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EAN : 9782253140702
150 pages
Le Livre de Poche (30/11/-1)
2.96/5   473 notes
Résumé :
Une nuit dans la vie d'un somnambule. Le héros, un jeune homme dans le vent, se rend à l'ouverture d'une boîte de nuit place de la Madeleine, à Paris. Il avait l'illusion d'une paisible chasse à la femme. Il y découvre la monstruosité d'une fête qui sera peut-être la dernière, des voisines liftées et mortes au désir, des jeunes filles à la respiration coupée par la cocaïne, un monde qui danse pour s'étourdir. On ne dira pas la fin, qui réserve une surprise et penche... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (32) Voir plus Ajouter une critique
2,96

sur 473 notes
J'ai trouvé ce court récit dans ma boite à livre l'autre jour. La préface m'a emballée, car elle est pleine d'intelligence et de ce sel particulier qui distingue un écrivain d'un ouvrier de l'écriture.
Beigbeder m'amuse toujours, alors que la majorité des autrices, auteuses, authoresses, auteurs et autres marionnettes contemporains me donnent de l'arthrite aux mâchoires á force de bailler et de ruminer. Car ce qui manqua à tous ces bobos écrivassiers (j'exclus ici Amélie Nothomb qui sait écrire et faire rire), c'est l'humour. Et, non seulement Beigbeder sait écrire mais il fait rire.

Je me suis amusée avec les jeux de mots, avec le rire et le sourire à chaque page, des expressions telles que « ce qu'il trouve est tellement indescriptible qu'il vaut mieux le décrire tout de suite « ou encore « Petit à petit, il est involontairement 5h du matin » et « Si tu ne l'avais pas fait, je serais mort décédé » ou encore : cÀ New York, les taxis sont jaunes, à Londres, ils sont noirs, et à Paris ils sont cons ».

Cette petite histoire raconte les mésaventures d'un jeune homme qui compte s'offrir une nuit d'amour dans une boîte déjantée à la mode ou l'on boit, danse et se drogue, avec des personnalités du Tout-Paris, frôlant la démesure et pourtant existant bel et bien, cette petite histoire ne fait que dire la vérité et je me demande si certains passages ne passeraient pas aujourd'hui à la censure…. L'auteur s'amuse et se moque (il a raison ) et ne se gêne pas. Nul d'ailleurs ne se met les gants dans ce court récit. Nul ne porte de masque.

Mais c'est aussi une histoire d'amour, et même si l'auteur semble considérer son court roman comme raté (mais attention à l'ironie…) pour moi il est une réussite. Il y a de la finesse, un réel travail sur les mots, il y a de la folie et de la tendresse. Pour une fois ma boîte à livres a été sympa !
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Je n'ai pas aimé du tout...

Livre aussi vide de sens que le monde qu'il semble décrire, "l'histoire" est aussi insignifiante que les personnages qui l'habitent. L'inauguration des "Chiottes" nouvelle boite parisienne à la mode par un DJ ami... du moins connaissance du personnage principal.

Le livre - découpé en heure de cette soirée - n'est qu'une excuse pour placer des personnages réels, irréels ou à tiroirs, dans des situations festives, dépravées et/ou dépressives, ou s'enchainent les poncifs parisiens de la société branchouille, et où l'auteur tente de placer le bon mot, la bonne phrase qui claque, juste pour le plaisir de l'entendre claquer... En plus franchement certaines sont terriblement mauvaises.

