Citations sur Wifi-Génie, une aventure de Fabien Dotcom (9)
J'ai toujours rêvé d'un ordinateur qui soit aussi facile à utiliser qu'un téléphone. Mon rêve s'est réalisé : je ne sais plus comment utiliser mon téléphone. (p. 139)
- Bjarne Stroustrup, informaticien.
Puis il se lança dans un long discours, très critique à l'égard des ordinateurs qui , selon lui, déconnectaient les jeunes de la réalité et les éloignaient du réel.
- C'est quand même un peu gonflé de la part d'un génie informatique ! rétorqua Fabien.
- Ah, pardon! Moi je n'ai pas le choix. Je suis un geek malgré moi.
Il n'avait rien contre Morlaix, ni contre mamie Annette. Mais cette dernière nourrissait une passion pour la randonnée pédestre, loisir consistant à aller nulle part et à en revenir, des heures plus tard, harassé.
- Alors évidemment, concéda l'homme, anticipant des objections trop prévisibles, ceci n'est pas une lampe magique et je ne porte pas de turban. Mais tout évolue. De nos jours, il est beaucoup plus intéressant pour un génie d'occuper un ordinateur ou une télé qu'une lampe.
C'était un ordinateur portable archaïque. Antédiluvien. Il avait au moins cinq ou six ans.
Annette cassait le rythme en permanence pour admirer une fleur, un cormoran qui faisait sécher ses ailes sur un rocher en contrebas, parce que les plumes du cormoran - faut-il quand même que ce soit un oiseau débile ! - ne sont pas imperméables, alors qu'il se nourrit de poissons.
- La penderie est hantée par une goule. C'est elle qui fait craquer le bois la nuit et qui pousse des espèces de ricanements lointains dès que tu éteins la lumière.
Fabien pâlit.
- Ma grand-mère a toujours prétendu que c'était le fruit de mon imagination.
- C'est le boulot des grands-mères, de prétendre ce genre de choses, observa Hippolyte. (p.38)
M. Cléophas était surnommé "Sept-Nains", non seulement parce qu'il ressemblait aux personnages de Blanche-Neige, mais parce qu'il cumulait leurs caractéristiques ! prof, timide, grincheux, simplet, dormeur (il avait les paupières tombantes) et atchoum (son nez coulait en permanence). Il n'était joyeux que lorsqu'il rendait les copies. (p.13)
Ce n'était pas tout à fait la faute des enseignants. ils faisaient ce qu'ils pouvaient pour capter l'attention.
Mme Verdurin, par exemple, la prof de français, leur avait demandé de décrire une casquette en langage SMS. Puis elle avait voulu projeter les rédactions sur le tableau numérique interactif, pour procéder à l'élection de la faute d'orthographe la plus intéressante. (p.7)