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EAN : 9782715234635
176 pages
Le Mercure de France (02/01/2014)
3.24/5   45 notes
Résumé :
Robert Coublevie marche sur la plus belle frontière du monde. Sa femme l'a quitté et il arpente ces hauts lieux où il croise des fleurs par milliers, des bêtes sauvages et libres, parfois un marcheur qui lui ressemble. Malgré tout, de temps à autre, il doit replonger dans le chaudron des villes... De nouveau confronté au tumulte, ne sachant que faire des tourments qu'il y découvre, Coublevie choisit d'en rire. La jeune Camille, elle, s'y débat comme un animal blessé... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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C'est un livre trouvé dans une cabine téléphonique anglaise qui fait office, de boite à livres.

Quand j'y rentre c'est comme si je m'enfermais vers un voyage préalable à une trouvaille. J'adore cet endroit. C'est le seul où je parviens à y déposer certains livres que j'ai lus….

Cet ouvrage d'Yves BICHET est l'une de mes pioches.

La première de couverture est banale, pas de personnalisation, alors je me suis mise à suivre l'homme qui marche dans la montagne, les Hautes Alpes, où je devais aller vivre avec mon mari….

C'est l'histoire De Robert, ancien pion, qui va se réfugier dans les hauteurs avec son chien, pour fuir son destin pathétique, l'infidélité de sa femme. Un avenir en point d'interrogation et de suspension.

Il va cheminer sur une ligne entre la France et l'Italie. Dans son épopée, il va rencontrer un chartreux Jean, qui lui marche du côté Italien. Chacun a sa frontière symbolique, avec son paysage, montagneux, la beauté de la faune et de flore. Une amitié sincère se noue entre les deux hommes.

Il ne se passe pas grand-chose alors de temps à autre, Robert redescend pour retrouver ses amis du bistrot, le café du Nord. Il y a Sylvain le tenancier, sa fille Camille, qui ne laisse pas les hommes indifférents….

Le lecteur fait un peu les montagnes russes avec cette histoire qui se distille au fur et à mesure de son avancée, un curieux scénario. Les petits oiseaux ne chantent pas dans ce bar, sa sent la picole, le secret, l'impudicité.

Le roman prend le tournant d'un polar, dont on ne voit pas arriver la fin.

Un livre que je retournerai déposer dans ma cabine, comme le maire du village le demande !

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Robert Coublevie est un homme qui marche. À ses côtés, sa petite chienne le suit, fidèlement. Il chemine le long de la Ligne dans les Hautes-Alpes entre la France et l'Italie. Il parcourt les sentiers à travers les montagnes majestueuses qui s'offrent à son regard. Parfois, il s'arrête et admire les névés, le ciel, les fleurs éclatantes et renifle leur parfum, il observe les marmottes et autres bouquetins, épie leurs mouvements, s'émerveille de tant de beauté. Cet endroit, il le connaît bien, et pourtant à chaque ascension, c'est un enchantement, un sentiment de liberté et de joie monte en lui. Une respiration généreuse et bienfaisante. Il se remplit de cet air, de ces images, des clapotis de l'eau, des murmures du vent et de ses rencontres humaines. Parmi les gens qu'il croise, il y un vieux chartreux, Jean. Ils parlent de leur vie, de leur passé, de leur crainte, de leur peine, de leurs espoirs aussi. Presqu'un ami, un confident. Lui marche de l'autre côté de la Ligne, en Italie. Aucun ne franchit la frontière. Ils avancent quelquefois ensemble mais en parallèle.
Si le chartreux reste dans les montagnes, Coublevie redescend de temps à autre dans le monde civilisé, dans le brouhaha, le tumulte et les tourments de la ville. Il retrouve le Café du Nord et ses habitués Tissot, Tapenade, ainsi que Sylvain le patron, Mounir le serveur et Camille (la fille du patron), une jeune adolescente à qui il faisait réciter les devoirs quand elle était petite. Il l'aime bien cette gamine... Et quand il se sent vide, il monte à nouveau là-haut.
Avant, il travaillait comme pion dans un lycée agricole. Avant, il aimait une femme, Elia. Une vie qui semblait lui convenir. Mais quand sa femme l'a quitté pour un autre, son monde s'est écroulé. Alors il s'est mis à marcher. Pour fuir ? Pour tenter d'oublier ? Pour réfléchir? Pour laisser courir le temps ? En quête d'une certaine spiritualité ? Vers un monde meilleur ?
Malencontreusement, Coublevie va être au centre d'une tragédie. Un meurtre. Chemineau, il s'avère être le coupable idéal. Evidemment innocent, l'homme va découvrir une chose qui va le bouleverser au plus au point. Une chose qui a un lien avec Camille et l'assassinat. Et cela est insupportable pour lui. Malade, il sait qu'il sera bientôt dans l'incapacité de marcher, alors il entreprend de préserver la jeune fille en se livrant aux autorités. Un sacrifice qui n'en est pas un à ses yeux. Au contraire, Coublevie n'a jamais eu un visage aussi serein et joyeux. Il jubile et exulte devant l'avocat commis d'office. Une certaine désinvolture s'est emparée de tout son être. Emprisonné et pourtant si libre.
Robert Coublevie est un personnage qui marche droit, émouvant, attachant et bienveillant, Un roman magnifique sombre et joyeux sur les frontières de l'âme, du corps, de l' espace, des générations, sur l'affranchissement et sur la beauté du monde.
Lien : http://lesmotsdelafin.wordpr..
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L'homme qui marche, c'est un archétype.

