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Lucky Luke - Collection original... tome 29 sur 31
EAN : 9782800114699
48 pages
Dupuis (10/11/1988)
3.79/5   225 notes
Résumé :
Felps, agriculteur, voit régulièrement les troupeaux de Cass Casey traverser ses champs de salade et, pour les protéger, entoure ses terres de barbelés. Casey considère ça comme une provocation. Lucky Luke tente alors de les réconcilier.

Avec pour seul compagnon son cheval Jolly Jumper, "l'homme qui tire plus vite que son ombre" fait régner l'ordre et la justice dans un Far-West de fantaisie mille fois plus vrai que le vrai. Poursuivant les terribles... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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Ne vous fiez pas à la couverture basse en couleur, cet album est à crever de rire, un vrai bonheur, probablement un des tout meilleurs de la série. René Goscinny est allé chercher une histoire très bien huilée basée sur une relative réalité historique qu'il a, bien évidemment, enjolivé à sa sauce.

À savoir la lutte sans merci entre éleveurs et cultivateurs dans la Grande Prairie fraîchement colonisée par les blancs au XIXème siècle. Goscinny imagine une opposition de type quasi héréditaire entre les éleveurs bovins obèses et les cultivateurs ultra-minces et végétariens.

Les amateurs retrouveront certains accents qu'ils avaient appréciés dans Les Rivaux de Painful Gulch avec la légendaire opposition entre les O'timmins à gros nez et les O'hara à grandes oreilles. D'ailleurs, Morris en joue ici dans le dessin ou le grand-père des cultivateurs est un sosie véritable de papy O'hara, les grandes oreilles en moins, bien évidemment.

Nous suivons donc un gros et gras éleveur, Cash Casey, aux prises avec un agriculteur fraîchement arrivé de l'est pour installer son exploitation avec un acte de propriété en bonne et due forme. C'est Vernon Felps.

Cash Casey n'entend pas limiter l'aire de pâturage de ses troupeaux, avec ou sans titre de propriété officiel, et prend donc un malin plaisir à faire piétiner les cultures de Vernon Felps à intervalles réguliers.

Excédé, Felps s'en vient à Cow Gulch (le nom en dit long sur l'ambiance de cette petite ville) dire son fait à Cash Casey. Mais très rapidement, il est pris à parti par les hommes de Casey, qui lui feraient très certainement passer un mauvais quart d'heure si...
... si Lucky Luke n'était pas précisément installé à une table en ayant horreur qu'une bande s'en prenne à un homme seul et désarmé.

Le tireur le plus rapide des Amériques aura donc, de facto, choisi son camp, toujours au service de la veuve, de l'orphelin... et du maigre cultivateur. Face au refus buté des éleveurs à éviter les terrains cultivés, la seule solution semble d'étaler des barbelés sur la prairie... mais, ouille, ouille, ouille, attention aux conséquences, car ça, les barbelés, les éleveurs détestent et cela signe la début de la guerre ouverte entre les deux factions.

Cash Casey a sorti ses tenailles, Vernon Felps apprend à semer des grains (certains sont en plomb) et Lucky Luke est obligé d'user de déguisements subtils pour passer la ligne de démarcation. Qui sera gagnant ? Y aura-t-il un gagnant ? Cela je vous laisse le plaisir de le découvrir.

En somme, un Goscinny au top question scénario et un Morris qui signe un superbe album très graphique, très épuré, avec parfois des silhouettes en ombre chinoises très réussies. Ce que l'on peut reprocher à cet album est très certainement sa couverture où l'on sent bien que l'éditeur d'origine, Dupuis, y est allé franchement à l'économie : un minimum de couleurs pour que ça coûte moins cher à l'impression, maintien de la très fragile couverture souple alors que de nombreuses BD arboraient déjà la couverture rigide que l'on connaît de nos jours.

C'est ce que pensait également René Goscinny et ce qu'il exposa à l'éditeur Dupuis. Devant le refus de l'éditeur à mettre plus de moyens pour promouvoir ses albums, Goscinny convaincra Morris de faire migrer Lucky Luke chez Dargaud quelques temps après.

