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3.66/5 (sur 974 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Poitiers , le 07/11/1967
Biographie :

Luc Blanvillain est un écrivain français.

Après des études de lettres, à Orléans et à Tours, il passe les concours de l’Éducation nationale et devient professeur de lettres. Il enseigne à Verneuil-sur-Avre, en Normandie, puis au Lycée Félix Le Dantec à Lannion , dans les Côtes-d'Armor, depuis 2007.

En 2008 paraît, chez Quespire éditeur, son premier livre, "Olaf chez les Langre".

En 2010, il se tourne vers la jeunesse et lui offre, toujours chez Quespire, "Crimes et jeans slim", une satire policière des mœurs adolescentes. Depuis, il a publié plusieurs romans pour la jeunesse, dont "Un amour de geek" (Plon, 2011), "Roméo moustique sympathique" (2017), "Le grand fauve" (2018).

Il se régale à mettre en scène élèves, parents et enseignants, ce trio infernal qu’il fréquente assidûment. Dans ses romans, il aborde souvent les thèmes des adolescents, des problèmes familiaux, de la croyance fanatique et de l'indiscipline. Il s'inspire de ses enfants mais aussi des jeunes qu'il observe dans ses classes.

Père de trois enfants, il vit à Saint-Martin-des-Champs (29).
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------ Luc Blanvillainle répondeur • éditions Quidam Coup de d'Alison au rayon Littérature en poche Baptiste sait l'art subtil de l'imitation. Il contrefait à la perfection certaines voix, en restitue l'âme, ressuscite celles qui se sont tues. Mais voilà, cela ne paie guère. Maigrement appointé par un théâtre associatif, il gâche son talent pour un quarteron de spectateurs distraits. Jusqu'au jour où l'aborde un homme assoiffé de silence. Pas n'importe quel homme. Jean Chozène. Un romancier célèbre et discret, mais assiégé par les importuns, les solliciteurs, les mondains, les fâcheux. Chozène a besoin de calme et de temps pour achever son texte le plus ambitieux, le plus intime. Aussi propose-t-il à Baptiste de devenir sa voix au téléphone. Pour ce faire, il lui confie sa vie, se défausse enfin de ses misérables secrets, se libère du réel pour se perdre à loisir dans l'écriture. C'est ainsi que Baptiste devient son répondeur. À leurs risques et périls. Disponible sur le site https://www.ombres-blanches.fr/product/28850/luc-blanvillain-le-repondeur ------ OMBRES BLANCHES 50 rue Gambetta & 3 rue Mirepoix, Toulouse Site : https://www.ombres-blanches.fr Instagram : https://www.instagram.com/ombresblanches/?hl=fr ------ #litterature #lucblanvillain #lerepondeur #editionsquidam