Le plus bel exemple, ce sont les sculptures de Giacometti, ces silhouettes étirées, légèrement penchées en avant, ces figures de métal immobiles mais qui sont le mouvement dans son essence.

L'homme qui marche sait-il où il va? Il fuit, il cherche le repos ou l'oubli, il se fond dans le décor, il traverse les plaines, les déserts, les montagnes, son âme est malade. Il la soigne avec de l'air et du soleil, du vent, de la pluie, des plantes et des oiseaux, il plisse les yeux pour regarder au loin, il respire des odeurs de terre, de fumée, de résine, il boit l'eau des torrents et dort sous la lune. Y'en a même qui disent qu'ils l'ont vu voler!

La seule chose qui compte pour lui, être libre. L'amour, c'est des conneries.
Souffrir, ça le connait. Voir souffrir aussi.

Il doit sûrement être coupable, sinon, pourquoi il irait finir en prison pour cacher les crimes d'un salopard? Coupable, c'est forcé, mais de quoi?
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Yves Bichet - L'homme qui marche – roman
Mercure de France (16,50€ - 174 pages)
Le titre L'homme qui marche a inspiré sculpteurs ( Rodin, Giacometti) et écrivains (Christian Bobin, Albert Strickler). le narrateur, Robert Coublevie, se définit comme « le marcheur d'un seul chemin ». Il distille avec parcimonie les indices sur son passé: « ancien pion », «cocu par négligence », mais suffisamment pour comprendre qu'il reste mortifié d'avoir été quitté par l'être aimé, Elia. Celle qui lui est fidèle, c'est l'autre Elia, sa chienne. En leur emboîtant le pas, le lecteur se retrouve sur La ligne, la frontière-France -Italie dans des paysages grandioses, que l'auteur sait sublimer.

On s'interroge quant à ce choix de vie d'errance «entre ciel et terre », de chemineau, à l'écart des villes. On subodore que le héros a été écorché vif, et qu'il a perdu confiance dans ses semblables, qui le « déroutent » et l' « effraient » et qu'il tente d'oublier. Il confie avoir « la trouille » de deux choses: « l'amour et les transports ».

Yves Bichet nous confronte dès le début à un mystère en restituant le texte qui fut donné à lire au narrateur par un « drôle de loustic », Yves Tissot, « douanier ». Mystère encore que cette adresse notée sur « ce fichu papelard », trouvé dans la casemate. Mystère quant aux confidences édifiantes de Camille qui vrillent Robert.

Le côté lumineux du récit vient du duo Robert et Jean son double, moine italien.
On est témoin de la naissance d'une amitié unique avec Jean, ce chartreux, rencontré sur les cimes. Ils se sont reconnus dans leur communion avec la nature, aiment partager de brefs moments conviviaux, un repas et se fixer ces rendez-vous, loin de la fureur du monde. Ces retrouvailles deviennent leur viatique et le lecteur se surprend à les attendre, d'autant que le lieu varie. Leur solidarité dans l'épreuve, la maladie , l'un épaulant l'autre, force notre admiration pour ces deux marginaux, qui ont le sens des valeurs chrétiennes, de l'entraide. Dieu s'invite dans leurs conversations.

Le lecteur notera très vite que le narrateur croise surtout des hommes, fréquentant peu de lieux publics à l'exception d'un bistrot. Ce milieu masculin fait penser aux romans d 'Hubert Mingarelli dont les protagonistes évoluent dans une sorte de no man's land, mènent des vies spartiates et se contentent parfois d'un repas frugal.

Où sont les femmes? le narrateur convoque sa mère défunte. Il reste habitée par Elia, aux «  longues jambes et seins pointus ». La douceur de son corps lui manque.
La seule figure féminine présente est la mystérieuse Camille, fille du propriétaire du bar que connaît Robert. Robert montre un regard paternel à l'encontre de Camille, pour l'avoir aidée dans ses études, et semble désireux de la protéger. Se douterait-il des fréquentations interlopes de Camille? Y aurait-il un lien entre l 'auteur de la lettre et Camille? Devrait-il se méfier des clients qu'il côtoie au Café du Nord?

