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Billy Brouillard tome 3 sur 3
EAN : 9782302024502
144 pages
Soleil (07/11/2012)
4.12/5   60 notes
Résumé :
Billy Brouillard porte à nouveau ses lunettes... Il a renoncé à son don de " trouble vue ". En vacances au bord de la mer chez Mémé Sardine, il va faire une curieuse rencontre : une fillette de son âge, au caractère bien trempé, qui prétend être une sirène ! Elle répond au nom sucré de Prune, et ne cesse d'essayer de réveiller le pouvoir de l'imaginaire qui sommeille en lui... En vain. Mais un jour, par une fâcheuse circonstance, Prune est enlevée par des monstres a... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un album qui reste sympathique, mais après les deux premiers opus, il est tout de même décevant. On sent, et c'est dommage, que Guillaume Bianco commence à tourner en rond.

Certes, Billy Brouillard a changé de décor et a remis ses lunettes, délaissant ainsi son don de trouble-vue, après qu'il ait accepté que Tarzan, son chat, ne reviendrait pas à la vie. Il est fermement persuadé que son don est perdu à jamais. Parti en vacances chez sa grand-mère avec Jeanne, il reste le petit garçon vivant à contre-courant que nous connaissions : la mer, les vacances, le soleil, c'est nul !

Malheureusement pour nous, il va rencontrer Prune, une fille un peu bizarre, elle aussi (elle prétend être une sirène). Et Billy devient un peu niais, se met à adorer patauger dans l'eau au soleil.Si son côté asocial le rendait drôle, il a tendance en sus à devenir un peu antipathique, ne s'intéressant qu'à Prune et délaissant Léa la fantôme, même une fois rentré chez lui, et se comportant de façon absolument infecte avec une fille poulpe venue l'aider dans une quête qu'il s'est assignée.

D'ailleurs, la diversité et la créativité des albums auxquelles nous étions habitués s'atténue pas mal. Si le début s'annonce bien, assez vite les extraits des journaux deviennent monotones, et si les comptines et poèmes gardent une place, l'essentiel va être consacré à la plongée de Billy dans les profondeurs, afin de sauver Prune, tombée malade, et certaine que seul Billy peut la sauver en allant dans le royaume des abysses. Ça manque de rythme, d'aventures originales, et Billy se comporte comme un vrai petit adulte ségrégationniste, trouvant tous ceux qui ne lui ressemblent pas (ou qui ne ressemblent pas à Prune) moches, puants, etc. Et ça, ça colle très mal avec l'image de Billy qu'on avait auparavant...

Ce qui est curieux, c'est que l'accent est tout de même mis sur la faculté d'imagination, la fantaisie qu'il faut cultiver dès l'enfance : c'est bien Prune qui va inciter Billy à retrouver son don de trouble-vue. Mais bon, l'histoire d'amour de Billy m'a un peu soûlée (ça peut venir de moi, tous les défauts des livres que je lis en ce moment, je les impute à des histoires d'amour que je trouve gnangnan), et il m'a manqué le véritable univers de Billy : celui de la nuit, des fantômes, des trucs bizarres qui font peur mais qui sont tellement fascinants.

Non pas que cet album-ci soit désagréable à lire, mais finir la trilogie sur cette note moins fantasque et plus terre-à-terre, c'est dommage.
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J'ai plutôt bien accroché aux deux premiers volumes, bien qu'ils soient complètement différents de ce à quoi je m'attendais. Et, pour clôturer cette trilogie, Guillaume Bianco nous emmène sur un terrain différent : les sirènes.

En effet, Billy Brouillard va faire la connaissance d'une autre enfant, Prune, qui dit être une sirène (sauf qu'elle a deux jambes). Cette fois-ci, c'est donc dans l'océan qu'il va lui arriver des aventures hors du commun.

Comme dans les deux autres tomes, il ne s'agit pas d'une bande-dessinée classique. Nous avons des planches, mais aussi des extraits de gazette, des poèmes, et des pages - entièrement sur fond noir - qui ressemblent plus à un roman graphique.

Sur le plan des illustrations, j'ai beaucoup aimé ce tome. On voit que Guillaume Bianco a travaillé, et j'apprécie son style un peu à la Tim Burton.

En revanche, je n'ai pas accroché plus que cela à l'histoire. Je l'ai trouvée moins morbide et plus enfantine que les précédentes, et surtout, il manquait un peu de l'humour mordant de l'auteur (bien qu'on le retrouve, çà et là).

Une conclusion en demie-teinte (bien que j'ai passé globalement un bon moment de lecture) pour cette saga que j'étais ravie de découvrir enfin, et que je poursuivrais peut-être avec les trois livres hors-série.
Lien : http://anais-lemillefeuilles..
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Les romans graphiques Billy Brouillard m'attiraient depuis longtemps sans avoir pour autant l'occasion de les découvrir. Ils faisaient partie de ces livres desquels, lorsque je les voyais en librairie, je me disais « oh, j'ai trop envie de les lire, ceux-là, il faut que je me les offre une prochaine fois ! », sauf que de prochaine fois en prochaine fois… je ne les lisais toujours pas. du coup, je me suis résigné à simplement l'emprunter à la bibliothèque.
J'ai commencé par le chant des sirènes, découvrant après coup qu'il s'agissait du troisième volume, mais cela n'a été d'aucune importance dans la compréhension de l'histoire et du personnage. (J'ai sans doute raté des références aux volumes précédents en revanche.)
Et je me suis régalée.
Et je me suis ensuite procurée les deux premiers tomes évidemment.

