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2,96

sur 473 notes
Très bien écrit, vraiment très bien écrit. Beaucoup de trouvailles, de jolies phrases, c'est classe, c'est snob, c'est léger, à l'image de l'auteur. Quelques fulgurances parfois, en particulier sur l'univers de la nuit. Mais bon, cent-cinquante pages sur une soirée, ça fait quand même assez peu. On termine le livre avec un sentiment de "tout ça pourquoi?" d'autant plus que la fin est vraiment très mauvaise.

Un livre donc très léger, à lire à la plage peut-être, très court, sûrement plus inspirant qu'inspiré.
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Alors après l'amour dur trois ans,j'ai tenté un autre roman de Frédéric BEIGBEDER..
ben pardonnez moi ,j'ai pas compris ou l'auteur a voulu nous emmenez..
si finalement,il avait pas trop pris de drogue lui meme dans cette soirée "de chiotte" et qu'il a pris sa plume le matin avec sa gueule de bois..
un livre illuminé,ou je n'ai pas été illuminé
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Dans ce deuxième roman mettant en scène Marc Marronnier, son double de fiction, Beigebder lacère autant qu'il caresse la jet-set qui lui est si familière, mais toujours avec humour. Oui, encore un roman-slogans, encore une succession de phrases cultes si la critique n'était pas si braquée sur des préjugés niais, sur la tronche de l'auteur et ses excès.

Treize chapitres pour suivre pendant treize heures ce chroniqueur mondain dans l'une de ces soirées VIP qui construisent sa routine. Les Chiottes ouvrent leurs portes à Paris et l'inauguration tant attendue de cette boîte de nuit hyper branchée sera animée par un vieil ami de Marc, Jocelyn du Moulin, devenu Joss Dumoulin, célèbre disc-jockey aux succès internationaux. Invité, Marc va y traîner sa curiosité lâche et nous emmener dans ce monde hyper fermé qui fait bander les lecteurs de la presse people.

Vacances dans le coma est une fresque alcoolisée et psychédélique où l'on voit émerger des conversations nocturnes entre des gens qui ne se comprennent pas, où l'on cultive le décalage. le roman se fait panorama acide, passant en revue les invités et leur débauche heure après heure. « L'élite nocturne des pays occidentaux » est rassemblée pour l'occasion dans une liste où figurent également Jean-Baptiste Grenouille ou Patrick Bateman… Il faut bien le dire, Beigbeder ne serait pas Beigbeder sans comparaisons efficaces et associations de références succulentes.

[...]
Lien : http://morgouille.wordpress...
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Deuxième volet de la trilogie « Marc Marronnier » : une soirée de débauche dans une boîte de nuit Parisienne. Heure après heure, Marc nous montre à quel point cet univers est futile, superficiel et inamical… Heure après heure, on supporte les heurts de ces égocentriques malheureux d'être si seuls. Heure après heure, on se dit que non, nous ne regrettons pas d'être d'exclu d'un gratin sans saveur…

Ce n'est pas le meilleur Beigbeder que j'ai lu…loin de là ! Il faut vraiment aimer cet auteur pour aller jusqu'au bout… Et comme d'habitude avec Marc, euh pardon, Frédéric Marronnier, c'est à la fin que le rideau se lève et dévoile les basses profondeurs ou les grandes espérances des personnages !
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Ayant trouvé ce livre dans une boîte "servez-vous", je me suis dit qu'ai-je à perdre ?
Ma lecture m'a fait perdre mon temps, mais heureusement pas mon argent.

J'ai retrouvé chez Beigbeder la description où, dans les nuits de fêtes, surgit soudainement le moment "où tout dérape",
Quiconque a rencontré cet instant une fois dans sa vie le reconnaît à jamais, quand il tombe dessus une nouvelle fois... Même si c'est dans les lignes de Beigbeder et qu'il est si mal décrit.

Pour le reste, ce roman est "daté" et ennuyeux.
Daté : en 2020, qui se souvient du téléphone bibop ou de Boris Eltsine ? L'un comme l'autre sont oubliés depuis longtemps. le temps est passé, rendant ces vacances dans le coma terriblement ringardes.... Je peux lire Victor Hugo ou Zola et trouver cela bien plus moderne que du Beigbeder !
Ennuyeux: la supériorité des gens brillants est ennuyeuse. Beigbeder fait partie des gens brillants et il le sait... Beigbeder est tellement brillant qu'il n'a que du mépris pour les autres... Y compris ceux qui sont brillants comme lui...

