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Ce roman est vraiment construit comme un policier, autour d'une intrigue assez recherchée. Et pourtant, je crois que ça reste un roman très psychologique. le traumatisme, la difficulté à faire avec ce traumatisme, les moyens d'expression tels que l'art pour extérioriser colère, tristesse, incompréhension. La recherche d'un coupable.
Une façon très originale d'aborder ces thèmes. Et un suspense qui nous tient en haleine tout le long du livre.
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Je sors scotchée par la performance et le twist final de ce polar.
Abel est lieutenant de police. Il a été mis à pied pour une raison qu'il ignore. Il sait juste qu'il a été dénoncé mais pas la raison. C'est un personnage très mystérieux, solitaire et très attachant.
Même sa coéquipière de plusieurs années ne le connaît pas si bien que cela. Abel est tourmenté par une série de performances artistiques étranges dans les musées parisiens. Il voit ces performances et quelques autres coïncidences comme le visant personnellement. Est-il en train de perdre la tête ? Je me suis aussi demandée si notre personnage était fou.
Mais l'autrice nous fait mener l'enquête formidablement !
Le lecteur nous fait changer de personnage, change le ton, en jouant juste ce qu'il faut pour nous entraîner dans la tourmente de l'enquête si bien rythmée.
J'ai adoré retrouver Claire Berest dans un tout autre registre que Tout est noir que j'avais déjà adoré. Mais découvrir à nouveau un auteur dans un style tout à fait différent est toujours un plaisir. Et je ne m'attendais pas du tout à ce formidable polar.

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Abel Bac est un flic un peu étrange en temps normal. Mais là, il l'est encore plus suite à une suspension. Il a été dénoncé par un coup de fil anonyme et l'IGPN enquête sur lui. Il s'occupe de sa centaine d'orchidée, les nourrit de Doliprane et erre dans la nuit. Il est "percuté" un matin par une image dans le parisien. Un très beau cheval blanc a été trouvé dans le musée Beaubourg. Ce qui pourrait être un fait divers banal pour certains résonne comme un écho en lui.....
En parallèle de l'histoire d'Abel, il y a celle de Mila, une artiste d'art contemporain, spécialiste de la performance artistique. Cachée derrière un pseudonyme depuis des années, elle a besoin de mettre en place une oeuvre qui hurle son histoire personnelle, le drame qu'elle a vécu à la sortie de l'adolescence...
Je n'en dis pas plus car ce livre, c'est comme des pièces de puzzle que l'auteur veut bien nous donner petit à petit et puis d'un coup on a la vision d'une première image tout en gardant le mystère sur le tout puis tout à coup le tableau est là...
J'ai vraiment beaucoup beaucoup aimé ce livre, pour les personnages, leur histoire, mais aussi beaucoup pour la plume de l'auteur que j'ai trouvé très fluide et très intelligente dans la construction du livre. Je vais me dépêcher de découvrir d'autres livres de cet auteur.
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Artifice : (nom masculin) Moyen habile visant à cacher la vérité, à tromper sur la réalité. Mais également objet contenant une composition pyrotechnique et dont l'agencement ingénieux permet l'obtention d'un effet déterminé. Quand les deux définitions sont combinées cela donne parfois des étincelles inappropriées, qui nous font perdre pied.

Artifices. Ce mot me vient souvent en tête quand je me prépare devant ma glace, en appliquant mon mascara sur mes yeux ou en m'enroulant dans mon parfum – littéralement, c'est mon doudou olfactif du quotidien. Parce que sans je me sens nue, mais je n'en ai pas un besoin impérieux. Si ce n'est me présenter sous un meilleur jour. Ou mon pire, car j'aime accentuer le style panda de mes cernes naturelles lorsque je suis de mauvaise humeur. de la même manière quand je choisis mes tenues avec soin, cette pensée fugace me transperce parfois : et si tout ceci reflétait une image qui ne correspond pas à celle que je suis vraiment ? J'ai tendance à trop réfléchir à peine caféinée.

Artifices. Outre les pérégrinations matinales de mon esprits, ce mot s'associé inexorablement à l'été. A son quatorze Juillet. A son quinze aout. A une plage, à la mer. Aux vacances et aux premières veillées. Aux vacances et aux premières nuits blanches. A ce spectacle qui impressionne les touts petits, émerveille leurs aînés.

Artifices. le titre du dernier roman de Claire Berest, qui a rêvé en moi un besoin, celui de la lire à nouveau. Cette plume, fluide et sans artifices, mais pleine de couleurs. « Abel Bac, flic solitaire et bourru, évolue dans une atmosphère étrange depuis qu'il a été suspendu. Son identité déjà incertaine semble se dissoudre entre cauchemars et déambulations nocturnes dans Paris. Reclus dans son appartement, il n'a plus qu'une préoccupation : sa collection d'orchidées, dont il prend soin chaque jour.
C'est cette errance que vient interrompre Elsa, sa voisine, lorsqu'elle atterrit ivre morte un soir devant sa porte.
C'est cette bulle que vient percer Camille Pierrat, sa collègue, inquiète de son absence inexpliquée.
C'est son fragile équilibre que viennent mettre en péril des événements étranges qui se produisent dans les musées parisiens et qui semblent tous avoir un lien avec Abel.
Pourquoi Abel a-t-il été mis à pied ?
Qui a fait rentrer par effraction un cheval à Beaubourg ?
Qui dépose des exemplaires du Parisien où figure ce même cheval sur le palier d'Abel ?
À quel passé tragique ces étranges coïncidences le renvoient-elles ? «

L'art comme moyen d'expression. L'art comme catharsis. L'art comme point central de l'intrigue. Comme fil d'ariane de cette enquête aux atours policiers. L'art comme thérapie, pour s'absoudre d'un drame dont on est en rien responsable mais dont on porte la culpabilité, le poids des années. L'art comme moyen de tourmenter un inconnu qu'on accable de tous les maux. de tout ses maux.

