Un plagiat de van Vogt "A LA POURSUITE DES SLANS"
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Voyons, essayez de comprendre. Ce sont des créatures monstrueuses, douées de pouvoirs anormaux, des êtres qui ne reculeront devant rien pour anéantir notre humanité. On les a découverts au siècle dernier, mais peut-être existent-ils depuis le dix-huitième ou le dix-neuvième siècle, nul n'en sait rien. Ils mènent une vie secrète, se terrent parmi les humains, et se montrent aussi discrets que possible, se contentant de maintenir le contact entre eux et de s'adonner à des activités dont nous n'avons même pas idée. Ils ne nous aiment pas, croyez-le bien. Et si j'ai un conseil à vous donner, c'est de vous méfier.
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Il fit quelques pas et se planta devant la grande baie de plexi.
Au-delà, c'était la nuit noire, totale, seulement trouée par les taches lumineuses des étoiles et des nébuleuses qui apparaissaient avec une incomparable netteté.
Lorsque le jour reviendrait, ce serait encore le même et monotone spectacle qui se présenterait aux regards : les arêtes vives des chaînes montagneuses dans le lointain, les bourrelets des cirques, curieusement découpés, avec leurs pitons centraux craquelés ou boursouflés, les longues rides rayonnantes, fendant les cratères, et cette surface poreuse où s'était accumulée depuis des millénaires toute la matière cosmique attirée par la Lune, et qui formait comme une sorte d'éponge ferrugineuse sur une épaisseur que l'on pouvait évaluer à quelques décimètres.
Par la suite, d'autres archipels plus importants avaient été construits sur toutes les mers du globe, au fur et à mesure que la densité de la population prenait des proportions catastrophiques.
En cette année 2180 on estimait à près de cent miliards la densité de cette terrible pellicule grouillante de vies humaines qui tapissait la surface des terres.
Une fois de plus, l'homme avait engagé un nouveau et gigantesque combat contre la nature disputant chaque mètre carré au sol de la planète, pour ensuite se tourner vers l'élément liquide où il avait édifié ces îles flottantes artificielles.
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Délimitée par des secteurs bien distincts, Luna-City était à la fois le centre minier, intellectuel et médical du satellite, et abritait une population de plusieurs centaines de milliers d'êtres, dont la majorité était composée de personnes atteintes de troubles cardiaques.
En effet, la faible pesanteur lunaire s'était avérée pour eux une excellente thérapeutique, du moment qu'elle facilitait le travail de l'organe vital.
Hommage à Richard Bessière 3/4
Conférence "Hommage à Richard Bessière" enregistrée aux Rencontres de l'Imaginaire de Sèvres (décembre 2012) La suite : youtu.be L'audio de la conférence : www.actusf.com