L'autocritique en guise d'avant propos de l' auteur, proclame "franchement, fuyez ce roman". Un moment, on peut croire que c'est un habile procédé littéraire pour que justement le lecteur crédule (que je suis) se jette à corps perdu dans un achat compulsif... Et dans la lecture.

En fait, ce n'est qu' un pauvre procédé commercial (achetez ! achetez ma merde)... Mais cette fois-ci, je ne suis pas tombé dans le piège, car ce livre ne m' a rien coûté.

Et Beigbeder de conclure dans cette "préface" : "si mon roman devenait grand public, je ne m'en relèverai jamais".
Comme tu as raison Fred, ton roman est confidentiel... Il est appelé à rester bien longtemps dans la boîte "servez-vous", là où je l'ai trouvé... Et là où je l'ai jeté sitôt cette critique terminée.

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L'avantage avec Beigbeder, c'est que ses romans se lisent quasiment d'une traite. Et toujours avec un grand plaisir !

Celui-ci est son second. Il se déroule à la fin du XXéme siécle. Marc Marronnier est invité pour couvrir la soirée d'inauguration des Chiottes, une boite parisienne de luxe. Joss Dumoulin est le DJ star (et pote de Marronnier) et tout le gratin people est présent. de 20h du soir à 7H du matin, Marc Marronnier observe... et cherche l'amour dans une ambiance qui tourne presque à l'apocalypse...

Avec Vacances dans le coma, l'intrigue est resserré en un lieu où se côtoie l'élite people. L'occasion d'un regard acide et cynique sur un monde que l'on ne connait que de loin. Car plus que le simple Marc Marronnier (dont la recherche d'amour est cependant intéressante), c'est bien tout ce petit monde que l'on voit évoluer, des riches snobs aux pseudos-révolutionnaire, et tout cela passé à la moulinette du style Beigbeder. C'est à dire drôle, parfois absurde, mais toujours juste et agréable. Pas forcément le plus connu de ses romans, pas le meilleur non plus, mais une bonne oeuvre qui mérite qui se laisse emporter, quitte à en sortir un peu saoul...
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Je suis en train de lire ce livre. Je l'ai acheté cet après midi. J'en suis à la page 50 (le livre en comporte environ 150), et ? Il ne se passe toujours RIEN.
Des "figures de style" livrées "en kit" pour les cerveaux creux, ponctuent la narration vide d'un protagoniste inintéressant qui pédale dans la semoule pour fuir l'inutilité de ce livre.
On pourrait espérer que ce comble se définisse comme quelque chose d'intéressant, mais il n'en est rien. Ce livre est Nul, voire d'une Nullité absolue.
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Aussi curieusement que cela m'étonne moi-même, j'ai une certaine affection pour Beigbeder que j'exécrais auparavant et qui représente peu ou prou tout ce que je déteste. Pour autant, est-ce le fait de l'entendre régulièrement dans l'émission «  le masque et la plume » dans laquelle il est malicieux, honnête et clairvoyant sur lui-même et le fait d'avoir lu plusieurs de ses livres dans lasquels au-delà du sujet j'ai aimé l'écriture et une certaine vision réaliste de nos sociétés? Et bien oui j'apprécie ce Monsieur et j'ai aimé ce livre dont la fin est ratée et dont le sujet est superficiel… j'aime son côté irrévérencieux, sa pratique de la langue et du verbe et son sens de la formule. Vif, incisif, autocentré, je l'apprécie autant pour ses défauts que ses qualités.
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Quelle heureuse surprise que ce court roman amusant ! Très désabusé et second degré, l'auteur, par le biais de son double littéraire, nous entraine dans une folle nuit de la jet set parisienne en 1993. C'est drôle, bien observé, fin et pas sérieux, bref, c'est un régal ! Sans verser dans la caricature ou l'outrance, le trait est juste, ça sent la transposition du vécu. Un excellent délassement entre deux livre plus ardus !
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Je n'ai pas retrouvé dans ce livre l'énergie qui m'avait plu dans 99 francs et Windows on the World. Ce roman ne m'a pas mené très loin et c'est ce qui m'a le plus gêné. Les phrases choc de Beigbeder manquent ici un peu de souffle. C'était son deuxième roman, alors, on peut dire que c'était une préparation. La drogue, le sexe, la drague, les VIP... un thème cher à l'auteur qu'on retrouve ici, mais il ne se passe pas grand chose et les éclats ne prennent pas. Je me suis ennuyée, mais c'est peut-être pour mieux souligner la vacuité de ce monde de la nuit, qui sait ?
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