrêter de se foutre en l'air et, tel un bon petit soldat bobo-bio, il se lance dans un mode de vie ‘healthy' à base de jus d'épinard, poudre de spiruline, graines de chia et cours de pilates. Ouais attention, je vous préviens, on entre ici dans le monde merveilleux du sans gluten vegan sans sel sans sucre sans tabac sans alcool sans gras et sans OGM. Pour en savoir plus sur le sujet, n'hésitez pas à consulter n'importe quel magazine de presse dite “féminine” (ai-je besoin de dire ce que je pense de cette appellation ?) de n'importe quel mois et de n'importe quel pays, je suis certaine que le mot “healthy” y figure au moins une fois à chaque fois. Youpi j'ai envie de dire (pour Beigbeder), son livre est peut-être supra chiant mais au moins il est pile dans la tendance.

Ok d'accord avec ce blabla green detox j'exagère un peu (encore) mais c'est pour vous poser le décor. Alors pour résumer sans blablater, voici le pitch : FB devient père une seconde fois et prend soudainement conscience de sa mortalité. Avec sa fougue habituelle il décide de lutter contre l'inéluctable et se lance dans un tour du monde à la rencontre des plus imminents spécialistes du jeunisme. Chirurgiens, chercheurs, professeurs, docteurs, tout ce que vous voulez. Et chacun y va de son petit couplet scientifico-savant, vulgarisé certes mais néanmoins mortellement ennuyeux. Un comble n'est-ce pas quand on parle de quête d'immortalité ?
Donc voici un bon conseil - le mien en l'occurence - si vous voulez vivre plus longtemps (ou moins perdre votre temps en tout cas), ne lisez pas ce livre. Oui c'est facile comme pirouette mais je suis fatiguée du cerveau en ce moment (c'est vrai en plus, ma dernière prise de sang révèle que je suis au bord de l'anémie et le complément en fer que m'a prescrit mon médecin me rend malade, yeah c'est la fête ^^). Pour finir, j'espère sincèrement que ce n'est pas avec ce livre que Beigbeder espérait devenir immortel...
Lien : https://tracesdelire.blogspo..
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Joli fantasme que de ne jamais mourir. Et plus encore en regardant ses enfants grandir. Frédéric se lance à la recherche de sa propre éternité en consultant les plus grands scientifiques en génétique et les experts du vieillissement.

Mais la vie éternelle, cela peut devenir un peu long… comme ce livre qui n'en finit plus. Alors que plus court, plus incisif il eut été probablement bien plus convainquant.
Lien : http://noid.ch/une-vie-sans-..
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Me serais-je trompée sur le compte de Frédéric Beigbeder ? C'est une question que je me suis plusieurs fois posée et à laquelle je ne parviens décidément pas à répondre, tant il suscite en moi de sentiments contraires... Mais reconnaissons-lui au moins une chose : c'est un cas.

Violemment irritée par l'histrion télévisuel, accablée par la piètre qualité de l'un de ses films - était-ce 99 francs ? -, je ne pensais pas pousser plus loin la découverte de ce personnage. Mais à ma grande surprise, j'ai été littéralement envoûtée par l'un de ses romans d'inspiration autobiographique, Un roman français, que le hasard avait mis sur mon chemin. Au point d'avoir tenté la lecture d'un autre de ses livres, Windows on the world, qui confirma le charme que l'écrivain exerçait sur moi. Contre toute attente, Frédéric Beigbeder y donnait libre cours à une sensibilité, voire une intelligence, que le personnage public prenait un malin plaisir à camoufler sous le masque d'une exaspérante désinvolture.

C'est donc confiante et pleine d'enthousiasme que j'entamai la lecture de son dernier opus, dont le sujet était plus qu'intrigant : pensez donc, Beigbeder en quête d'immortalité ! C'est que ce jeune père - quoique ayant découvert les joies de la paternité sur le tard -, confit d'amour pour sa fille, incapable de lui refuser quoi que ce fût, tétanisé devant l'angoisse que celle-ci exprimait de voir ses parents disparaître un jour, lui fit la promesse que la mort ne passerait pas par lui et qu'il serait le premier immortel de l'humanité. Après avoir pris un tel engagement, ne restait qu'à trouver les moyens de l'honorer...
De ce que j'avais pu entrevoir entre la quatrième de couverture et un rapide feuilletage du livre, l'écrivain explorait ce thème avec un humour réjouissant - quoique un peu potache, je vous l'accorde. En outre, je me suis très vite aperçue qu'il avait fait pour mener à bien son projet littéraire, sinon existentiel, des recherches assez poussées sur le transhumanisme et les derniers «progrès» en matière de lutte contre le vieillissement.