Qu'en retenir ?... Pas grand chose.
Est-ce que j'ai passé un bon moment... Sans intérêt.
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Fête jet-set psychédélique, nuit d'orgie tantôt jubilatoire tantôt dépressionnaire, ce roman étourdit quand il n'ennuie pas. Les mots se trombinoscopent, se font vains (et vins), se téléscopent, les conversations ne disent rien, l'univers vide des pipoles est rendu à merveille. La décadence s'expose, la fausseté s'affirme. le héros (on mesure en lisant ce livre à quel point le sens de ce mot s'est dégradé) cherche à baiser, se plante parce qu'il ne sait pas parler aux femmes, boit pour oublier, se retrouve, après un bain de mousse aux Chiottes, la nouvelle boître branchée parisienne, dans les bras d'une inconnue. Et hop, voilà enfin le grand amour ! Elle est si différente... Il l'a déjà vue quelque part. C'est son épouse depuis deux ans. Fin décevante. le soufflé retombe, comme dans les fêtes au petit matin. Il n'empêche qu'on repense à certaines soirées, moins originales, sans le bébé des Hardissons (transformé en ballon de rugby), sans Fab au langage extraterrestre, sans mannequins siliconés défoncés (dans tous les sens du mot), sans DJ mégalos assassins, sans travestis accoucheurs et même sans Jean-Georges Parmentier. A la fin, on se demande, comme quand il ne reste que trois personnes sur les canapés mais que, parce qu'une fête réussie se termine au petit jour, il ne faut surtout pas dormir, à quoi bon vivre.
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Ayant trouvé ce livre dans une boîte "servez-vous", je me suis dit qu'ai-je à perdre ?
Ma lecture m'a fait perdre mon temps, mais heureusement pas mon argent.

J'ai retrouvé chez Beigbeder la description où, dans les nuits de fêtes, surgit soudainement le moment "où tout dérape",
Quiconque a rencontré cet instant une fois dans sa vie le reconnaît à jamais, quand il tombe dessus une nouvelle fois... Même si c'est dans les lignes de Beigbeder et qu'il est si mal décrit.

Pour le reste, ce roman est "daté" et ennuyeux.
Daté : en 2020, qui se souvient du téléphone bibop ou de Boris Eltsine ? L'un comme l'autre sont oubliés depuis longtemps. le temps est passé, rendant ces vacances dans le coma terriblement ringardes.... Je peux lire Victor Hugo ou Zola et trouver cela bien plus moderne que du Beigbeder !
Ennuyeux: la supériorité des gens brillants est ennuyeuse. Beigbeder fait partie des gens brillants et il le sait... Beigbeder est tellement brillant qu'il n'a que du mépris pour les autres... Y compris ceux qui sont brillants comme lui...

L'autocritique en guise d'avant propos de l' auteur, proclame "franchement, fuyez ce roman". Un moment, on peut croire que c'est un habile procédé littéraire pour que justement le lecteur crédule (que je suis) se jette à corps perdu dans un achat compulsif... Et dans la lecture.

En fait, ce n'est qu' un pauvre procédé commercial (achetez ! achetez ma merde)... Mais cette fois-ci, je ne suis pas tombé dans le piège, car ce livre ne m' a rien coûté.

Et Beigbeder de conclure dans cette "préface" : "si mon roman devenait grand public, je ne m'en relèverai jamais".
Comme tu as raison Fred, ton roman est confidentiel... Il est appelé à rester bien longtemps dans la boîte "servez-vous", là où je l'ai trouvé... Et là où je l'ai jeté sitôt cette critique terminée.

