Avec sa centaine de perles et ses 674 diamants d'une pureté exceptionnelle, taillés en brillants ou en poires, et sertis sur une monture dite « en esclavage », ce chef d'oeuvre de 2842 carats est un bijou unique dans l'histoire de la joaillerie. Suivons les traces de ce collier et de la mystérieuse affaire qui l'entoure, et découvrons comment théâtre, littérature et bande dessinée vont s'emparer d'un fait historique pour construire un véritable mythe littéraire. N'hésitant pas à s'éloigner de l'affaire originelle, ces récits se sont construits autour d'un objet bien réel, qui tient encore le premier rôle aujourd'hui dans de nombreuses adaptations télévisuelles et cinématographiques.
Pour en savoir plus, rdv sur le site Les Essentiels de la BnF : https://c.bnf.fr/TRC
Crédits de la vidéo :
Direction éditoriale
Armelle Pasco, cheffe du service des Éditions multimédias, BnF
Direction scientifique
Charline Coupeau, docteur en histoire de l'art et chercheuse à l'École des Arts Joailliers
Scénario, recherche iconographique et suivi de production
Sophie Guindon, chargée d'édition multimédia, BnF
Réalisation
Amopix
Enregistrement, musique et sound design
Mathias Bourre et Andrea Perugini, Opixido
Voix
Geert van Herwijnen
Crédits iconographiques
Collections de la BnF
© Bibliothèque nationale de France
Images extérieures :
Blake & Mortimer, Tome 10, L'Affaire du collier, Version journal de Tintin, 1967
Couverture, p.22, p.26, p.28, p.32, p.33 de la bande dessinée
© Editions Blake & Mortimer / Studio Jacobs (Dargaud-Lombard s.a.), 2024
Mickey et le collier de la reine, 1971
Couverture de la bande dessinée
© Hachette, 2024
Le collier de la reine de Frances Mossiker, 1963
Couverture du livre
© Julliard
Un collier pour le diable (Le Gerfaut des brumes, Tome 2), de Juliette Benzoni, 2003
Couverture du livre
© Pocket
Arsène Lupin, gentleman-cambrioleur de Takashi Morita, 2022
Couverture du livre
© Kurokawa
Extraits de films et séries :
Arsène Lupin
Film de Jean-Paul Salomé, 2004
Extrait de la bande annonce
Artwork : Elisa Seitzinger
© M6 Vidéo
Arsène Lupin
Série TV de George Kay, 2021
Extrait de la bande annonce
© Netflix
L'affaire du collier
Film de Charles Shyer, 2023
Extrait de la bande annonce
© Canal VOD
Artwork : Elisa Seitzinger
Juliette Benzoni/5
50 notes
Dans les pages de ce volume, repose le destin de dix huit femmes, dix huit reines toutes célèbres par leur beauté et le tragique de leur existence.
Des aventures de la paysanne du Kiang Sou aux appétits de puissance de Draga, reine de Serbie, quarante siècles d'histoire déroulent leurs fastes, de l'Egypte à Byzance, de la Chine aux rives de la Seine et de la Tamise.
On vivra avec passion la lutte de Frédégonde contre Brune... >Voir plus
Résumé :
Dans les pages de ce volume, repose le destin de dix huit femmes, dix huit reines toutes célèbres par leur beauté et le tragique de leur existence.
Des aventures de la paysanne du Kiang Sou aux appétits de puissance de Draga, reine de Serbie, quarante siècles d'histoire déroulent leurs fastes, de l'Egypte à Byzance, de la Chine aux rives de la Seine et de la Tamise.
On vivra avec passion la lutte de Frédégonde contre Brune... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (3)
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Juliette Benzoni a un sacré talent pour raconter des histoires, et elle a judicieusement choisi de l'utiliser pour raconter la vie de femmes exceptionnelles, parfois admirables, parfois cruelles et vicieuses, mais toujours au destin particulier, et ce qui donne au final des récits passionnants et détaillés.