Le récit connaît un rebondissement quand la chienne flaire la présence de quelqu'un et s'empare du message anonyme. Robert en déduit que Camille a été dans les parages. Mais avec qui? Que serait-elle venue faire?
Quand il revoit Camille, celle-ci réussit à l'entraîner jusqu'à un loft où a lieu «  le repas des salauds ». Ce qu'il découvre est assourdissant, sidérant pour lui au point d'y retourner seul. Nouveau coup de théâtre: Robert réalise que l'homme mort est « La belle gueule » le suspense s'installe. La police recueille les indices, voilà la lampe du narrateur dans leur filet. La traque commence pour le narrateur.

Un autre temps fort du roman est celui des révélations édifiantes de Camille, « l'enfant martyre, l'enfant proie... » qui viennent corroborer les doutes du narrateur. N'aura-t-elle pas été victime du syndrome de Stockholm? Mais le bourreau n'était pas celui que Robert avait soupçonné, fourvoyant en même temps le lecteur.
L'attachement de Robert pour Camille est de plus en plus évident, il n'hésite pas à la gratifier d'une envolée lyrique: « À toi, dans l'impulsion des temps ».
Le récit atteint son paroxysme: scène émouvante d'autant plus poignante que Robert vient faire ses adieux à Camille qui lui remet une image pieuse, comme un talisman. Une phrase résume sa consternation: « Je ne comprends rien à ce monde absurde ».

L'homme qui marche déroule une série de contrastes. Les protagonistes évoluent sur la frontière, dans de grands espaces, avec l'horizon à l'infini mais aussi dans le huis clos d'un café, de blockhaus, du loft ou la chambrette de Camille. En haut, on croise « les poètes, les rêveurs,les amoureux... »), dans la zone industrielle, «  les Roms qui dealaient... », dans la ville ( Briançon), au bistrot se réunissent « une bande de tordus,de quenelles », « des connards ». La pureté, contre la noirceur du monde.

Le romancier a su impulser le mouvement de marche. Tel un cameraman, il suit en travelling les « ruisselets qui dévalent »; la chienne qui se carapate, trottine, bondit ou détale; les flocons qui virevoltent et « s'enfilent un à un dans le petit coeur en bois. »

Yves Bichet sait plonger son lecteur dans l'extase en l'immergeant dans « la beauté
omniprésente » des cimes, leur splendeur et majesté. Il sait rendre à merveille l'explosion de la nature au printemps, « un vrai miracle ». Son regard attentif , balaie une ligne verticale, s'attarde sur la flore (gentianes, rhododendrons, narcisses) ,la faune (les marmottes) et s'abime dans la contemplation du ciel ( « de nuages frangés de blanc » et ses variations: « Une bande bleu clair, toute perlée de rose, striée de reflets cuivrés ». Tel un poète, l'auteur nous fait entendre un « ruisseau qui caracole ». Tel Man Ray, il saisit « une larme en arrêt en haut de la lèvre ».

Si le mot tabou n'est pas prononcé, c'est bien ce sujet que l'auteur explore avec
beaucoup de subtilité et de tact en focalisant notre attention sur Camille.
On quitte à regrets le trio attachant( Jean, Camille et le narrateur) et « Pépète », qui nous attendrit quand elle « gobe d'un coup de langue » les larmes de Camille.

Yves Bichet , pétri de poésie et d'attention émerveillé à la nature sauvage, signe un polar envoûtant, à l'épilogue stupéfiant qui nous fait osciller «  entre deux vertiges:
la fascination, l'effroi », comme le narrateur incarnant « Un amour oblatif ».

















