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3,14

sur 384 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  

Dernier roman de Frédéric Begbeider, on sent dès les premières pages que l'il a retrouvé une partie de son punch, punch qui avait disparu progressivement dans ses livres précédents, en particulier dans Oona & Salinger.

Il n'est jamais aussi fort que lorsqu'il se met en scène dans ses romans.

On s'ennuie cependant un petit peu au fur et à mesure du roman malgré quelques tournures percutantes qui nous rappellent que c'est Begbeider qui écrit.

Au final un roman agréable à lire sans être grandiose.


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Étant dingue du style de Frédéric Beigbeder, je me devais de lire ce livre pour dire d avoir lu sa bibliographie complète.

Habituée à son style acerbe, à son humour, à ses tournures de phrases, je dois avouer que ce livre m a déçue. Loin de "99F", de "l égoïste romantique" ou d "au secours pardon ", ce roman m a semblé fort long, avec des informations qui s enchaînaient et que mon cerveau n arrivait plus à assimiler tant cela était scientifique, technique et trop précis.

Je comprends que je sujet méritait autant de minutie, mais cela était plombant.

Pourtant, au début de livre, lorsqu il rencontre Lenore, je pensais vraiment retrouver sa plume. Mais cela a été de trop courte durée.

Une déception, même si le livre n est pas mauvais en soi. Peut être n ai-je juste pas adhéré au sujet, trop vaste et couru d avance ?
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La mort de la mort
Enquêtant sur les recherches menées pour prolonger la vie, Frédéric Beigbeder nous livre par la même occasion les recettes pour prolonger le roman. Vertigineux!

Quatre ans après Oona & Salinger, voici Frédéric Beigbeder de retour avec Une vie sans fin. Un roman qui n'a pas de fin non plus, mais plusieurs débuts. Il y a d'abord une question de sa fille Romy et la promesse, un poil présomptueuse, qu'il va falloir essayer de tenir :
« — Papa, si je comprends bien, tout le monde meurt? Il va y avoir grand-père et grand-mère, puis ce sera maman, toi, moi, les animaux, les arbres et les fleurs?
— T'inquiète pas chérie, lui ai-je répondu, à partir de maintenant, plus personne ne meurt. »
Il y a ensuite la carrière d'animateur de l'auteur, organisant une émission autour de «La mort de la mort» avec des sommités telles que Laurent Alexandre, Stylianos Antonarakis, Luc Ferry, Dimitri Itskov, Mathieu Terence et Sergueï Brin de chez Google et qui va donner envie d'approfondir le sujet. Il y a enfin l'histoire familiale, qui ne peut laisser indifférent : « Cette année, ma mère a fait un infarctus et mon père est tombé dans un hall d'hôtel. J'ai commencé à devenir un habitué des hôpitaux parisiens. J'ai ainsi appris ce qu'était un stent vasculaire et découvert l'existence des prothèses du genou en titane. J'ai commencé à détester la vieillesse: l'antichambre du cercueil. »
Curiosité intellectuelle, peur de la mort qui s'intensifie après la cinquantaine, mais surtout volonté de relever un défi vont donc pousser le narrateur de ce livre, Frédéric Beigbeder, à enquêter, à voyager, à confronter les opinions et à trouver des réponses. Il nous explique qu'en démarrant cette enquête sur l'immortalité de l'homme, jamais il n'aurait imaginé où elle le mènerait.
Disons d'emblée qu'il en va de même pour nous, lecteurs, et c'est bien ce qui rend l'ouvrage passionnant. Si l'on ne ressort pas immortel de cette lecture, on aura pour le moins appris des tas de choses sur les manipulations génétiques, sur le séquençage du génome, sur la vie augmentée, aidés non seulement par le talent de vulgarisateur de l'auteur, mais aussi par le rôle de cobaye qu'il n'hésite pas à endosser. Quand, par exemple, il part en Autriche régénérer son sang en intraveineuses guidées par laser ou quand il décide de conserver ses cellules souche. Chapitre après chapitre, il va finir pas nous convaincre qu'effectivement les limites sont «repoussables» et que la science avance à grands pas.
On y voit aussi un homme décidé à tirer un trait sur les excès passés. Aux nuits parisiennes, il préfère l'air vivifiant de la Côte Basque où il est désormais installé. Il a démissionné de Canal+ et de la direction du magazine Lui. Sans dévoiler la fin, on pourra dire qu'il débouche sur une nouvelle vie avec une troisième épouse et deux filles.
Encore deux remarques en guise de conclusion. La construction de ce roman répond aussi à un souci d'explorer de nouvelles voies avec le souci d'augmenter là aussi les dimensions du livre, au propre comme au figuré. Comme dans les guides pratiques, on y trouve aussi des listes, des citations ou encore des compte-rendu médicaux. Cela pourra dérouter les puristes, mais cela donne à mon sens un attrait supplémentaire à cette course contre une fin qui n'est plus aussi sûre.
Lien : https://collectiondelivres.w..
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De Frédéric Beigbeder, tu ne connaissais que cette image de dandy lettré et un peu fantasque qui circule dans les médias… Se fier à l'image que les gens projettent d'eux n'est sans doute pas la meilleure manière de les aborder. Tu ne connaissais donc pas l'auteur, puisque tu ne l'avais jamais lu. Et tu dois dire que tu ne sais trop maintenant comment organiser ta pensée et tes réactions face à cette première rencontre, via ce livre, écrit sous la forme d'une pseudo auto-fiction. Dans ses premières pages, ce roman a été un véritable régal de lecture, puis s'est avéré un tant soit peu ennuyeux, puis complètement loufoque et extravagant, pour enfin t'arracher deux larmes à la toute dernière page… le pitch ? Tout commence alors que le narrateur promet à sa fille qu‘à partir de maintenant plus personne ne meurt, et surtout pas lui, son père. La cinquantaine, les ennuis de santé de ses parents, tout lui donne en effet des raisons de s'inquiéter. Se sentir vieillir est un drôle d'événement à intégrer. Sa notoriété permettant les rencontres, il entreprend donc un périple médical et scientifique, le menant de Genève à Jérusalem puis aux Etats-unis, afin de devenir immortel, ou du moins réussir à prolonger au maximum sa vie. Un périple dans lequel il va entraîner sa fille de dix ans, Romy. Et c'est là que Frédéric Beigbeder est le plus fort, lorsqu'il parle du lien qui unit son narrateur à cet enfant, leur complicité manifeste, puis à Léonore, cette femme qu'il croise en Suisse, veut très vite épouser, et avec laquelle il désire avant tout faire un autre enfant. le narrateur/Frédéric Beigbeder se pose plein de questions, nous livre tout un tas de données scientifiques (véridiques) mais dévoile aussi tout un tas de fantasmes (vrais ou faux) sur l'immortalité. L'accumulation de données scientifiques a par moments eu raison de ta concentration et de ton enthousiasme pour ce livre, ainsi que le délire dans lequel l'auteur nous emmène peu à peu. En effet, au moment où Pepper (le robot ultra perfectionné venu du Japon) devient le compagnon de jeu de Romy, tout part un peu en cacahuète dans cette histoire, même si tu as bien ri des situations cocasses et des réparties dudit robot. le roman se targue aussi de quelques visites éclairs dans le futur et la science-fiction… D'autres lecteurs seront peut-être agacés de la présence récurrente de noms célèbres, notoriété de l'écrivain oblige. Tu es passée très vite dessus, n'étant pas très friande, toi, de révélations croustillantes sur les célébrités. Au final, Frédéric Beigbeder se révèle terriblement attachant et sincère dans les pages de ce livre, se mettant en scène avec humour et dérision, n'ayant aucunement peur du ridicule et pratiquant constamment l'auto-critique. Et de tout le fatras versé dans cette histoire, de toute cette bataille contre l'idée de trépasser bêtement comme tout le monde, de cette lutte (et même de l'ennui généré par cette lutte), émerge l'image d'un homme que l'on a soudain envie de mieux connaître et de mieux aimer. Certains en parlent déjà comme DU livre de la maturité de Frédéric Beigbeder.


