Civil War II nº3

Dans Civil War 2, un nouvel Inhumain apparaît (Ulysse) , suite à la brume tératogène qui a enveloppé la Terre, à cause des événements survenus dans "Infinity". Ce qui va diviser les super-héros c'est le fait qu'Ulysse peut prévoir l'avenir...du moins, il voit des avenirs probables. Ainsi, une ligne de fracture va s'opérer entre ceux qui sont pour le fait de profiter de ce don pour empêcher les crimes avant qu'ils ne soient commis (menés par Captain Marvel) et ceux qui sont contre (menés par Iron Man)

Après des débuts mitigés (numéro 1) et du mieux le mois dernier, force est de constater que j'ai été plutôt déçu par ce troisième mensuel...Oui, c'est une grande leçon que la vie ne cesse de nous prodiguer et qui pourrait se résumer ainsi : quand ça veut pas, ça veut pas...

Certes, je suis toujours plus que convaincu par la prestation de Tony Stark (Iron Man), une posture finalement logique pour qui prétend être traumatisé par la mort de proches (Bruce Banner et surtout War Machine) et avoir, en sus, connu la première guerre civile (contre Captain America)

Mais non, je n'aime pas cette surenchère qui consiste à tuer un héros majeur à chaque épisode (War machine, puis Bruce Banner et aujourd'hui on nous promet, encore, la tête de Captain America...) et non je n'arrive pas à trouver crédible la baston entre les deux camps, vu la (très réussie) démonstration de Tony Stark qui amène presque Captain Marvel à compter autant de soutient que le gars Fillon...Heureusement pour elle que les Gardiens de la Galaxie débarquent comme un cheveu sur la soupe, au bon moment...Enfin, j'avais espéré, grâce au procès de Hawkeye (le meurtrier de Bruce Banner) que l'on sorte des considérations et enjeux purement "super-héroïques" mais Brian M Bendis résume ça à un commentaire de deux journalistes sur une pleine page et basta...

A voir comment vont se dérouler les trois derniers épisodes (notamment la réaction de Miss Marvel à l'annonce du verdict rendu concernant Hawkeye), mais je serais vraiment très surpris que la tendance générale s'inverse d'ici la fin.