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192 pages
édit. Séghers, 1966 (01/12/1966)
4.25/5   2 notes
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POÈMES INÉDITS


JARDIN

Enchevêtré d'eau et de branches
Qui est entré dans ce jardin dont l'ombre a refermé les portes
Et quel fleuve avons-nous passé, quel seuil, quel reflet sans
 retour ?
Je pénètre un royaume obscur où les feuilles font un bruit
 d'astres
Ivre, ébloui de ce regard qui germe au terreau de ma nuit
La tristesse est tombée de moi; la mort et la désespérance
Je suis un arbre de l'été verdoyant au fort des chaleurs
Parce qu'une main sur mon front a fait le signe des enfances
Je prête racine au matin sur quoi va se fonder le jour.

p.164
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Le vin mordu

à René Guy Cadou


De bas brouillards tremblaient aux vallées de l'automne

Les chiens jappaient sans fin sur le bord des ruisseaux,

On entendait rouiller leurs abois dans l'écho

A des lieux et des lieux, sur des pays sans borne.



Le vent sentait la pierre rêche et le gibier

Il était dur et vif à nous trancher la gorge.

Nous nous hâtions vers quelque grange, dont le porche

Offrait déjà l'abri à des coqs qui chantaient.



Lorsque, sur le revers d'un coteau, nous trouvâmes

La jaune, apaisante, caresse des raisins:

Bien à l'écart du vent, des grappes plein les mains

Nous bûmes longuement, renversés sur la flamme.
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POÈMES INÉDITS


AVRIL

Face à la montée grave de la sève
La nature se disculpait avec le geste doux des arbres ;
Un étrange jardin marchait en nous
Tressé d'eau, de lueurs et d'ailes.
Il n'y aurait rien à redire au monde si tout avait l'odeur des
 jonquilles au printemps
Si la fragilité féroce des bourgeons
Restait cette fumée
Ce brouillard de feuillage et d'herbe à peine née
Appuyé à ton flanc.

p.161
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