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4,27

sur 1485 notes
Dans ce monde, les Nihils sont blancs et sont pauvres, les primas sont noirs et ont le pouvoir. Callum est Nihil et Sephy est prima, ils se connaissent depuis l'enfance et s'aiment mais dans ce monde cet amour est impossible..... ?

Décidément cette auteure me surprend ! Quelle maturité dans l'écriture, c'est tout sauf gnan gnan, c'est poignant, c'est prenant !
C'est mon 2e roman de Malorie Blackman et je suis sous le charme !
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Ce premier tome d'une trilogie raconte les amours contrariées de deux jeunes gens dans une société imaginaire divisée en deux clans, les Primas (Noirs, riches, avec tous les pouvoirs) et les Nihils (Blancs, les "moins-que-rien", pauvres et opprimés). Notre héroïne, Sephy, est fille du Ministre de l'Intérieur Prima et le héros, Callum, fils d'un membre de la Milice de Libération Nihil... Amis depuis l'enfance, ils découvrent que leurs sentiments ont évolué mais pour tous deux, c'est un amour impossible.

Une nouvelle mouture du mythe de Roméo et Juliette, qui ne m'a pas emballée (et pourtant, je suis drôlement "fleur-bleue"...!!!). Cette sale habitude qu'ont les auteurs (notamment pour la jeunesse) de saucissonner leurs livres avec les points de vue des personnages principaux m'agace prodigieusement.
Seul point positif à mon avis, le fait d'avoir inversé le cliché habituel "Noir/Blanc". Je me suis aperçue en commençant le livre que j'étais moi-même assez déstabilisée par ce renversement de l'organisation de la société qu'on nous montre habituellement... Comme quoi...!
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Livre jeunesse : comme l'indique le résumé, dans ce monde tous les noirs sont riches et puissants, les blancs sont pauvres et servent les noirs.
Au sein de cette société où le gris n'existe pas, nait une histoire d'amour impossible entre une jeune noire et un jeune blanc.
Après un début assez empreint de clichés, le roman prend une tournure plus complexe lorsqu'il aborde le sujet du terrorisme.
A vrai dire, l'histoire d'amour entre Sephy et Callum m'a plus touchée que le reste de l'intrigue, qui était bien trop simpliste à mon goût.
Un peu de nuance dans les anecdotes aurait sans doute permis que ce récit me touche davantage.

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Dans ce roman jeunesse, nous sommes plongés dans une société où les noirs (appelés les "Crosses" dans la version anglaise) sont les dominants et les blancs (les "Noughts") , les anciens esclaves, n'ont pas les mêmes droits ni les mêmes chances.

Seph est une adolescente d'une riche famille noire dont le père, très conservateur, est au gouvernement et son meilleur ami est Callum, un jeune blanc qu'elle a connu à l'époque où la mère de ce dernier était gouvernante dans la famille de Seph.

Callum vient d'être accepté dans l'école de Seph dans le cadre de mesures d'intégration de certains "Noughts" dans le système scolaire des réservé aux "Crosses"... Mais ces mesures sont très mal acceptées par les familles Crosses... Les tensions liées au racisme généralisé entraînent un mouvement terroriste "Nought" pour revendiquer leurs droits en posant des bombes.

Dans ce monde d'opposition, Seth et Callum éprouvent des sentiments de plus en plus forts l'un pour l'autre et ils sont un peu comme des Roméo et Juliette qui ne savent pas toujours s'ils s'aiment ou se détestent...

Ce roman est très fort et très bien construit. Il n'est pas du tout édulcoré ou "cul-cul" : il y a de la haine, de l'amour, des conflits entre parents et enfants, des enjeux politiques et humains liés au racisme, il y a des morts... C'est vraiment très accrocheur et très intéressant.