Plutôt intéressant comme approche. Sauf que... voilà que le publicitaire friand de formules clinquantes avait repris le dessus. A défaut de Faust, j'avais le sentiment ici d'avoir plutôt à faire à Dr Jekyll et Mr Hide ! Où était donc passé l'homme sensible et sincère que j'avais débusqué dans ses précédents ouvrages ?
Une déception d'autant plus grande que le motif se doublait de considérations sur la parentalité d'une terrifiante mièvrerie. Car la grande découverte de Beigbeder, au bout du compte, n'est pas le secret de la vie éternelle, mais celui du bonheur de regarder grandir ses enfants. Oh ! come on, Fred ! On n'en fait pas tout un livre, on garde ce type de considération pour soi, sauf à vouloir faire fuir ses lecteurs !

L'homme ayant du savoir-faire, j'ai néanmoins poursuivi ma lecture, concédant ici ou là un sourire. Et j'avoue que la fin ne m'a pas déplu. le second degré l'emporte alors franchement et la représentation grandguignolesque des intelligences artificielles qu'il propose autour du personnage de sa fille ne manque ni de sel ni d'à-propos.
Disons que Beigbeder aura réussi à me rattraper par la manche. Cela suffira-t-il à m'inciter à lire son prochain roman ? C'est bien possible...



Lien : https://delphine-olympe.blog..
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Quel ennui !

Je me suis accroché, j'ai essayé de suivre Beigbeder et sa fille dans ses pérégrinations entre Genève, Paris, Tel-Aviv mais l'ennui était le plus fort.

J'ai fini par lâcher l'affaire. Beigbeder a écrit pas mal de livres amusants mais ce reportage savant ne lui sied guère. Il est à contre-emploi dans ce travail de Candide du transhumanisme.

Bref, il y a beaucoup mieux à lire...
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Abandonné après 20%.....no comment :-(
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c'est léger, plein d'humour et d'irrespect. ça se lit sans faim et vite et on apprend de petites choses. Certains chapitres sont constitués de simples listes ou même du code de l'ADN: ACGT répété sur deux pages. et puis ça se termine bien : inutile de rechercher l'immortalité, vous l'avez déjà en profitant chaque jour de la vie avec vos enfants.
Parfait pour attendre chez le dentiste (les chapitres sont très courts).
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Quelle corvée. Quelle douleur. Quelle plaie que ce "roman" ! Mélange hybride d'autobiographie déguisée et d'anthologie de la recherche sur la longévité humaine, "Une vie sans Fin" est le premier roman de Beigbeder à me décevoir. Adepte de son acidité et de son cynisme, mais aussi de sa philosophie, j'ai été surpris de le voir écrire quelque chose d'aussi lénifiant et sirupeux. Ecrire un roman sur l'amour paternel, belle idée, écrire un essai sur les progrès scientifiques liés à "l'immortalité", très intéressant. Mais pour moi, le mélange des deux ne fonctionne pas, encore moins sous le déguisement d'animateur télé que Beigbeder donne à son personnage principal pour parler de lui-même. Bien sûr, il reste fidèle à certaines de ses thématiques, à commencer par la terreur qu'il a de vieillir, perceptible à travers la plupart de ses romans. Mais cette nouvelle occasion qu'il s'offre pour explorer ses angoisses et ses joies s'avère sans subtilité et pratiquement dénuée d'intérêt tant son propos est superficiel. Répétitif ("mes filles ont toute la vie devant elles", "Leur longévité ne peut être remise en question", "Elles seront là bien après ma mort" et autres énoncés similaires), il noie le sujet de son roman dans des paragraphes et des chapitres inutiles et ennuyeux. 350 pages dont moins d'un tiers est utilisé à bon escient et le reste se perd dans un verbiage dénué d'intérêt comme de poésie. Les habitués de l'ironie de Beigbeder l'y retrouveront difficilement, peut-être certains parents auront-ils plus d'empathie et de compréhension pour son propos ? En tous cas, l'intérêt général de cette oeuvre m'échappe et passer les cent premières pages s'est avéré bien pénible. Peut-être à relire dans dix ans, avec un autre regard ? Mais dans dix ans, c'est son propos scientifique qui sera dépassé... Une étoile perdue pour le style, une autre pour la cohérence du propos, la dernière pour l'ambiance générale et la qualité médiocre de la reliure-couverture (derrière la jaquette). Deux étoiles, pour le propos scientifique et la réflexion philosophique qui resurgit par moment.
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Pas inintéressant par moment. Pas passionnant non plus. Dispensable sans doute. Plaisant parfois. Bon, voilà un commentaire bien vague. Mes passages préférés ? Les conversations avec le robot de compagnie acheté aux Japonais. C'est encore lui le plus percutant. Haha.
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Difficile d'être percutant en avalant du jus de céleri.