Lien : https://leslecturesdantigone..
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Beigbeder par Beigbeder pour Beigbeder. C'est un peu ce que je retiens de ma lecture de cette « autofiction » de Beigbeder, une autobiographie à peine déguisée. le début était très bien parti, surtout avec une belle et intelligente critique des réseaux sociaux et une théorie pertinente sur le « selfisme ». Ce roman c'est surtout Beigbeder qui change, lui qui vieillit et qui a peur de sa mort. À travers Frédéric le voilà à plus de cinquante ans, amoureux et père de deux enfants faisant la promesse à sa fille qu'à partir de maintenant plus personne ne mourra. Ce roman c'est Beigbeder entre fiction et réalité, entre ses considérations narcissiques et ses angoisses de jeune père. Frédéric animateur du « chemical show » a démissionné et change de vie. Finit les sorties, les boites, les night-clubs, la défonce. Bonjour les promenades du dimanche, les câlins et tout ce qui fait de lui un homme comme les autres. Frédéric a peur de mourir. Il ne veut pas que sa famille disparaisse et explore toutes les options dont la science dispose pour rajeunir. Entre fiction et science-fiction, Frédéric est névrosé et touchant, il tente toutes les expériences pour s'assurer de vivre plus vieux. Grâce à lui on apprend des choses et on s'aperçoit que la science avance vite, l'éternelle jeunesse sera-t-elle bientôt à notre portée?

Un sujet intéressant présenté avec beaucoup d'humour et beaucoup d'intelligence. Peuplé de petites notes sexy et salasses, je passais un bon moment. J'ai par contre moins accroché à la seconde partie du roman car je ne voyais pas le but de ce roman à part continuer dans le défilé de rencontres et de discussions à propos du traitement de l'ADN, des études des gènes et du sang et de la possibilité ou non de rajeunir nos cellules et de vivre plus longtemps.

