AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Commissaire Rochard tome 2 sur 3
EAN : 9782737387692
216 pages
Editions Ouest-France (07/10/2022)
4/5   10 notes
Résumé :
À Saint-Malo, à quelques heures du départ de la Route du rhum, le corps sans vie du producteur de rhum guadeloupéen Jean-François Belloiseaux est retrouvé à bord du voilier de son fils Malo. Des signes inquiétants de kenbwa (vaudou antillais) entourent le cadavre. Le commissaire Rochard commence son enquête avec la capitaine Vézin, bientôt rejoints par le lieutenant Capesterre, un policier originaire de Guadeloupe. Alors que le duel bat son plein en mer entre Malo B... >Voir plus
Que lire après Rhum amerVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Égal à lui-même, Jean-Marie Biette m'a emmené une nouvelle fois dans une folle aventure, sur les pas de son héros favori : le commissaire Rochard.
Celui-ci est un fameux amateur de rhum et un formidable client des meilleurs restaurants, ceux qui servent une excellente nourriture, locale de préférence.
Après le palpitant Mort à bout de course, Jean-Marie Biette, dans Rhum amer, démontre encore sa parfaite connaissance de la mer et des voiliers.
En effet, après le Tour du monde en solitaire, c'est la Route du Rhum qui débute très fort à Saint-Malo. Dans la catégorie Class40, les voiliers monocoques, loin des « formules 1 » de la mer, sont, j'ai envie de dire les bateaux les plus authentiques. Donc, dans cette catégorie, deux Antillais sont favoris : Médélice Lenclume, sur Caraïbes Immobiler, et Malo Belloiseaux qui défend les couleurs de la rhumerie Belloiseaux. Si Malo est blanc, Médélice, la bien nommée, est une métisse aux yeux bleus.
Au passage, l'auteur n'oublie pas de me remettre en mémoire la disparition d'Alain Colas, en mer, lors de la première Route du Rhum, en 1978. C'est l'occasion de rappeler la chanson d'Alain Chamfort, paroles de Serge Gainsbourg, Manureva (oiseau de voyage en tahitien), le nom du bateau du trimaran d'Alain Colas.
Passé cet hommage, ce polar est lancé avec la découverte du cadavre du père de Malo, Jean-François Belloiseaux, le patron de la rhumerie Belloiseaux qui prospère là-bas, aux Antilles où l'arrivée de la Route du Rhum est fixée, à Pointe-Noire.
Aussitôt, voilà la commissaire Rochard sur le pont avec le lieutenant Agnès Vézin. L'assassinat du père de Malo révèle un mystère de plus : son visage porte les marques du kenbwa, un rite vaudou.
Si l'enquête piétine, la course prend le dessus puisque Malo décide de prendre quand même le départ donné par un coup de canon. Ces navigateurs au courage et à la volonté incroyables, forcent l'admiration.
Après quelques anecdotes savoureuses, voici une nouvelle victime, un certain Lionel Richaud. Cela oblige la police à reprendre l'enquête à zéro. Rochard et Vézin reçoivent le renfort d'un flic dépressif, Désiré Capesterre, d'origine antillaise.
La course en mer prend le dessus et Jean-Marie Biette m'apprend pas mal de termes techniques complétés par des références historiques.
Les trois enquêteurs suivent la progression de Malo et Médélice et se retrouvent à l'arrivée, à Pointe-Noire, en Guadeloupe. À partir de là, l'auteur me fait visiter les petites îles, les plages les plus isolées et même l'île de la Dominique, entre Guadeloupe et Martinique.
Sur place, le commissaire Rochard abandonne son fameux THB (tartare de Thon + Huîtres + vin Blanc) pour le APCC (Acras + Punch + Colombo de Cabri).
Fidèle à son habitude, Jean-Marie Biette mitonne des dialogues savoureux au cours desquels Rochard aime avoir le dernier mot.
À part ça, l'enquête piétine, est relancée, surprend et j'avoue que je m'y perds un peu dans cette galerie de personnages. Mais l'essentiel n'est pas là car l'auteur réussit à me plonger dans la vie des Antillais tout en complétant mes compétences géographiques. Il m'apprend que le plus haut sommet de toutes les Antilles, les Diablotins (1450 mètres) se trouve sur l'île de la Dominique.
Compromissions, goût du pouvoir et de l'argent, certains personnages sont sans foi ni loi. Heureusement, Jean-Marie Biette réussit à glisser quelques rencontres amoureuses dans cet imbroglio. Si Capesterre retrouve avec bonheur ses racines, il se révèle un fameux enquêteur, laissant Rochard avaler pas mal de rhum dont l'un titre 59 degrés ! Pour lui, le rhum n'est jamais amer alors que certains protagonistes confirment le titre bien approprié de ce polar : Rhum amer.
Au fait, cette fameuse Route du Rhum, organisée tous les quatre ans, partira de Saint-Malo ce 6 novembre 2022. 6562 km séparent Saint-Malo de Pointe-à-Pitre. Elles et ils seront 138 concurrentes et concurrents sur la ligne de départ.
Après Rhum amer de Jean-Marie Biette, il va sans dire que mon intérêt pour cette course en solitaire sera grand et que je ne pourrai pas m'empêcher de penser à Médélice Lenclume et à Malo Belloiseaux, les deux sympathiques héros de Jean-Marie Biette que je remercie ainsi que les éditions Ouest-France.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          1146
Rhum amer - Jean-Marie Biette - Roman policier - Éditions Ouest France collection Empreintes - Lu en octobre, novembre et décembre 2022.

