Ce roman nous plonge dans le monde très dur de l'immigration, encore d'actualité.
Anya a des parents d'origine russe, vivant en Chine, l'histoire commence pendant la guerre de 39/45, la Chine est envahit par les japonnais, alliés des Allemands. C'est une partie de l'histoire de cette guerre que que je connais le moins ; ce n'est pas un roman historique, mais le récit de d'une mère et d'une fille que cette guerre a séparé.
Nous suivons Anya de Chine à l'Autralie, elle vit dans l'espoir de revoir sa mère, elle va se marier, elle va être trahit par son entourage ; elle partira pour l'australie plutôt que l'Amérique par amitié... ; une histoire très interessante à lire, fait de belles rencontres.
Ce livre trainait depuis très longtemps dans ma biblio, je ne me rapelle plus de son achat, le challenge " Old book" m'a donné l'occasion de le lire et de passer un agréable moment.
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L'histoire d'une jeune fille russe de 13 ans, Anya, issue d'une famille de Russes blancs vivant en Chine, à Harbin en Mandchourie occupée par les Japonais, en 1944. Son père meurt dans un accident de voiture et sa mère est obligée d'héberger un général japonais. En 1945, les Soviétiques occupent la région et sa mère est déportée vers l'URSS. Des amis russes la font voyager jusqu'à Shanghai, où elle est recueillie par un autre Russe qui tient un nightclub et qui est aussi opiomane.
A la suite de la victoire des communistes en 1949, elle doit fuir vers les Philippines, sur l'île de Tubabao, où les conditions de vie sont difficiles, puis elle choisit comme pays d'accueil l'Australie. Là-bas elle connaîtra le camp de transit, le mépris envers tout ce qui n'est pas d'origine britannique, mais réussira à se faire une place dans la société, avec d'autres exilés russes, en tant que « nouvelle Australienne ». Malgré tous ces changements, elle n'aura de cesse de rechercher sa mère dont elle n'a aucune nouvelle.
Un roman bien écrit, prenant – à la fin de chaque chapitre l'on a hâte de connaître la suite - , et qui narre fort bien les péripéties de ces Russes exilés en Chine après la Révolution de 1917.
L'histoire se déroule sur plus de 20 ans, des 13 ans de l'héroïne jusqu'à ses 36 ans : la vie à Shanghai la cosmopolite est très bien montrée, comme la vie à Sydney dans les années cinquante.
J'ai été marquée par les quelques scènes, heureusement peu nombreuses dans le livre, extrêmement violentes qui décrivent les exactions japonaises. Les personnages secondaires sont intéressants, même si certains – les rédactrices au journal, par exemple- sont juste esquissés, et de ce point de vue, l'oeuvre manque parfois de profondeur. La fin du livre est très romanesque et m'a paru moins crédible.
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Anya, petite fille russe exilée en Chine, a treize ans lorsque sa vie bascule dans l'horreur : son père, ex-officier du tsar, meurt accidentellement, tandis que sa mère est déportée en URSS. Anya est sauvée de justesse par des voisins, qui l'envoient à Shanghai, chez leur ami Sergei, un propriétaire de night-clubs.
Sergei est bon et généreux, mais il est aussi opiomane ; Amelia, son épouse américaine, fait preuve d'une grande hostilité envers la jeune fille. Malgré cela, Anya découvre le luxe, la vie facile, et l'amour en la personne de Dimitri, à qui elle se donne corps et âme.
Hélas ! l'amour connaît bien des tourments, et Anya va découvrir le goût amer de la trahison...
On lit ce roman comme on regarde un bon téléfilm, pour se distraire sans trop faire travailler nos neurones.
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