[...]
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Meilleure saga de tous les temps, livre émouvant surtout à la fin où j'ai failli pleurer ( en prenant en compte que je suis un mec ) , bravo MALORIE BLACKMAN !
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Wow, encore une lecture coup de poing…
J'avoue qu'au début j'ai eu du mal. du mal à m'imaginer la ségrégation inversée, du mal à m'imaginer les personnages tels qu'ils l'étaient vraiment. Et c'est en partie pour ça que j'ai adoré ce roman ! Il bouleverse les codes et nous touche en plein coeur.
Durant ma lecture, j'ai attentivement suivi les deux protagonistes avec un point de vue alternatif. Ils sont attachants, vivants, agaçants, émouvants. Leur histoire est triste mais également porteuse d'espoir.
Une fois que j'ai commencé à lire ce roman, j'en voulais toujours plus. Je l'ai dévoré.
L'autrice ne s'arrête pas sur un happy-end basique, elle va jusqu'au bout de son idée en nous montrant les véritables horreurs de la ségrégation raciale.
Ce livre a frôlé le coup de coeur car tout de même un point m'a dérangé. Je l'ai trouvé, par moments, redondant. J'ai eu plusieurs fois l'impression de lire la même chose.
Sinon, ce livre est à mettre entre les mains de tous les lecteurs, les petits comme les grands !
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« le coeur a ses raisons que la raison ignore …. » Pascal
Dès que j'ai commencé ce livre, une chose m'a frappée ; il n'y a pas de repère spacio temporel, on ne sait pas précisément où se déroule l'histoire et à quelle époque (il y a des voitures, le téléphone donc c'est assez contemporain …)
Tour à tour, les deux principaux protagonistes, deux adolescents, un garçon, une fille, de race différente, prennent la parole et disent « je », souvent pour parler d'un même fait avec leurs deux éclairages.
C'est ce qui fait la force de ce livre, l'expression de ces jeunes face à l'amour, l'amitié, l'injustice, le quotidien qui ressemble à l'apartheid, … Face au monde des adultes, parents, professeurs ou autres … Il sera facile de s'identifier, d'être pris aux tripes et d'avoir envie de se rebeller avec eux pour qu'ils s'en sortent.
La question principale est même posée dans le roman :
« Pourquoi la différence effrayait-elle autant ? »
On accompagne Callum et Sephy, on les écoute, on les regarde vivre, grandir, commettre des erreurs, hésiter, foncer, parler trop alors que parfois il faut se taire
« Que ce n'était qu'un mot. [….] Un mot qui avait blessé mon meilleur ami, un mot qui me faisait souffrir. Je n'avais pas encore compris que les mots avaient un tel pouvoir. »
On observe aussi les réactions de leur famille respective : parents, frère, soeur … est-ce qu'ils agissent ainsi pour leur bien, pensant les protéger ?
Qu'il est difficile de ne pas penser comme sa famille, de devoir se justifier ….Est-ce que les parents projettent leurs désirs profonds sur eux ?
« Est-ce que tu ne désires pas qu'il réussisse là où nous avons échoué ? »
L'écriture est fluide (j'ai remarqué quelques imperfections grammaticales dans les dernières pages), adaptée à un public de jeunes et d'adultes. Les situations s'enchaînent, sont très visuelles et on suit sans peine les événements.

Les personnages secondaires mériteraient d'être plus approfondis dans leur personnalité, leurs raisonnements.
Le dernier quart m'a beaucoup plus intéressée que le reste du livre, peut-être parce qu'à ce moment là, les « seconds rôles » ont pris de la consistance, obligeant les deux « héros » à aller au fond d'eux-mêmes, à choisir, douloureusement, difficilement, mais à choisir sans retour possible … Et lorsqu'une décision est prise, on n'a plus le choix, c'est fini ….
Et on peut passer le reste de sa vie à se demander si on a bien fait ….

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Entre chiens et loups ne nous épargne pas avec ses sujets chocs et d'actualité tout en étant ici inversés. Car, ceux qui dirigent le monde ici sont les noirs. Sephy, jeune adolescente et fille de ministre, fait partie des privilégiés. Mais ce n'est qu'en étant en contact avec Callum, le fils blanc de la femme de ménage de sa famille, qu'elle va prendre conscience des différences de chance et de libertés entre elle et son ami.

La population blanche étant ici fortement stigmatisée, le lecteur n'aura pas trop de difficulté à se sentir impliqué par cette injustice constante, s'identifiant à Callum et à ses pairs ou se retrouvant dans ce récit finalement similaire à la réalité par certains côtés. Car finalement, changer le rôle des deux communautés raciales ne change pas tellement de choses à l'histoire à part lui apporter un plus grand impact. Malorie Blackman s'efforce de nous présenter les atrocités dont l'homme peut être capable par la peur de l'autre et du changement, par la haine de ce qui lui est différent.

Tels un Roméo et une Juliette, Callum et Sephy avancent ensemble, grandissent, se découvrent et tentent de faire face aux préjugés de leur famille. Si ce premier tome ne fait pas preuve d'un rythme entraînant, il est toutefois poignant à maintes reprises. Et si l'on s'attache davantage à Callum, Sephy ayant du mal à se défaire de son immaturité, le duo fonctionne extrêmement bien. Par eux, nous découvrons les injustices de la société qui ne sont pas si différentes de la notre.

Exacerbant les mouvements de foule et les préjudices moraux, Malorie Blackman offre un récit militant et émouvant qui laissera peu de monde indifférent. Les actes peuvent être mal compris ou exagérés, les conséquences sont, elles, atrocement lourdes. L'auteure n'a pas peur de choquer, de briser ses personnages et de nous briser par la même occasion par des moments de pure humanité suivis d'instants durs à supporter.
Lien : https://entournantlespages.w..
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Dans cette histoire nous suivons Perséphone Hadley et Callum McGrégor, deux adolescents qui se connaissent depuis leur plus tendre enfance et qui sont très unis. Malheureusement, leur amitié — qui perdure malgré les mises en garde et interdictions de leurs familles respectives — va être entravée parce que leurs couleurs de peau sont différentes. En effet, l'une est une prima (comprenez : « une noire en haut de l'échelle sociale ») et l'autre est un nihil (comprenez : « un blanc qui vit dans la pauvreté ») et rien ni personne, à leur époque, ne peut accepter ou tolérer l'existence d'une telle relation. Tout est fait pour qu'ils soient séparés. Pourtant, ils n'en ont rien à faire et continuent de se voir en cachette. Jusqu'au jour où le jeune homme est accepté à l'école de Sephy avec trois autres camarades qui viennent du même milieu que lui. Dès lors, et de manière plus ou moins imperceptible, leurs chemins vont commencer à prendre des directions opposées. Mais comment faire quand l'amour et la haine, deux sentiments forts et contradictoires, se confondent ? Et comment préserver ses idéaux ?

Ce roman, ou plutôt cette saga, m'a fait de l'oeil pendant de longues années et j'ai enfin eu l'occasion d'en apprendre plus à son sujet. J'ai lu le premier tome dès que je l'ai reçu et en moins d'une journée, il était terminé. Maintenant, j'essaie de poser mes mots par écrit pour vous dire ce que j'en ai pensé et c'est tellement difficile que je ne sais même pas par où commencer. Bon. Disons-le clairement, ce livre m'a aussi bien perturbée que chamboulée. J'ai été mal à l'aise à des moments bien précis et c'était peut-être le but recherché par l'autrice : nous faire prendre conscience de certaines choses, nous amener à réfléchir, nous ouvrir les yeux sur la réalité qui est la nôtre et qui, ici, ne l'est plus vraiment. Ce premier tome est très dur à lire, moralement parlant. Notre coeur de lecteur est balancé de droite à gauche, il est retourné, malaxé, piétiné, broyé. le dernier chapitre est insoutenable et on a beau se dire que c'est LA fin qui convient le mieux à l'ouvrage, on en veut à Malorie Blackman. Elle a osé et c'était profondément injuste. En fait, c'était ce qu'il fallait à cet ouvrage. Finir de cette manière était nécessaire. Je partais de cette lecture hésitante, la tête pleine de questions, et j'en ressors détruite.

Malgré la puissance de cette histoire, je n'ai pas réussi à apprécier les personnages à leur juste valeur, du début à la fin. Commençons par parler de Perséphone — autrement appelée Sephy —, qui n'est âgée que de treize ans dans les premiers chapitres. En tant qu'enfant privilégiée et fille de ministre, je l'ai trouvée naïve, insouciante, innocente, voire égoïste. Elle est complètement détachée et déconnectée de la réalité, elle manque cruellement de jugement et de jugeote, et elle se lamente sur son sort pendant une bonne partie du bouquin. Elle est jeune, d'accord, je le concède, seulement, si elle pouvait sortir de sa bulle et ouvrir les yeux, ça nous arrangerait tous. Heureusement, au bout d'un moment, elle a une prise de conscience qui va l'amener à réfléchir par elle-même et, surtout, à réagir. J'ai beaucoup aimé son évolution. Callum, en ce qui le concerne, est celui qui m'a le plus touchée. Sa famille et lui font face à tellement d'injustices, c'était horrible à voir. Pourtant, il a la tête sur les épaules et même s'il se bat chaque jour qui passe pour ne plus être traité comme un déchet de la société, il sait que son avenir ne sera pas forcément meilleur que son présent. Il est réaliste, il connaît les enjeux, et bon sang ce qu'il est courageux. Plus les drames s'enchaînaient, plus la colère et la rancoeur s'enracinaient en lui.. ce qui est compréhensible. À de nombreuses reprises j'ai eu peur pour lui, c'est dire. Son développement est plus fort, plus dur que celui de l'héroïne, et la voie qu'il a pris la décision de suivre n'a rien de facile (cela dit, je n'approuve pas forcément les choix qu'il a pu faire en étant aveuglé par la haine). Jude, quant à lui, était détestable. J'ai eu envie de lui offrir un séjour tous frais payés avec des requins bouledogue, je vous le jure. C'est tout ce qu'il mérite. Les autres personnages (Minerva, Jasmine et Kamal Hadley, Lynette, Margaret et Ryan McGrégor, Sarah Pike..) étaient plus ou moins intéressants mais j'aurais aimé un développement plus poussé pour chacun d'eux.