Ah ah ah ! Vous devez penser que si j'ai mis trois mois pour le lire, c'est que ça ne me plaisait pas plus que ça, et bien non, c'est tout simplement pour cause de grande fatigue.

Alors, un roman policier dont l'intrigue se déroule entre Saint- Malo et la Guadeloupe avec toutes ses petites îles paradisiaques, Route du Rhum oblige, ce n'est pas courant.

Entre la course mythique des voiliers, un départ retardé pour cause de mauvais temps et un meurtre, on navigue en plein grain sous la houlette du Commissaire Rochard, grand amateur de bon et vieux rhum, du Lieutenant Capesterre guadeloupéen et de la jeune Capitaine Vézin. C'est avec ces trois joyeux drilles, mais très professionnels, que l'on découvre le langage rude des marins et skippers, que l'on découvre les Antilles et... Les secrets de familles.

Pourquoi ce meurtre avec des signes vaudous sur le visage de la victime qui n'est autre que le père du skipper partant favori de la course ? Exécuté par qui ?

C'est ce que vont tenter de découvrir les trois policiers en dénouant patiemment les noeuds de marins de cette intrigue aux rebondissements
divers. Une enquête peu banale qui se déroule dans un milieu qui ne nous est pas forcément familier.

J'ai découvert la vie d'un skipper, les dangers de la mer, la Route du Rhum comme si j'y étais avec une mine de renseignements que seul un auteur connaissant ce milieu peut le décrire, c'est ce qu'a réussi admirablement Jean-Marie Biette, lui-même ancien skipper, journaliste, directeur du magazine Voiles et Voiliers. Il est aussi l'auteur de Mort à bout de course, de L'inconnu de Matignon, et La mer est l'avenir de la France.

Merci Jean-Marie pour votre gentillesse et l'envoi de ce roman, et bien sûr pour la délicate dédicace.
Et comme il est l'heure de l'apéro, un bon verre de rhum s'impose. A votre santé !