En effet, l'auteur sait aussi très bien remettre ces histoires dans leur contexte. Certes, les histoires sont assez courtes, mais je trouve que Juliette Benzoni a su trouver le bon équilibre entre un rythme narratif suffisamment rapide pour éviter l'ennui. et un certain détail dans les faits historiques. le seul bémol que je mettrais est que les histoires sont parfois un peu trop romancées. Ce n'est pas le cas de toutes, mais on sent de temps en temps un certain enjolivement du récit ou des personnages. Il y a aussi parfois un peu trop d'amour. Un peu comme lorsqu'un gâteau est très bon mais un peu trop sucré. On peut se lasser.
Néanmoins, ce qui est certain, c'est que le choix des histoires est excellent. D'une part parce que l'on voyage beaucoup, dans le temps comme dans l'espace. On commence avec Nitocris, la “Cendrillon du Nil » (2390 av. J.-C.) pour finir par Draga, reine de Serbie (fin du XIXème siècle). D'autre part, parce que les personnalités sont aussi extrêmement variées. On rencontre des femmes à très fort caractère, plutôt dociles, trompeuses, sans aucun scrupule, courageuses, impassibles et ainsi de suite. J'ai admiré Nitocris. J'ai eu énormément de peine pour Catherine Howard, cinquième femme du fameux Henry VIII et condamnée à mort alors qu'elle avait à peine 20 ans. Et j'en ai détesté certaines. Comme Draga ou Isabelle, la louve de France par exemple.
Dans tous les cas, on ne reste pas indifférent à ces histoires vraies qui ont mis en lumière des femmes dont le parcours est fascinant et est entré pour beaucoup dans l'histoire ou est devenu légendaire. Et oui, l'histoire a aussi été écrite par les femmes. D'ailleurs, comme le dit si bien le dicton: « Derrière chaque grand homme il y a une femme ». Ce qui est confirmé dans ce livre que je vous conseille fortement.
En effet, l'auteur sait aussi très bien remettre ces histoires dans leur contexte. Certes, les histoires sont assez courtes, mais je trouve que Juliette Benzoni a su trouver le bon équilibre entre un rythme narratif suffisamment rapide pour éviter l'ennui. et un certain détail dans les faits historiques. le seul bémol que je mettrais est que les histoires sont parfois un peu trop romancées. Ce n'est pas le cas de toutes, mais on sent de temps en temps un certain enjolivement du récit ou des personnages. Il y a aussi parfois un peu trop d'amour. Un peu comme lorsqu'un gâteau est très bon mais un peu trop sucré. On peut se lasser.
Néanmoins, ce qui est certain, c'est que le choix des histoires est excellent. D'une part parce que l'on voyage beaucoup, dans le temps comme dans l'espace. On commence avec Nitocris, la “Cendrillon du Nil » (2390 av. J.-C.) pour finir par Draga, reine de Serbie (fin du XIXème siècle). D'autre part, parce que les personnalités sont aussi extrêmement variées. On rencontre des femmes à très fort caractère, plutôt dociles, trompeuses, sans aucun scrupule, courageuses, impassibles et ainsi de suite. J'ai admiré Nitocris. J'ai eu énormément de peine pour Catherine Howard, cinquième femme du fameux Henry VIII et condamnée à mort alors qu'elle avait à peine 20 ans. Et j'en ai détesté certaines. Comme Draga ou Isabelle, la louve de France par exemple.
Dans tous les cas, on ne reste pas indifférent à ces histoires vraies qui ont mis en lumière des femmes dont le parcours est fascinant et est entré pour beaucoup dans l'histoire ou est devenu légendaire. Et oui, l'histoire a aussi été écrite par les femmes. D'ailleurs, comme le dit si bien le dicton: « Derrière chaque grand homme il y a une femme ». Ce qui est confirmé dans ce livre que je vous conseille fortement.
