Du texte, du texte, du texte !
Et pour dire quoi ?
A la fin du bouquin, on n'en sait pas beaucoup plus.
Et il y a un décalage, à mon avis, entre le milieu décrit et le style littéraire utilisé.
On est attiré par le fin minois de J. Gabin sur la couverture, et on s'aperçoit que parfois les scénaristes et les acteurs apportent aux récits de départ.
Passez votre chemin, bonnes gens !
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Très beau texte mais qui n'a pas très bien vieilli , il comporte malheureusement beaucoup de longueurs ce que le lecteur actuel n'aime pas.
Ceci dit si vous aimez le film que Jean Grémillon réalisa en 1937 au départ du roman il faut prendre le temps de le lire , de s'imprégner de son atmosphère particulière et ainsi d'avoir une vue différente sur un classique du cinéma français .
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Un calvaire le soir ! Pas terminé.
Trop de livres pour perdre son temps avec celui ci.
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Alors je poussai doucement la porte que j'avais ouverte sans faire de bruit pour surprendre les joueurs de cartes. En entrant je déplaçai un nuage de fumée qui fit le tour de la pièce avec une odeur de locomotive.provenant d'un fzeu de boulet.
Le train foulait un sol sonore et se jetait dans un passage à l'encre de Chine où il pleuvait au premier plan. La fumée éclaboussait un ciel bas qui enserrait le monde jusqu'à lui faire mal. Je savais que nous allions à Paris et rien de plus. Il faisait nuit dans mon passé, et j'aurais voulu que le train me tirât jusqu'à un pays de lumière si intense qu'on y pourrait brûler des souvenirs et des angoisses comme des lettres. Le rythme de ma vie était faible et je n'écoutais plus que lui. Je ne pouvais plus entendre Gueule d'amour, il me fatiguait, exigeait de moi de trop grands efforts et ne m'apprenait rien. Depuis que Madeleine était partie sans essayer de me revoir ou de retarder d'un jour son départ, les histoires des autres ne m'intéressaient plus.