Ouvrages quelque peu hybrides, ces bandes dessinées entremêlent à l'histoire principale des poèmes et comptines, du récit en prose, des bestiaires surprenants, des extraits de la « Gazette du bizarre », des anecdotes sur les talismans ou les superstitions, les cauchemars ou les esprits, des récits sur des personnages aux destins tragiques – la fille aux chats, la petite sirène qui ne voulait plus en être une, la fille aux couteaux… –, des recettes de philtres magiques, etc. Quelques bizarreries se glissent ici et là, comme ce premier tome dont la pagination reste bloquée jusqu'à la fin au chiffre 13. le tout dégage une atmosphère quelque peu désuète. Comme un grimoire que l'on aurait déniché au fond du grenier.

Ces bandes dessinées se démarquent réellement par leur esthétique gothique et leur atmosphère macabre. J'y ai retrouvé un petit côté Tim Burton, le Tim Burton des poèmes du Petit enfant huître, de Beetlejuice ou encore du court-métrage Vincent. Difficile de ne pas faire de rapprochement entre ces deux enfants très imaginatifs, curieux et avides d'expériences morbides – même si l'un utilise son chien et l'autre son chat (voire sa petite soeur). Ces pages sont remplies de choses mortes et visqueuses, de créatures rampantes et sifflantes, de morts et de mutilations… le tout raconté avec cette légèreté et ce détachement qu'on peut trouver dans des contes affreux.

Trois BD sur l'enfance et tout ce qu'elle recèle de trésors, d'émerveillement, d'angoisses, de chagrins et de désillusions. Billy vit sa vie comme une aventure perpétuelle, peuplée de créatures fabuleuses et de monstres sanguinaires, mais il croise sur son chemin la mort, l'amour, l'amitié. C'est drôle, sinistre, dense, poétique, fantastique, morbide, farfelu, cruel, touchant. Au-delà des péripéties haletantes et de toutes les bizarreries qui les parcourt, ce sont aussi et surtout des odes sublimes à l'imagination dissimulées sous de magnifiques objets.
Lien : https://oursebibliophile.wor..
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C'est décidé, je suis fan de Billy Brouillard ! J'ai littéralement dévoré tous les tomes à la suite, même la série parallèle des Comptines malfaisantes.

Je suis donc ravie d'avoir gagné ce volume 3 grâce à l'opération Masse critique de Babelio (et je remercie chaleureusement les édtions Soleil et Babelio).
Ce volume, axé sur l'univers marin, est très séduisant. J'ai toujours aimé la mer et sa mythologie, ses légendes, ses histoires lugubres de fantômes de pirates et de monstres marins. L'ambiance vacances d'été est également très chouette. Une BD que je relirai sans doute cet été, par une nuit chaude, à la lueur lugubre d'une bougie... ;-) Petite surprise : l'amour, qui surgit sans prévenir dans le coeur du cruel (mais pourtant sensible) petit Billy...et j'en suis ravie ! Comme toujours, beaucoup de poésie, d'horreur et d'humour, qui se mélangent subtilement. Même si Tarzan (le chat de Billy) n'apparaît pas cette fois, les chats restent une source d'inspiration apparemment très forte pour l'auteur, qui nous raconte une très belle histoire sur leurs origines. Vous l'aurez compris : je suis conquise, et vous encourage à découvrir cette série inimitable, pour vous faire frissonner de plaisir, sourire malicieusement et rêver sans modération !
Lien : http://surlestracesduchat.bl..
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Ce troisième tome de Billy Brouillard se déroule pendant les vacances d'été et il est bourré d'humour. Notre jeune héros toujours doté de son don de trouble vue (lorsqu'il ôte ses lunettes) se crée des histoires de monstres marins et de sirènes lors de ses escapades à la plage avec sa nouvelle amie. Il prend aussi conscience que les hommes sont comme des ogres lorsque mémé sardine l'oblige à manger du poulpe. le tout toujours entrecoupé d'articles et de digressions tels que la liste des superstitions marines.
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critiques presse (4)
Bibliobs
12 juillet 2013
Ce «Chant des sirènes», 3e volume de la série «Billy Brouillard», est le genre de livre qui ravit les enfants et effraie les parents.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
BulledEncre
04 décembre 2012
Une histoire surprenante. […] Et que dire de la carte des abysses infernaux qui prend place sur quatre planches ! Époustouflant !
Lire la critique sur le site : BulledEncre
BDGest
28 novembre 2012
Plus proche du beau livre que de la BD pure dans son approche, Le chant des sirènes se révèle être un excellent album à lire en famille, pour frissonner de plaisir.
Lire la critique sur le site : BDGest
Sceneario
01 octobre 2012
Un volet de plus plein d’originalité, d’humour, d’inventivité, d'ambiances et de tendresse, voire d’amouuuuuur !!! C’est un ouvrage que les fans de Billy que vous êtes forcément devenus ne manqueront pas d’ajouter à leur collection de bandes dessinées !
Lire la critique sur le site : Sceneario
Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
Je crois que c'est ce jour-là que j'ai réalisé... Réalisé que nous autres, les humains, n'étions guère différents de ces ogres qui peuplent les contes de fées et que, comme eux, nous nous nourrissions de cadavres. Vous n'avez qu'à vérifier... Nos magasins et nos réfrigérateurs en sont remplis. Nous mangeons des morts... Et nous en mangeons beaucoup... Afin de grandir et de se transformer en ces monstres que l'on nomme "Adultes". Eh bien non... Je ne grandirai pas. Et n'en deviendrai jamais un ! Foi de Billy Brouillard !