L'art comme moyen d'expression. L'écriture au service de l'art. Cela nous donne l'entêtant Artifices de Claire Berest, lecture toute en nuances de lumière et de noirceur.

Bonne lecture à vous !




Lien : https://lesjolismotsdeclem.c..
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Après le magnifique "Rien n'est noir", voici l'enchanteur !
Ce sont des mots magnifiques, une étrange façon d'écrire, comme parlée. Comme si les mots n'étaient pas assemblés avec ceux qu'il fallait.
Au début, on fait confiance à l'histoire, on se laisse porter par une intrigue qui commence bien, c'est-à-dire, qui interpelle, on veut savoir ..
On se dit que, effectivement, l'auteure nous dit que c'est pur hasard, cette rencontre d'un flic paumé, récemment suspendu et de sa voisine qui, bourrée, se trompe de porte, un soir.
Et puis, il y a ce cheval blanc, absurdement retrouvé dans une allée du musée Beaubourg.
Et puis, à la fois doucement dans le récit, mais violemment dans les mots, les fils se démêlent, deviennent ligne droite menant à une explication. Improbable, mais après tout, pourquoi pas ?
C'est sa façon à elle, Claire Berest, de nous faire partager les passions, les amours fous, les doutes et les questionnements de personnages forts, certains inquiétants, d'autres touchants mais qui interdisent toute identification à soi-même.
C'est sa façon à elle de raconter les souffrances, les blessures de l'âme et les pudeurs à dire, l'impossibilité à se confier.
C'est magnifique !
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Abel Bac est un flic un peu étrange qui vient d'être suspendu; il vit entre cauchemars, insomnies et déambulations nocturnes dans Paris. Il croise une de ses voisines qui prend un rôle grandissant dans sa vie et des événements étranges liés à l'art contemporain semblent être reliés à lui. le scénario est bien construit et l'histoire intéressante mais j'ai trouvé l'atmosphère un trop étrange voir glauque, et je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages. Je reste également un peu sur ma faim concernant la chute de l'histoire.
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Je découvre cette auteure et c'est une belle découverte. L'histoire est bien construite et les personnages attachants, tous, même les plus détestables car ils font réagir. le livre est difficile à lâcher de par cette construction, le ou les mystères se dévoilent petit à petit et l'originalité des oeuvres vivantes.
L'auteur revient sur la question de se construire quand on a vécu un événement traumatique dont a été désigné coupable.

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Quelle couverture ! Magnifique
Quel livre ! excellent
quel sujet ! Troublant
et quel style ! Bouillonnant, coloré, bigarré et multiple
comme les artifices utilisés par l'artiste dont l'oeuvre en en cours d'installation devant nous, mais à notre insu.
Ce livre est un vrai polar, dont nous ne comprenons les tenants et les aboutissants qu'en cours de lecture, pas tous d'ailleurs, je dois confesser que je n'ai pas compris le dernier revirement, mais tant pis, je me suis régalée de me laisser faire, emporter par l'auteure et son talent.
Le style, (ou plutôt les styles) est éblouissant et richement varié selon le personnage qui parle et le moment de la prise de parole.
La structure, qui se rapproche en effet de l'installation d'une oeuvre artistique moderne ne prend sa forme définitive qu'à la toute fin et nous la visualisons très bien.
Il est rare de voir se dérouler devant nos yeux la réalisation d'une performance à moins d'être dans les coulisses de l'artiste.
C'est en cela que j'ai beaucoup apprécié ce roman, que je ne l'ai pas lâché, sans doute lisant un peu trop vite pour savoir !
Une lecture vivifiante, même si les personnages principaux sont des plus sinistres et et des complexes, on y trouve une belle énergie.
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J ai eu un peu de mal avec cette lecture
Le monde de l art n est pas un milieu que je fréquente et j ai eu du mal à m y plonger pour cette lecture
J ai eu aussi du mal avec le style.
Le côté policier m a aidé à le terminer
Peut-être mon esprit n etait pas assez disponible pour cette lecture
J avais par contre beaucoup aimé le livre écrit avec sa soeur avec pour titre Gabrielle
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Gros coup de coeur pour ce roman audio.

Je remercie beaucoup Netgalley et Audiolib de m'avoir permis de découvrir ce génialissime roman.

Ce sera l'une de mes plus belles lectures en 2021.

J'ai adoré !

Je ne m'attendais pas à cela car lorsque ce livre est sorti en aout dernier, je ne l'avais pas sélectionné dans mes envies de lecture.

Quelle belle surprise !

C'est exactement pour cela que je lis ou j'écoute des romans, pour tomber sur des pépites inattendues.

L'histoire est originale, captivante et addictive.

Une fois commencé, je n'avais plus qu'une envie, c'est d'écouter la suite de ce récit.

J'ai adoré les personnages, que ce soit Abel Bac le flic, sa collègue Camille qui m'a fait beaucoup rire avec son langage familier et son caractère explosif ou encore la mystérieuse Elsa.

Le lecteur suit une enquête policière qui va impliquer plusieurs protagonistes.

L'intrigue est diablement bien travaillée, entre actions et rebondissements jusqu'au dénouement de cette affaire passionnante.

C'est un roman rythmé, étonnant, émouvant, mystérieux. J'ai tout aimé dans ce livre et je ne peux que vous conseiller de vite le découvrir, en livre audio comme moi ou en format papier.

Un roman qui me restera longtemps en mémoire. J'ai hâte de sa sortie en format poche afin de l'offrir autour de moi.

Lien : https://leslecturesdeclaudia..
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