Commenter  J’apprécie          9510
À quelques heures du départ de la Route du Rhum, Jean-François Belloiseaux, propriétaire guadeloupéen de la rhumerie du même nom est retrouvé mort, des signes de vaudou antillais, le kenbwa, dessinés sur le visage, à bord du monocoque de son fils, un Class40.
Averti, le procureur confie sans hésitation l'affaire au commissaire Rochard, celui qui est venu à bout de l'enquête de ce jeune navigateur Erwan Sauzon, retrouvé mort à sa table à cartes après avoir coupé en vainqueur la ligne d'arrivée de la Globe Race aux Sables-d'Olonne.
Il opérera avec la capitaine Agnès Vézin et leur sera bientôt adjoint Désiré Capesterre, un policier antillais né à Grigny, cabossé par la vie et l'enfer de certaines cités parisiennes, qui sort d'un burn-out.
Si, dès le début, une piste les entraîne vers une indépendantiste guadeloupéenne dont l'un de ses contacts a été géolocalisé, la nuit du crime, dans la zone où était mouillé le voilier de Malo Belloiseaux, elle devra être abandonnée. le corps du supposé assassin est en effet retrouvé mort, avec les même marques de strangulation que la victime du voilier et son décès serait antérieur à celui de ce dernier.
L'enquête, passionnante et haletante, va nous fait naviguer, souvent, nous faisant vivre au plus près les aventures de ces marins au courage et à la force étonnante, des êtres avant tout passionnés.
Nous partons de Saint-Malo, découvrant l'ambiance qui règne dans cette cité de départ de la célèbre course à la voile transatlantique en solitaire, courue tous les quatre ans, la Route du Rhum, pour rallier Pointe-à-Pitre en Guadeloupe et sa ligne d'arrivée. Mais grâce à l'enquête, nous faisons connaissance avec toute la beauté sauvage d'autres îles antillaises, leurs coutumes, traditions, leur histoire non sans avoir fait avant, une courte mais intéressante escale sur la petite île de Porto Santo, au nord de Madère.
Ce qui est agréable dans ce polar de Jean-Marie Biette, comme ça l'était déjà dans le premier de cet auteur, Mort à bout de course, c'est que le milieu marin, ce milieu de la course au large serve d'écrin à l'enquête, s'inscrivant comme un personnage à part entière.
Quant aux personnages en chair et en os, quel régal !
En effet, ce commissaire Rochard, quel bon vivant ! C'est avec un immense plaisir que j'ai retrouvé cet accro de la bonne bouffe qui ne jurait en Bretagne que par le THB : thon, huîtres et vin blanc et qui a du se convertir à l'APCC : acras, punch et colombo de cabri, Antilles obligent. Quant au rhum, conseillé par de fins connaisseurs, il est vite devenu sa boisson de prédilection.

Si le récit est aussi prenant, palpitant, plein d'humour et tellement vivant, c'est que cet auteur connaît bien son sujet. Jean-Marie Biette, ancien skipper était, jusqu'à tout récemment, journaliste, responsable du pôle Mer du groupe Ouest France et directeur du magazine Voiles et Voiliers...
Il sait à merveille faire partager son amour de la mer et de la navigation, sans jamais lasser le lecteur ni le laisser sur la touche par trop de détails techniques. Pour ma part, complètement ignare de ce monde marin et de l'univers de la compétition en haute mer, j'ai adhéré et été conquise par ce récit. J'ai été vivifiée par l'écume et les embruns, émue par deux belles histoires d'amour et par cet appétit de la vie, véhiculé tout au long de l'histoire et surtout enthousiasmée par les facéties de ce commissaire hors-normes et « la résurrection » du lieutenant Capesterre, sans oublier l'humour omniprésent auquel s'ajoutent quelques malicieux petits clins d'oeil à l'auteur lui-même. Quant au résultat…
À noter une playlist riche et variée qui rythme agréablement le polar.

Lien : https://notre-jardin-des-liv..
Commenter  J’apprécie          9111
Je lève mon verre à la santé de Jean-Marie Biette et le remercie de m'avoir une fois de plus accordé sa confiance pour découvrir son nouveau roman "Rhum amer". J'en profite pour trinquer à mes retrouvailles avec le commissaire Rochard et la capitaine Vézin, déjà rencontrés dans le précédent opus "Mort à bout de course". J'ai été ravie de constater que leur collaboration se poursuit avec une complicité encore plus grande, surtout lorsqu'ils se retrouvent autour d'une bonne table pour discuter des affaires en cours, l'esprit affûté (ou pas) après quelques godets ! Mais attention : on est entre gens de goût, on ne veut que le meilleur, qu'il s'agisse de tartare de thon rouge ou d'acras, de sancerre ou de vieux rhum. Et il va avoir l'occasion d'y goûter à la cuisine antillaise et au rhum guadeloupéen, notre bon commissaire, puisqu'une nouvelle enquête va l'entraîner carrément sur la mythique Route du Rhum.