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Un homme qui se promène sans cesse sur un même itinéraire de montagne, il a tout abandonné après une déception amoureuse, mais revient régulièrement à Briançon ou il a ses habitudes, marcheur permanent, il nous décrit la montagne, son calme, ses odeurs, ses rencontres, la beauté permanente qui devrait faire passer les maux de l'âme. A la ville dans le café qui est son repère habituel, une gamine aux lourds secrets qu'il essaie de comprendre et qui va l'entrainer peu à peu dans son sillage.
Un livre dérangeant entre d'un coté la beauté de la nature, qui peut permettre d'atteindre une certaine paix, de l'autre les perversités de certains que le personnage principal va peu à peu découvrir et qui vont l'entrainer ou il ne voulait plus aller. Mais en réalité voulait il vraiment rester ce qu'il était devenu ?
Ce récit se lit d'une traite, j'avançais dans le récit de plus en plus perplexe, et j'ai trouvé la fin dérangeante même si cet homme semble y avoir trouvé la paix. Mais peut être ai-je été simplement victime de mon éducation et de mes préjugés, à vous d'en juger.
Le style est très précis, clair, rend parfaitement la beauté de la montagne comme des âmes mais aussi la noirceur ce ces dernières.
En conclusion un excellent livre qui peut déranger par une chute qui peut paraitre manquer de morale, mais n'est ce pas aussi un bon moyen de faire réfléchir ?
Merci à Babelio et aux éditions Mercure de France pour ce livre reçu dans le cadre de l'opération masses critiques.
Lien : http://allectures.blogspot.f..
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critiques presse (1)
Telerama
08 janvier 2014
En accompagnant son « chemineau », qui préfère l'odeur des gentianes de printemps à toute autre chose, Yves Bichet réussit un roman hybride et fascinant. L'histoire d'un homme qui a tout compris : la beauté de la nature, l'impureté des hommes et la possibilité d'un dieu.
Lire la critique sur le site : Telerama
Citations et extraits (18) Voir plus Ajouter une citation
La joie c'est différent. La joie échappe aux souvenirs, elle est furtive. Elle arrive comme par enchantement. Un regard, une caresse sur un bout de tissu...elle surgit à l'improviste et s'impose comme ça lui chante. Elle enfle d'un coup puis explose et désagrège. Après cela, plus rien. Une frustration, un dépit mais plus vraiment de trace. On ne garde pas de souvenirs de la joie. C'est trop volatil et imprécis. Un vrai truc de myope.
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« - La mémoire, c'est un piège. Elle rassemble nos échecs et nos déceptions, elle classe toutes ces misères, elle les accumule dans le foutoir intime, là où ça pourrit sans ordre et sans façon.(...) - La joie, c'est différent, Coublevie. La joie échappe aux souvenirs, elle est furtive. Elle est floue. Elle arrive comme par enchantement. Un regard, une caresse sur un bout de tissu, un parfum... Elle surgit à l'improviste et s'impose comme ça lui chante. Elle enfle d'un coup puis explose et se désagrège. Après ça, plus rien. Une frustration, un dépit mais plus vraiment de trace. On ne garde pas souvenir de la joie. C'est trop volatil et imprécis. »
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La joie, c'est différent Coublevie. la joie échappe aux souvenirs, elle est furtive. Elle est flou. Elle arrive comme par enchantement. Un regard, une caresse sur un bout de tissu, un parfum... Elle surgit à l'improviste et s'impose comme ça lui chante. Elle enfle d'un coup et puis explose et se désagrège. Après ça, plus rien. Une frustration, un dépit mais plus vraiment de trace. On ne garde pas souvenir de la joie. C'est trop volatil et imprécis. Un vrai truc de myope.
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« Les névés fondent peu à peu au soleil de printemps. Il y a des anémones par milliers, des narcisses et des gentianes, des petites fleurs sans tige d'un bleu incroyable, sans parfum, qui dessinent des coulées lumineuses entre les langues de neige. C'est vif, dense, provisoire, d'une fraîcheur et d'une beauté stupéfiantes. (…) Il fait doux sur la Ligne. Au-dessus de moi le ciel est bleu sombre, presque noir, avec quelques nuages dorés annonciateurs de beau temps. En face, dans le névé pentu, un jeune bouquetin fait des cabrioles. J' aperçois deux marmottes guettant sur leur rocher en plein soleil. Elles reniflent sans fin l'air des montagnes. (…) Il y a aussi des ruisselets qui débordent, les tapis de rhoddodendrons en fleur et des papillons grenat qui volettent trente centimètres au-dessus. Ils volettent sans raison sans ordre... Juste pour crâner. Ils volettent mais ils ne vivent pas plus d'un jour, ceux-là, le temps de traverser le monde et de nous épater. Ils sont heureux mais presque déjà morts. Ils s'en fichent. Moi pareil... Je me retire. »
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« Un jour prochain, les limites des anciennes nations ensorcelleront le monde. Les chemins frontaliers, rameuteront ceux qui ne croient plus en rien ; les poètes, les philosophes, les amoureux, les rêveurs des temps nouveaux comme des temps révolus et les gros cons comme moi qui aiment marcher sans mesure leur vie durant. Je ne me lasse pas d'arpenter mon bout de frontière qui file d'un col à l'autre, qui serpente à l'infini entre l'Italie et la France, deux nations maintenant inutiles et désemparées. Les montagnes sont désertes, majestueuses, et comme écartées du monde. Moi je suis bronzé et passé de mode. Je vis entre ciel et terre. Je tente d'oublier les humains. »
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Et si la poésie était dans le geste, dans le travail des mains, que celui-ci serve à élaborer un poème, ou pour constituer n'importe quel autre objet ?
Les deux poètes Christophe Claro et Yves Bichet expliquent au micro d'Olivia Gesbert ce qui fait selon eux l'essence de la poésie.
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