Dans le style poético-laconique, elle se pose là,
Jeanne Benameur...
L'âpre et tendre relation entre cette petite fille et cette dame demeurée est la belle idée de départ. Il s'agit ensuite de trouver l'adéquation entre le propos et la façon de le tenir.
Parfois ça marche remarquablement bien. Et puis parfois ça donne dans l'abscons, le trop-plein de singulier. L'auteur semble obsédée par l'idée de faire original à chaque phrase : surtout, pas de banalité. Elle a un carnet d'expressions toutes faites, et pour elle, écrire, c'est un exercice consistant à les détourner et inventer une histoire qui en fournit le prétexte (formule connue "partie liée" : allez hop, j'invente une phrase juste pour caser "lier partie", haha, c'est littéraire...)
Pour moi c'est moins de la littérature qu'une performance textuelle, un exercice d'atelier d'écriture.