On le retrouve d'abord à Saint-Malo, la course est sur le point de démarrer quand le père de Malo Belloiseaux, un des navigateurs favoris dans sa catégorie,est retrouvé mort sur le voilier de son fils, son visage marqué de symboles vaudous. L'enquête mènera d'abord Rochard vers Mélina Mornée, égérie des indépendantistes guadeloupéens, farouchement opposée à cette "course capitaliste", et qui de plus avait des raisons d'en vouloir à Jean-François Belloiseaux. Mais la piste tourne court, alors qu'un second meurtre se produit. Et voilà nos deux enquêteurs flanqués d'un nouveau co-équipier, le lieutenant Désiré Capesterre, originaire de Guadeloupe. Affecté pendant quelques années en banlieue parisienne, Désiré est à la limite de sombrer dans la déprime et l'alcool, ses supérieurs ont donc pensé qu'un petit retour dans les Antilles en compagnie d'un joyeux drille ne pourrait que lui faire du bien. Et voilà tout notre beau monde qui embarque pour les îles, suivant le trajet de la compétition pour essayer de comprendre les mobiles des meurtres qui résideraient dans de vieux secrets de famille.

On suit en parallèle l'enquête et les péripéties de la course, où la rivalité fait rage entre les deux favoris Malo et Médélice, tous deux natifs de Guadeloupe. Et on en profite pour s'instruire sur le milieu des voileux, une fois encore (l'auteur en connaît un rayon sur le sujet, ayant dirigé la revue "Voiles et voiliers" et assidûment pratiqué la mer). Mais on en apprend également beaucoup sur les îles antillaises, leurs traditions et leur histoire, et bien sûr on deviendra incollable sur les accras et le vieux rhum ! Et apparemment il n'est pas toujours amer, quoi qu'en dise le titre du roman ! Jean-Marie Biette est passé maître dans l'art de distiller une foultitude de vraies informations au travers d'une fiction, tout en restant toujours aussi drôle et caustique. Ses romans (et nouvelles publiées sous le nom de Jules Pseudo, sisi) vous mettent la banane, et même si vous vous égarez parfois un peu dans le cours de l'enquête, un coup de barre à babord, et ça repart.
Pas la peine de tout savoir sur les courses en mer, il vous prend par le ciré et vous expliquera tout ça, vous aurez l'impression d'être un vieux loup de mer à l'arrivée.
Petite info en exclusivité, délivrée hier par l'auteur en personne : "Rhum amer" serait en passe d'être édité en poche, les deux tirages initiaux ayant connu un bon succès. Plus aucune raison de s'en priver, donc.

Commenter  J’apprécie          5027
J'étais contente de retrouver l'ambiance départ de course en solitaire avec toutes ses particularités, qui plus est à Saint Malo, ville d'Histoire et de légendes, port d'attache de grandes épopées maritimes !

Même si l'apparition du commissaire Rochard correspond bien évidemment à celle d'un meurtre, voire plusieurs, c'est un plaisir de le retrouver égal à lui-même, humour et bonne bouffe, même si le tout est un peu lourd, il faut le reconnaître !

Un mort dans un bateau le matin du départ, le père du favori en Class40 qui va malgré tout prendre la mer, on ne passe pas à la trappe 4 ans de préparation pour une Route du Rhum ! Les morts s'enchaînent et l'équipe embarque pour Pointe à Pitre.

Là où j'ai commencé à moins apprécier c'est la bluette bien niaise, dispensable et déplacée dans cette ambiance ! Même si son utilité est prouvée à la toute fin, ça reste malgré tout un étrange choix que je n'avais pas imaginé ici et qui tourne des situations en ridicule et est difficilement réaliste pour une personne engagée corps et âme dans la course !

Bel hasard le guadeloupéen en burn out à long terme qui méconnait les smartphones (!!!) mais arrive à retrouver des fichiers dans un super photocopieur-scanner-ordinateur moins d'une semaine plus tard ! Fichiers indispensables à la résolution de l'énigme ! Facilités scénaristiques qui m'ont vraiment gâché la fin de la lecture et le deus ex machina a été de trop !

