Ce livre se lit comme un bon policier, on le démarre et on ne veut plus le lâcher car on veut toujours savoir ce qu'il va se passer, vérifier si nos hypothèses sont les bonnes, etc…
L'histoire démarre avec le cauchemar récurrent d'Abel Bac. Abel est un bon flic, qui respecte les règles, les procédures. Il est pétri de TOC lié à un traumatisme de son enfance dont il n'a pas conscience. Lorsque l'on fait sa connaissance, il vient d'être suspendu de ses fonctions à la suite d'un coup de fil anonyme. Il est perdu, sa routine s'en trouve chamboulée et ce cauchemar qui revient. Il va faire la connaissance de sa voisine qui débarque dans sa vie sans prévenir en tombant littéralement sur son paillasson, complètement éméchée.
En parallèle, Mila fait son apparition, sans que l'on sache très bien ce qu'elle vient faire dans l'histoire. Mila, artiste mondialement connue en art contemporain pour ses oeuvres atypiques mais qui se cache derrière son nom d'artiste et ses oeuvres car, mise à part son avocat et agent, personne ne sait vraiment qui elle est. Au fil des pages, on comprend que ces deux personnages sont liés sans que l'un des deux en ait véritablement conscience.
L'art, et plus précisément l'art contemporain habille cette histoire. On note l'allusion au Cri de Munch, à l'oeuvre vivante de
Marina Abramovic. Finalement, c'est peut être cet aspect là du livre que j'ai le moins apprécié car, d'une manière générale, j'ai toujours eu du mal à comprendre le message transmis à travers l'art contemporain, notamment lorsque certaines oeuvres peuvent s'avérer choquantes pour le commun des mortels.