S'il y a bien un détail que je trouve dommage dans ce premier tome, c'est le manque de descriptions. En effet, nous avons plus de monologues intérieurs et de dialogues qu'autre chose. Difficile pour le lecteur, dans ces conditions, de visualiser les décors, les scènes, les lieux. L'environnement. de plus, la plume (ou peut-être la traduction) était simple, et le manque de rythme était évident. C'était long, c'était lent, et j'ai eu l'impression qu'il manquait un je ne sais quoi. D'un autre côté nous sommes face à un livre intense, bouleversant, qui saura forcément toucher celui ou celle qui l'a entre les mains. Intolérance, inégalités, racisme, discriminations, terrorisme, corruptions judiciaires, violence, mépris, ségrégation.. Tant de sujets lourds et abordés ici de manière percutante. Je ne peux que vous conseiller de découvrir cet ouvrage. Merci aux éditions Page Turners pour l'envoi de ce livre et pour la confiance qui m'a été accordée. ♥
Lien : http://madameratou.com/entre..
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Le monde est inversé. Ici, ce sont les explorateurs Blancs qui sont effacés des livres d'histoire. Tout ce que les Blancs ont pu apporter dans le monde est omis ou remplacé par des acteurs Noirs. En bref, c'est exactement ce qu'il se passe en réalité, mais en inversé. Avons-nous vu beaucoup d'explorateurs et d'inventeurs Noirs dans nos livres ? de chefs politiques ? Ces derniers sont effacés de l'histoire. Ce sont ces personnes qui ont vécu la ségrégation et le racisme. Et bien, dans cette saga, c'est l'inverse.

C'est très déstabilisant mais c'est très justement fait. L'autrice est Afro-Américaine et je pense que c'est la mieux placée pour inverser les rôles. La façon dont elle décrit les choses parle vraiment. J'ai ressenti toutes les inégalités et je n'ai pas pu m'empêcher de comparer avec notre monde. Je ne sais pas exactement en quelle année se situe l'histoire, mais je la trouve très juste et bouleversante. Je pense que c'est un livre qui pourrait faire prendre conscience aux gens des privilèges des hommes Blancs. Cette inversion des positions permet de mieux s'en rendre compte et d'agir un peu comme un choc. Sans avoir lu le reste de la saga, j'ose imaginer qu'elle puisse avoir un véritable rôle dans la lutte pour l'égalité. Son message est clair et déroutant, et les personnes les plus bornées pourraient alors mieux comprendre le combat qui se livre chaque jour pour la fin de l'oppression et de l'injustice que subissent les personnes Noires. Parce qu'une personne Blanche qui ne le comprend pas pourrait le percevoir parfaitement avec ce livre.

L'histoire en elle-même est très prenante. J'ai trouvé qu'on mettait un peu de temps à entrer dans l'action, mais une fois en route, on ne peut plus lâcher l'histoire. Les points de vue se succèdent et l'histoire est divisée en plusieurs blocs. Il n'y a pas véritablement de chapitres, juste une alternance des points de vue. le rythme est parfois un peu décousu, j'avais du mal à savoir où on se situait, combien de jours/mois étaient passés.

La plume est très accessible et la traduction très fluide. Les personnages sont attachants. Ils font des erreurs mais ils grandissent et sont obligés de combiner avec la vie qu'on leur impose. La fin est choc et rude. Je sais que beaucoup y ont été sensibles. de mon côté, je ne pleure que très peu face à un livre, il en faut beaucoup. Cette scène m'a surtout donné envie de me plonger directement dans la suite, ce que je vais faire après la rédaction de cet article.
Lien : https://voyagelitteraire.wor..
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