J'ai véritablement préféré le premier, beaucoup plus crédible et moins à l'eau de rose ! Les étoiles sont pour tout ce qui concerne la navigation, le tourisme et l'art culinaire avec lesquels je n'ai pas été déçue.

Jeux en Foli...ttérature XVII
Challenge Multi-Défis 2023
Challenge Entre Deux Thèmes 2023
Pioche Polar juillet 2023 : Bbpoussy
Lecture Thématique juillet 2023 : Français
Lecture Polar Thématique juillet 2023 : Se déroule en France
Commenter  J’apprécie          273

Citations et extraits (19) Voir plus Ajouter une citation
- Mais arrière les procureurs, les inquisiteurs zélés de la nouvelle ligue de vertu que devient notre civilisation, théâtralise Rochard. Je bois du punch coco si je veux et quand je veux, non, mais ! Si vous avez envie d’être esclaves de la dictature sanitaire, c’est votre problème. N’oubliez pas vos cinq fruits et légumes par jour, les 6000 pas quotidiens pour le cœur, quelques exercices de respiration pour chasser le stress et les tensions. Vous finirez par mourir guéris et tellement vieux que c’est votre cerveau qui sera parti en fruit et légume. Moi, je préfère jouir de la vie et rendre le dernier soupir debout ! Non, plutôt allongé en me balançant dans mon hamac.
Commenter  J’apprécie          302
- Vous avez beau être une jeune bobo moralisatrice et parfois insupportable, votre bon cœur vous sauve Agnès.
- Vous avez beau être un vieux boomer grognon et parfois affreusement vulgaire et macho, vous cachez mal une sensibilité qui vous rend vivable et même supportable, commissaire.
Un échange conclu par le tintement des deux verres de sancerre.
(page 50)
Commenter  J’apprécie          502
Et ne recevoir que la voix, sans les images, est en fait un immense privilège. Cela ajoute à la magie du moment, ouvrant l’esprit à l’imaginaire. On se construit ses propres images, ses propres vagues déferlantes, ses propres cieux, sa propre couleur de la mer. Avec l’écrit, la voix a cette puissance et cette saveur que les images n’auront jamais.
(page 57)
Commenter  J’apprécie          422
Impossible, coupe Rochard. Ici, tout est réuni pour être heureux. On assiste à un départ de cœurs purs, d’aventuriers prêts à affronter l’océan et ses dangers pour un salaire qui atteindra au mieux celui d’un joueur de Ligue 2 en fin de carrière. Ils sont acclamés par des gens ne hurlant pas sur un arbitre. Ici, les spectateurs sont simplement heureux tout simplement heureux de partager la même passion. Le tout dans un stade nautique où l’entrée est gratuite, tous au long de la côte malouine, du Grouin à Fréhel. Avec ces couleurs de la mer, passant du gris au vert sombre puis au bleu, selon les nuages et le soleil.
(page 20)
Commenter  J’apprécie          230
Si vous avez envie d’être esclaves de la dictature sanitaire, c’est votre problème. N’oubliez pas vos cinq fruits et légumes par jour, les 6000 pas quotidiens pour le cœur, quelques exercices de respiration pour chasser le stress et les tensions. Vous finirez par mourir guéris et tellement vieux que c’est votre cerveau qui sera parti en fruit et légume. Moi, je préfère jouir de la vie et rendre le dernier soupir debout ! Non, plutôt allongé en me balançant dans mon hamac.
(page 143)
Commenter  J’apprécie          300

Videos de Jean-Marie Biette (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean-Marie Biette
Empreintes, la nouvelle collection polar , lancée par les Editions Ouest-France en 2020 accueille 6 nouveaux titres : Des cadavres sur les planches de Sophie Redouly, L'ange du Scorff de Nathalie Delaunay, Meurtres aux Jacobins de Maxime Blanchard, Mort à bout de course de Jean-Marie Biette et un Chien dans la nuit de Daniel Cario, le 7 mai en librairie. Terminal mortuaire de Jean-Noël Levavasseur sortira en juin 2021. Avec pour décor le grand Ouest, de la Normandie au Morbihan en passant par la Vendée ou l'Anjou, 6 enquêtes à mener tambour battant !
autres livres classés : romans policiers et polarsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (24) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2875 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *}