Pas si mal. On revit l'époque, sans téléphone portable, avec des bistrots ouverts….
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Un très bon roman policier. Très intelligent et sarcastique. L'intrigue est très complexe au départ puis elle trouve une explication progressive. Pas de gentils flics ou de grands méchants, que des personnages moyens qui basculent plus ou moins dans leurs travers. Très sympa!
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Pour tuer le temps, à défaut de mon imprésario, je vais écrire un roman policier. Un de ces livres dont Claudel disait « qu’il s’adresse aux couches les plus basses de la bêtise humaine ». Encore un qui a tout compris !
Non, pas policier. Ce genre littéraire est mort avec Agatha Christie. Plutôt un roman noir. Halte, mon frère ! Impossible. Lui aussi a disparu, enterré avec Chester Himes. Aujourd’hui ne survivent que les romans couleur de meulières brunes et de briques sales comme en pondent X… et Z… Pas de noms, s’il te plaît, si tu tiens à ta peau…
Noir, gris, saignant ou à point, je vais quand même l’écrire, ce livre ; le polar, c’est la vie et lorsqu’on dit : « C’est la vie ! », les ennuis ne sont pas loin. Et puis, il faut bien que violence se passe.
Autopsie d’un polar :
1° Où le situer ?
2° Avec quels personnages ?
3° Quelle action ?
4° Et surtout… qui copier ? Chandler ? Hammett ? Manchette ?
Les boursiers sont comme les médecins. Moins ils en savent et mieux ils réussissent. Un médecin analphabète (Dieu merci, il y en a !) ne confond pas les maladies, les symptômes et les médicaments. Il les ignore. Évitant ainsi la confusion des genres, il ne fait pas d’âneries. La nature aidant, le malade garde une chance.
À la Bourse, c’est absolument pareil. Ne comprenant rien à l’économie, ignorant tout de l’industrie, mélangeant chimie et alchimie, contour et marcher dedans, pétrole et lotion capillaire, les boursiers conseillent selon leurs connaissances, semblables à celles des médecins. Mais là, il arrive que le malade meure. Ne pas confondre Pénicilline et Creusot-Loire. Chacun ses facultés.
Pour tuer le temps, à défaut de mon imprésario, je vais écrire un roman policier. Un de ces livres dont Claudel disait « qu’il s’adresse aux couches les plus basses de la bêtise humaine ». Encore un qui a tout compris !
Non, pas policier. Ce genre littéraire est mort avec Agatha Christie. Plutôt un roman noir. Halte, mon frère ! Impossible. Lui aussi a disparu, enterré avec Chester Himes. Aujourd’hui ne survivent que les romans couleur de meulières brunes et de briques sales comme en pondent X… et Z… Pas de noms, s’il te plaît, si tu tiens à ta peau…
Un visage harmonieux qui rit par tous ses pores. On a envie de sourire lorsqu’on la voit. Des yeux marron sous des sourcils effilés vous saluent d’un air ironique. Elle connaît son charme, en joue, n’en abuse pas. Étudiante en psycho, à Paris VIII, elle subsiste grâce aux chèques mensuels de son père, charcutier dans un village chaleureux du Beaujolais. Sa pension lui donne une relative décontraction à l’égard de ses études.
Je relis. Ça va. Mais il faut une femme là-dedans. Une histoire sans femme c’est une femme sans histoire. Où va-t-il fantasmer, mon lecteur, et sur quoi ?
Joseph Bialot :
C'est en hiver que les jours rallongentOlivier BARROT, depuis le
café "Le Rostand" à Paris, présente le livre "
C'est en hiver que les jours rallongent" (éditions le Seuil) de
Joseph BIALOT. L'auteur parle de son livre avec Barrot.