J'ai levé son visage vers le mien et je l'ai embrassée. Elle s'est serrée contre moi, plus fort. Nos langues dansaient. La glace qui emprisonnait mon cœur a éclaté en mille morceaux. Nous partagions un monde d'espoir, de regrets, de plaisir et de douleur dans ce baiser.
Il m'avait embrassée.
Callum m'avait embrassée.
Yahou!
Mais une pensée m'empêchait d'être complétement heureuse... si seulement Callum et moi n'étions pas toujours obligés de nous cacher pour nous voir.
Si seulement Callum n'était pas un Nihil !
Pourquoi la différence effrayait-elle autant ?
Mon Dieu si vous existez quelque part, faîtes que Sephy et moi puissions rester ensemble quand nous serons adultes. Rester ensemble pour de bon. Rester ensemble pour toute la vie. Mon Dieu s'il vous plaît... si vous existez...
J'examine chaque visage dans la foule. Mais je ne la vois pas. Si seulement je pouvais la voir une dernière fois.
Et je lui ai raconté ce que je n'avais jamais raconté à qui que ce soit. Ce que j'avais refusé de m'avouer à moi-même. Le plus grand de tous les secrets.
J'ai compris aujourd'hui que seuls quelques individus sont responsables de l'organisation de notre société. Combien d'individus faudra-t-il pour changer cet état de fait ?
Il y a un proverbe qui dit : "Attention à ce que tu souhaites, tu pourrais l'obtenir".
“Parfois, je me suis demandé si ça ne valait pas le coup de devenir fou, pour être heureux.”
Nous étions imbriqués l'un dans l'autre comme deux petites cuillers dans un tiroir.