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Citations et extraits (157) Voir plus Ajouter une citation
Plus tard, en collant un post-it sur la bonbonnière ovoïde en porcelaine de Limoges, ornée de motifs floraux, des roses, oui des roses, Odile se répéta qu'elle s'était trompée. Elle aimait ces objets. Tous. Cette bonbonnière, par exemple, Christian adorait la prendre délicatement dans ses deux mains, comme ça, et la masser tel un crâne frêle, endolori. Avec cette bonbonnière, lorsque Pierre était petit, Christian avait improvisé pour lui tout un spectacle. il lui faisait jouer plusieurs rôles, en lui attribuant des voix différentes. Il s'agissait de distraire le petit garçon des lancinements d'une piqûre. Un vaccin, se rappela-t-elle. La bonbonnière aimantait les images passées, les restituait avec une extraordinaire finesse de grain, et pas seulement les images, les sons, les couleurs, le parfum sucré de l'orage couvant au jardin, la stridence du téléphone, les copines téléphonaient beaucoup en ce temps-là, les escaliers étaient dévalés, grimpés quatre à quatre par des jambes sans varices, dociles, impatientes. odile s'était trompée aussi sur la qualité de ces moments avec les enfants. La douleur et la mort l'avaient fourvoyée. Les plis du temps conservaient de riches poussières, de glorieux débris, dorés, des pétales séchés mais encore magnifiques, dévoilant leur transparence. Les reflets, dans la bonbonnière, étaient bien ceux du bonheur. Elle comprit qu'il lui avait été plus facile de le nier, ce bonheur, de le forclore, que d'accepter l'abominable transmutation des enfants. Non, les objets n'étaient pas coupables.
(pp.251-252)
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C'est étonnant comme la rage vous envahit en moins d'une seconde, alors qu'il faut des heures pour la chasser.
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il faut suivre l'exemple de gens comme Jésus, Gandhi ou Luther King. Ne jamais répondre. Tendre l'autre joue. Quand on te fout un gnon, tu balances de l'amour.
- Tu sais comment ils ont fini?
- Je sais. Massacrés. Tous les trois. Mais quand même
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Sur le moment, ses paroles m'avaient juste émerveillé, mais à la différence des chewing-gums, les mots ont plus de goût quand on les mâche longtemps.
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Un soleil débonnaire lutinait les nuages. Mains dans les poches, l'estomac relâché saillant un peu sous sa chemise épinard jonchée de paquerettes, savourant le léger péril que constituait l'abandon de son poste, il musarda dans leur direction, s'efforçant de saisir ce qui, dans cette filature, lui procurait tant de plaisir. Au long de sa jeunesse, il avait arpenté sa ville natale, rêvant à des filles, à des films, jouissant d'être lui-même. Peut-être retrouvait-il, en suivant Adèle, la saveur de ces instants, peut-être les lignes invisibles tracées sur le pavé par les pas de sa belle vibraient-elles d'une énergie lustrale, roborative, abolissant la mort et la médiocrité. Tout le monde avait l'air vachement sympa, intéressant, malicieux, complice. Il comprenait Odile, alors, son goût pour l'humanité et parvenait presque à ne plus regretter que Sapiens ait supplanté Néandertal, en qui Simon, pour des raisons qu'il démêlait mal, voyait un être plus sensible, plus doux, plus rêveur, un perdant, un frère exterminé.
(pp.44-45)
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Les livres, c'est l'art d'accommoder le mensonge avec la vérité. On mélange bien, on assaisonne et c'est bon.
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Baptiste avait souvent envisagé cette question de la célébrité. À certains égards, il lui fallait même reconnaître qu'il l'avait désirée. Mais il n'avait jamais fait l'effort de se la représenter, de s'en figurer les implications. Né à la fin du XXème siècle, il avait intégré l'idée qu'elle constituait un état sans contour net ni causes précises. Il y avait eu une époque, déjà terriblement lointaine, son enfance ou celle de ses parents, au cours de laquelle elle était perçue comme la récompense publique d'un mérite, d'un talent. Il y avait eu des scientifiques célèbres, des écrivains célèbres puis des acteurs, des chanteurs, des mannequins célèbres.
Ensuite, progressivement, étaient apparues les célébrités.
En inversant les causalités, la renommée s'était quintessenciée. On n'était plus célèbre parce qu'on avait tourné dans un film. On devenait acteur parce qu'on était célèbre.
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Au réveil, saisi d’une impulsion philanthropique, il lika sur Facebook les statuts de ses amis. Fabien dénonçait un projet félon du gouvernement. Tony relayait une pétition en faveur des migrants et Yannick, un ancien collègue qui ne faisait pas mystère de son admiration pour Élisabeth Levy ironisait sur l’écriture inclusive. Concernant ce dernier, au terme d’un bref débat intérieur, il substitua au pouce bleu une émoticône souriante, parfaitement amphibologique, susceptible d’être interprétée comme une adhésion distanciée ou de suggérer une ironie bonhomme. Baptiste se méfiait, certains de ses contacts lui prêtant des affinités avec la nébuleuse néo-réac parce qu’il avait, une fois, exprimé dans un commentaire des réticences à propos d’un éditorial des Inrockuptibles. (p. 125)
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Comme à chaque fois qu'il tombait amoureux, sa vie lui apparaissait sous un jour grotesque et futile.
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J'ai toujours rêvé d'un ordinateur qui soit aussi facile à utiliser qu'un téléphone. Mon rêve s'est réalisé : je ne sais plus comment utiliser mon téléphone. (p. 139)
- Bjarne Stroustrup, informaticien.
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