Un choix plutôt éclectique pour ces 18 destins tragiques de femmes : d'Agrippine à Catherine Howard, de Nit-aou-Qrit à Caroline-Mathilde de Danemark en passant par Blanche de Bourbon, Christine de Suède ou Marie-Joséphine de Savoie, Juliette Benzoni nous présente les histoires tumultueuses et sanglantes de reines célèbres pour leur beauté.
Un bon aperçu, servi par une plume très agréable, mais encore une fois avec Juliette Benzoni, je reste sur ma faim : j'aurais aimé que ces histoires soient davantage développées et peut-être moins centrées sur les histoires de coeur de ces pauvres reines tragiques...
Un bon aperçu, servi par une plume très agréable, mais encore une fois avec Juliette Benzoni, je reste sur ma faim : j'aurais aimé que ces histoires soient davantage développées et peut-être moins centrées sur les histoires de coeur de ces pauvres reines tragiques...
Je n'aime pas les romans historiques qui tournent en cours d'histoire rébarbatif à force de dates, de démonstrations géopolitiques ou socioéconomiques, etc. Toutefois j'aurais apprécié que l'auteur développe un peu plus chacun des 18 récits qui composent ce livre car une biographie d'une vingtaine de pages (en moyenne) est forcément sommaire. Surtout que Juliette Benzoni a su choisir des femmes, princesses ou reines, aux vies riches en rebondissements qui ont influé sur la destinée de leur royaume ou du monde.
Citations et extraits (3)
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L'armée de Chilpéric faisait son entrée dans Paris. En tête, entouré de cavaliers aux crinières sauvages, couverts de bijoux barbares, elle distingua un homme dont les longs cheveux fauves étaient ceints d'une couronne d'or. Et auprès de lui, une femme drapée dans des voiles pourpres qui chevauchait orgueilleusement à ses côtés. La femme avait des cheveux presque aussi rouges que ses vêtements. Brunehaut comprit que c'était Frédégonde. Dans quelques instants, elle serait là et son sort se déciderait.
Alors, lentement, la reine vaincue alla s'asseoir sur le trône vide, dans la grande salle aux colonnes corinthiennes, déserte et plus vaste encore dans son abandon. Et là, rigide sous ses joyaux étincelants, la couronne sur la tête, elle attendit Frédégonde et la mort.
Avant de répandre son sang, la "fille de rien" apprendrait ce qu'est une fille de rois…
*Frédégonde contre Brunehaut, les reines rivales*
Alors, lentement, la reine vaincue alla s'asseoir sur le trône vide, dans la grande salle aux colonnes corinthiennes, déserte et plus vaste encore dans son abandon. Et là, rigide sous ses joyaux étincelants, la couronne sur la tête, elle attendit Frédégonde et la mort.
Avant de répandre son sang, la "fille de rien" apprendrait ce qu'est une fille de rois…
*Frédégonde contre Brunehaut, les reines rivales*
Il fit comme il avait décidé et, de ce moment, la jalousie mina Jeanne au point de la jeter dans d'effroyables colères dont elle sortait haletante, épuisée. A d'autres moments, elle demeurait des heures, assise près d'une fenêtre sans dire un mot, sans demander à voir ses enfants, la petite Eléonore et le petit Charles qu'à d'autres instants elle couvrait de baisers furieux.
Une immense ovation salua l'apparition qui s'arrêta tout en haut de l'escalier, souriante. Elle ne dit pas un mot, fit un simple geste.Alors, il se passa une chose inouïe. Le mur du fond s'ouvrit en deux et, par cette vaste ouverture, un flot énorme se précipita dans la salle renversant sur son passage les hommes et les plats du banquet, éteignant les flambeaux. C'était le dieu Nil que Nictoris avait fait détourner depuis des mois et qu'elle lâchait maintenant sur ceux qui avaient voulu la mort de son bien-aimé Mentesouphis.
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