Lire Beigbeder c'est comme si on lisait un journal intime, comme si l'auteur nous parlait directement à nous, sans tabou, en toute transparence comme à un ami ou à un confident. On appréciera la lecture pour son cynisme, sa philosophie, son humour même si le roman est un peu long et qu'on voit mal où l'auteur nous emporte.

En tout cas, si rire permet de vivre plus temps, j'ai rajeunit en lisant ce bouquin.
Lien : https://eemmabooks.wordpress..
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Dans son nouveau récit d'auto-fiction, nous découvrons un narrateur qui ressemble à Beigbeder, sans l'être tout à fait. Ayant voulu rassurer sa fille inquiète, le narrateur tente de vaincre la mort à tout prix, et sans négliger aucune piste.

Ah je me réjouissais de cette lecture ! L'écriture endiablée et le cynisme de Beigbeder me manquaient ! Néanmoins cette lecture est vraiment en demi-teinte.

Points positifs :

On retrouve le style inimitable de l'auteur, son coté dandy obsédé et ses réflexions cyniques sur la vie. On se régale de ses théories sur la décadence du monde avec notamment le « selfisme » mais également cette course à la santé qui remplace les soirées sex, drugs & rocknroll. J'ai également adoré le personnage de sa fille Romy, bien construit et si pertinent. Ses réflexions sur la paternité, la famille et notamment sa relation privilégiée avec sa fille étaient très touchantes. Je m'identifiais totalement à son angoisse de la mort et à sa quête infernale.

Points négatifs :

La deuxième moitié du livre, avec le périple à travers les laboratoires du monde, m'a complètement perdue et plutôt ennuyé. Je ne lis pas du Beigbeder pour me farcir des paragraphes sur les cellules-souches. J'ai lu partout qu'il faisait de la vulgarisation scientifique, mais je n'ai pas eu tellement cette impression. Cela reste très précis et scientifique, pas très ludique. Donc toutes ses parties, et il y en avait de plus en plus, je les ai lu en diagonale, et cela m'a considérablement ralenti. La fin est complètement what the fuck (mariage avec un robot, vampirisme, etc.), et j'ai refermé le livre en me demandant quel était le but.

Conclusion :

Pour les amateurs du style, on retrouve bien l'auteur, par contre accrochez-vous avec toutes les parties scientifiques et fantasmagoriques ! Je suis curieuse d'avoir vos avis ?
Lien : https://ninaalu.wordpress.co..
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"Une vie sans fin" relève plus du collage documentaire que du roman. Frédéric Beigbeder démarre ses propos par une réflexion sur le sens de la vie et ce qui se passe(rait) après. Extrêmement nombriliste, il focalise tout sur un JE omniprésent, avec des remarques sur la mort et ce que les gens en pensent, alternant les avantages et les inconvénients de celle-ci, abordant des rencontres avec des scientifiques se targuant d'un avis tranché. Pénible !

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Une vie sans fin mais un livre sans fin aussi. le début est enlevé mais ça retombe comme un soufflé cette obsession de l'immortalité. Moralité : vive la mort et vive le renouvellement des générations...............................................................................................................................
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Dans cet ouvrage, Frédéric, animateur vedette, se met en quête de l'immortalité. Il veut vivre longtemps, plusieurs centaines d'années si possible. A maintenant 52 ans, il a envie de se remettre en question. Autour de lui, nombreux sont les copains à avoir poussé leur dernier souffle. Alors Frédéric a décidé de prendre les choses en main, en allant à la rencontre de spécialistes censés nous aider à devenir immortels. du Docteur Saldmann au professeur Stylianos Antonarakis, en passant par le docteur Yosi Buganim à Jérusalem, l'animateur, accompagné de sa fille, fait le tour du monde pour trouver des solutions.
Lien : https://commedansunlivre.fr/..
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Beigbeder a atteint le paroxysme de sa bêtise et de son narcissisme. Sa bêtise ne me dérange pas, sinon je n'aurai pas acheté le livre. En revanche son individualisme me révolte. Combien de fois ai-je répété " Mais quel c*" en lisant son livre. Cet adulte infantile est attachant car on aimerait oser autant que lui : une quête vers l'immortalité dans les grands laboratoires mondiaux, au premiers abords, cela fait rêver. On rêve donc avec lui jusqu'au moment ou son individualisme prend le dessus et on finit par le haïr, autant que les gens autour de lui. Je pense que je n'ai jamais autant pensé à sa famille , même dans un Roman Français, cela ne m'a pas marqué. J'aime toujours son style d'écriture de dandy parisien : Les listes infinies à des moments aléatoires dans sa chronologie, le début du chapitre contredisant le précédent ('J'ai tout de même continuer...")... le style Beigbeder reste le même.
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