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Je ne connaissais Frédéric Beigbeder que de nom, et je le découvre avec ce livre qui ne m'a pas du tout plu. Je n'ai pas bien compris où l'auteur voulait en venir avec ce livre.
Nous suivons Marc Marronnier, invité par son ami, à l'inauguration de "Les chiottes, night-club, où apparemment tout va être permis, drogue, sexe, alcool... Nous y rencontrons des personnes célèbres, au sommet de leurs gloires ou sur le déclin.
Notre "héros" va aller de rencontre en rencontre, mais malgré le côté déjanté de ce livre, je n'ai pas bien compris dans quel but l'auteur l'a écrit, je n'ai pas réussi à apprécier ce livre.
Je ne renoncerais pas à cet auteur, ce livre me fait penser à un rendez-vous manqué, et je me dis que cet auteur pourrait avoir une chance de me séduire avec un autre livre.
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Citations et extraits (66) Voir plus Ajouter une citation
Marc dispose d'un réseau d'informateurs: copines très attachées de presse et star-fuckers appointés. Au téléphone, ils lui confirment que Les Chiottes ont bien été construites dans d'anciennes toilettes publiques. On a installé une cuvette de W-C géante sur la place de la Madeleine. Un rouleau de papier rose de deux mètres de hauteur fait office de dais au-dessus de l'entrée. Le pricipal attrait de ce nouvel endroit va révolutionner la nuit parisienne : ils ont fabriqué une piste de danse circulaire totalement submersible, en forme de lunette de W-C, équipée d'une chasse d'eau gigantesque qui plonge les danseurs dans un flot tourbillonnant à un horaire tenu secret. Marc apprend aussi qu'on n'a volontairement prévenu les invités que le soir même, au dernier moment, pour préserver l'effet de surprise.
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Anne ne parlera pas de la mort. Elle est beaucoup trop belle pour mourir. Ce genre de filles ne sert qu’à vivre, à vivre et à aimer de toutes ses forces. Enfin, « ce genre de filles », c’est une image, car il n’en a jamais rencontré une pareille. Marc a tendance à généraliser trop vite. Il tente de rationaliser ce qui est en train de lui arriver, alors qu’il est déjà trop tard : il y a une bonne heure qu’il a sombré dans l’irrationnel, dans le déraisonnable, dans l’anticartésien, bref, une bonne heure qu’il est amoureux fou, pieds et poings liés, éperdu et perdu, comme dans ses poèmes.
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«La jalousie gouverne le monde. Sans elle, il n’y aurait ni amour, ni argent, ni société. Personne ne lèverait le petit doigt. Les jaloux sont le sel de la terre.»
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«A force de faire semblant d’être amoureux, on le devient pour de vrai.»

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« La Fête, c’est ce qui s’attend. » (Roland Barthes, Fragments d’un discours amoureux.)
« Ta gueule, mythe mort, grogne Marronnier. A force d’attendre, on finit TOUJOURS écrasé par un camion de blanchisserie. »
Quelques pas en avant, puis Marc se ravise. « En réalité, c’est Barthes qui a raison, je ne fais plus qu’attendre et j’en ai honte. A seize ans, je voulais conquérir le monde, être une rock-star, ou une vedette de cinéma, ou un grand écrivain, ou un président de la République, ou mourir jeune. Mais à vingt-sept ans je suis déjà résigné, le rock est trop compliqué, le cinéma trop fermé, les grands écrivains trop morts, la République trop corrompue et désormais je veux mourir le plus tard possible. »
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Vidéo de Frédéric Beigbeder
L'écrivaine et philosophe Marianne Chaillan a répondu au décalé et intimiste Questionnaire de Trousp, autant inspiré par celui de Proust que des questions de Bernard Pivot. Site Internet: https://trousp.ch/
0:00 Introduction 0:14 L'amour qui liait Marc Antoine et Cléopâtre en 41 av. J.-C. est-il le même amour qu'il lie aujourd'hui Jay Z et Beyoncé? 2:13 Si votre maison brûle, qu'aimeriez-vous sauver en premier? 6:24 Avec quel écrivain ou philosophe décédé, ressuscité pour une soirée, aimeriez-vous boire une bière au coin du feu? 09:59 Quelle qualité préférez-vous chez L'Homme? 12:02 Si Dieu existe, qu'aimeriez-vous qu'il vous dise, après votre mort? 13:00 Que pensez-vous de cette citation? «Dans la vie on n'a qu'un seul grand amour et tous ceux qui précèdent sont des amours de rodage et tous ceux qui suivent sont des amours de rattrapage.» Frédéric Beigbeder 16:26 Que pensez-vous de cette citation? «L'amant est toujours plus près de l'amour que de l'aimée.» Jean Giraudoux 17:33 Si vous pouviez résoudre un problème dans le monde, lequel choisiriez-vous? 19:47 Peut-on tomber amoureux sur Tinder? 24:48 Qu'est-ce qui vous rend heureuse? 27:29 Quel mot vous inspire le plus de douceur? 27:29 Quel mot vous inspire le plus de douceur? 28:50 Comment imaginez-vous les années 2050? 30:59 Remerciements
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