[La grand-mère de Billy essaie de l'obliger à manger du poulpe, créature qu'il trouve merveilleuse]
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Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Les flots voluptueux ruisselaient d'harmonie
Et des larmes montaient aux yeux des matelots.

Les Sirènes chantaient... Là-bas, vers les rochers,
Une haleine de fleurs alanguissait les voiles ;
Et le ciel reflété dans les flots pleins d'étoiles
Versait tout son azur en l'âme des nochers,

Les Sirènes chantaient... Plus tendres à présent,
Leurs voix d'amour pleuraient des larmes dans la brise,
Et c'était une extase où le coeur plein se brise,
Comme un fruit mûr qui s'ouvre au soir d'un jour pesant !

Vers les lointains, fleuris de jardins vaporeux,
Le vaisseau s'en allait, enveloppé de rêves ;
Et là-bas - visions - sur l'or pâle des grèves
Ondulaient vaguement des torses amoureux.

Diaphanes blancheurs dans la nuit émergeant,
Les Sirènes venaient, lentes, tordant leurs queues
Souples, et sous la lune, au long des vagues bleues,
Roulaient et déroulaient leurs volutes d'argent.

Les nacres de leurs chairs sous un liquide émail
Chatoyaient, ruisselant de perles cristallines,
Et leurs seins nus, cambrant leurs rondeurs opalines,
Tendaient lascivement des pointes de corail.

Leurs bras nus suppliants s'ouvraient, immaculés ;
Leurs cheveux blonds flottaient, emmêlés d'algues vertes,
Et, le col renversé, les narines ouvertes,
Elles offraient le ciel dans leurs yeux étoilés !...

Des lyres se mouraient dans l'air harmonieux ;
Suprême, une langueur s'exhalait des calices,
Et les marins pâmés sentaient, lentes délices,
Des velours de baisers se poser sur leurs yeux...

Jusqu'au bout, aux mortels condamnés par le sort,
Choeur fatal et divin, elles faisaient cortège ;
Et, doucement captif entre leurs bras de neige,
Le vaisseau descendait, radieux, dans la mort !

La nuit tiède embaumait...Là-bas, vers les îlots,
Une harpe d'amour soupirait, infinie ;
Et la mer, déroulant ses vagues d'harmonie,
Étendait son linceul bleu sur les matelots.

Les Sirènes chantaient... Mais le temps est passé
Des beaux trépas cueillis en les Syrtes sereines,
Où l'on pouvait mourir aux lèvres des Sirènes,
Et pour jamais dormir sur son rêve enlacé.

Albert Samain
Au jardin de l'Infante - Paris, 1893
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Êtes-vous bien certains de vouloir entendre cette histoire ? Il n'en est de plus funeste... Elle cause bien des tourments à son auditoire... Vous êtes encore là ? Fort bien... Qu'il en soit ainsi.. Vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenus...

La Petite Sirène qui ne voulait plus en être une...
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Le soleil éclatant de Juillet chasse les ténèbres, et par là même nos rêves et nos fantasmes les plus profonds. Pour moi, l'été est synonyme de chaleur suffocante, de lassitude et d'ennui. Seuls les idiots semblent y trouver leur compte.
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Je crois que c'est ce jour-là que j'ai réalisé... Réalisé que nous autres, les humains, n'étions guère différents de ces ogres qui peuplent les contes de fées... Et que, comme eux, nous nous nourrissons exclusivement de cadavres... Vous n'avez qu'à vérifier... Nos magasins et nos réfrigérateurs en sont remplis... Nous mangeons des morts... Et nous en mangeons beaucoup...
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Vidéo de Guillaume Bianco
Découvrez avec nos jeunes ambassadrices l'univers savoureux de Zoé et de son petit chien Nunuche, par Marie Kerascoët et Guillaume Bianco ! En librairie : https://www.dargaud.com/bd/nunuche/nunuche-sage-comme-un-nuage-bda5508870
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