Ayant trouvé ce livre dans une boîte "servez-vous", je me suis dit qu'ai-je à perdre ?
Ma lecture m'a fait perdre mon temps, mais heureusement pas mon argent.
J'ai retrouvé chez
Beigbeder la description où, dans les nuits de fêtes, surgit soudainement le moment "où tout dérape",
Quiconque a rencontré cet instant une fois dans sa vie le reconnaît à jamais, quand il tombe dessus une nouvelle fois... Même si c'est dans les lignes de
Beigbeder et qu'il est si mal décrit.
Pour le reste, ce roman est "daté" et ennuyeux.
Daté : en 2020, qui se souvient du téléphone bibop ou de
Boris Eltsine ? L'un comme l'autre sont oubliés depuis longtemps. le temps est passé, rendant ces
vacances dans le coma terriblement ringardes.... Je peux lire
Victor Hugo ou
Zola et trouver cela bien plus moderne que du
Beigbeder !
Ennuyeux: la supériorité des gens brillants est ennuyeuse.
Beigbeder fait partie des gens brillants et il le sait...
Beigbeder est tellement brillant qu'il n'a que du mépris pour les autres... Y compris ceux qui sont brillants comme lui...
L'autocritique en guise d'avant propos de l' auteur, proclame "franchement, fuyez ce roman". Un moment, on peut croire que c'est un habile procédé littéraire pour que justement le lecteur crédule (que je suis) se jette à corps perdu dans un achat compulsif... Et dans la lecture.
En fait, ce n'est qu' un pauvre procédé commercial (achetez ! achetez ma merde)... Mais cette fois-ci, je ne suis pas tombé dans le piège, car ce livre ne m' a rien coûté.
Et
Beigbeder de conclure dans cette "préface" : "si mon roman devenait grand public, je ne m'en relèverai jamais".
Comme tu as raison Fred, ton roman est confidentiel... Il est appelé à rester bien longtemps dans la boîte "servez-vous", là où je l'ai trouvé... Et là où je l'ai jeté sitôt cette critique terminée.