Le Beigbeder d'antan séduisait mon âme adolescente à coup de cynisme trash (99 francs) et de frasques anales (L'amour dure trois ans). La vingtenaire planplan s'émoustillait alors des récits du bad boy cheveux Monseigneur du Parfait Gendre d'Artagnan.

La trentenaire plus sharp, mais non moins romantique, ne parvient plus a éprouver la même hilarité dans la culotte, ni la même frustration/culpabilité/envie, face au spectacle d'un quinqua troncheur d'étudiantes.
La tendresse paternelle, théâtralisée et tapageuse, donne un peu la gerbe.

Et la satyre, quelques fois rigolote, mais le plus souvent bâclée, d'une époque végane et chiante reste trop souvent cela - sans chaire et chiante.
Ces 350 pages sont une succession d'interviews demi-mondains des gourous du "healthtech" maladroitement reliées entre elles par le portrait trop véridique d'un auteur insipide au style et à la pensée digne de Marie-Claire spécial cellulite, qui peine à être sauvé par une autodérision vrai.

Plus ça avance, plus on s'ennuie, et on termine surtout parce que c'est facile, et surtout pas dérangeant, à lire.
Et puis on se dit qu'on va peut-être apprendre quelque chose (non).

Conclusion:
Hero vrai macho faux romantique -> beurk.
Chroniqueur flasque et gentil -> bof.
Rapporteur scientifique nul -> courage, fuyons.

Je ne sais pas si c'est moi ou si c'est le BB qui a prit un coup de vieux.

Un morceau de bravoure quand même: "HITLER=MOZART"


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Petite déception pour la petite fan de Beigbeder que je suis. Je possède tous ses livres et je dois ne pas en avoir lu seulement un ou deux dans le tas. Et pourtant, Une vie sans fin ne m'a pas autant plu que les précédents.

Dans ce nouveau roman futuriste, on retrouve un Frédéric Beigbeder qui nous parle de lui et de sa famille, contrairement à ses nombreuses autofictions. On fait la connaissance de sa femme Léonore et de leurs deux filles, Romy et la dernière petite Lou. le début très actuel de cette lecture a déclenché mon enthousiasme; j'ai adoré les réflexions de l'auteur sur notre époque. Mais après ce début amusant et intriguant, suit ce qui m'a déçue. Frédéric Beigbeder redoute de mourir. Chez lui, cela fini même par tourner à l'obsession. Au point où il décide de faire des séjours dans plusieurs cliniques (detox etc) à Paris, Jérusalem, Autriche, New York, Boston pour finir en Californie. À chaque endroit, il rencontre une personne du milieu médical avec laquelle ils auront un long échange sur le renouvellement de cellules, le clonage, les changements possibles dans l'ADN humain et la robotisation. Frédéric Beigbeder sera accompagné tout le long de son périple par sa fille de 10 ans, Romy, et le robot Pepper qu'il lui a offert pour lui tenir compagnie. Un robot doté d'une intelligence artificielle et d'un écran sur sa poitrine.

Le contexte est intéressant, mais ne valait pas autant de pages. Je me suis souvent perdue dans les longues explications aux termes médicaux. Page 286, l'auteur écrit: « J'avais le nez dans mes photocopies d'articles de revues scientifiques et de bouquins dont je faisais semblant de comprendre le charabia« . À plusieurs reprises, je me suis retrouvée dans le même état en lisant Une vie sans fin. Je n'en reviens pas de dire ça à propos d'un bouquin de Frédéric Beigbeder, mais terminer cette lecture fut un supplice..

Toute l'histoire tourne autour de la recherche de l'éternité de l'auteur qui finira par se rendre compte que le plus important c'est de profiter de sa famille, maintenant. J'ai malheureusement trouvé ce roman sans grand intérêt, et même si l'on y retrouve sa plume spontanée avec une touche d'humour, je préfère Frédéric Beigbeder dans des registres plus sentimentaux et humains, tels que L'amour dure trois ans ou Un roman français.
Lien : https://lebloglitteraire.com..
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