Bref, une valeur sûre, un excellent Lucky Luke de la période d'or (que je situe en gros de la Ville Fantôme au Pied Tendre). Mais ce n'est bien évidemment que mon avis, c'est-à-dire pas beaucoup plus qu'un fil sous la gueule béante des mâchoires de tenailles prêtes à mordre...
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Dans l'album intitulé "Des Barbelés sur la prairie" et publié en 1965, René Goscinny prend le pouvoir et se livre à un exercice de style dans lequel il a toujours excellé : la satire sociale !
On prend comme modèle IRL le guerre du comté de Johnson qui se déroula dans le Wyoming entre 1889 et 1893, et on oppose les grands éleveurs orgueilleux, riches, gros et viandards et les petits agriculteurs humbles, modestes, minces et végétariens... le cattle king Cass Casey refuse catégoriquement de partager la pairie avec plus petit que lui, capitalisme sauvage et darwinisme social oblige, sauf que Vernon Felps ne veux pas rendre les armes ! Lucky Luke est pris à parti, et le justicier solitaire se fait un devoir d'aider le faible contre le fort... Sauf que d'attentats en représailles c'est la guerre, et que l'union faisant la force les agriculteurs forment leur propre armée avant que Cass Casey ne rassemble le banc et l'arrière des éleveurs et leurs troupeaux à Cow Gulch pour une ultime bataille contre les barbelés sur la pairie ! Mais la ville se retrouve assiégée par les agriculteurs, et en période de sécheresse les troupeaux se retrouvent pris en otage... Mais tout est bien qui finit bien avec la réconciliation des carnivores et des herbivores autour d'un grand banquet ! (il ne manque plus le barde Assurancetourix ^^)
Sans doute l'un des meilleurs album de la saga Lucky Luke, mais il reste encore quelques gags à la Morris qui ne pas à la hauteur de l'ensemble, et le premier véritable personnage féminin de la série est logiquement mais malheureusement cantonné à la cuisine et au ménage. le machisme et le sexisme des éditeurs franco-belges n'est plus à démontrer et a sévi trop longtemps quand il ne sévit pas encore ! Pauvre Annabelle, qui était pourtant si sympathique...
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Un album remarquable de la saga Lucky Luke qui rappelle, avec humour, combien fut dure et âpre la bataille qui put opposer les éleveurs de bétail aux fermiers.
Mais avec Lucky luke le preux (dixit le conducteur de mules dans La caravane), tout rentrera dans un ordre et une harmonie idéale!.. Car, dans ces vastes terres d' Amérique du nord, il y a de la place pour tout le monde!
Un album où la barbaque devient dure à force de faire courrir les vaches!
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Le duo Morris/Goscinny exploite comme souvent un thème classique du western, ici, il s'agit de la lutte entre éleveurs de bétail et fermiers maraîchers. Encore une occasion pour le duo de nous proposer quelques gags franchement drôle, rayonnant dans toutes les catégories d'humour, à la façon Goscinny, et encore une occasion pour Lucky Luke de sauver la veuve et l'orphelin. C'est aussi un récit de militantisme Vegan avant l'heure, les bouffeurs de boeuf sont bien ridiculisés et caricaturés assez sévèrement. Mais évidemment, la morale sera sauve à la fin, et ça aura été un bon moment de poilade. Les auteurs n'hésitent pas à mettre leur héros dans une situation ridicule, et pour une fois, c'est un gag burlesque qui aura gagné au sonomètre du rire. Jolly Jumper n'est pas très compatissant pour son maître, je crois bien que c'est mon personnage préféré de la série. C'est un bon épisode, faisant partie de la grande période des Lucky Luke.
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Impossible de se lasser des aventures de Lucky Luke lorsqu'il était publié chez Dupuis et que le tandem Morris/Goscinny était au faîte de sa créativité.

Les suivants peuvent (presque) tous aller se rhabiller, personne n'arrive à la cheville de Goscinny.

Malgré le fait qu'il ne pouvait pas user de ses jeux de mots merveilleux, il arrive à déployer une histoire drôle, amusante, plaisante, et bourrée d'humour alors que nous sommes face à un conflit qui, dans la réalité, dû être plus sanglant ou du moins, plus violent.

Imaginez des troupeaux entiers de bovidés passant sur la Prairie à leur guise, au gré de leurs pas puisque la prairie appartenait à tout le monde et que les vaches broutaient là où elles avaient envie.

Et puis, au milieu de ses éleveurs se coula des fermiers qui n'avaient pas envie que des ruminants vinssent brouter leurs fleurs, leur gazon, leurs légumes. Donc, que firent-ils pour détourner l'immense troupeau ? Ils mirent des barbelés sur la prairie…

Horreur, effroi, autant y foutre de la dynamite, cela eut été moins dangereux ! Sauf si vous avec Lucky Luke à vos côtés…

Presque une lutte des classes, la lutte que les fermiers vont opposer aux éleveurs bovins sera épique (normal, le barbelé, ça pique) et collégiale.

Cash Casey, gros éleveur qui mange viande, qui pense viande, qui est viande refuse que l'on empêche ses vaches de pâturer partout et Vernon Felps aura bien besoin de l'aide de notre cow-boy pour faire respecter son titre de propriété.

Tout est bon prétexte pour faire de l'humour dans les cases, les dessins sont épurés, les couleurs aussi, puisque ça devait coûter cher de colorier correctement et on se retrouve encore et toujours avec des cases pourvues de la même couleur, comme sur la couverture qui ne brille pas par les différents coloris de la prairie.

Mais oublions la moche couverture car dedans, c'est de la balle, de la pépite d'or, de l'excellence scénaristique et cet album fait partie de la catégorie des meilleurs, de la classe des plus fins, bref, la grande classe !

Sur la prairie, on pourrait presque entendre chanter ♫ c'est la lutte finale, groupons-nous et demain, les éle-veurs de va-a-a-ches, seront r'légués plus loin ♪ À bas les bouffeuses de foin ♪

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Citations et extraits (28) Voir plus Ajouter une citation
(Banderoles traversant l'artère principale de la petite ville de Cow Gulch.)
VIVE LA VIANDE ! RIEN N'EST PLUS BEAU QU'UN BŒUF !
BIENVENUE AU BÉTAIL ET AUX CONGRESSISTES !
CASH CASEY : Parfait, parfait ! Tout ça est de très bon goût.
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CASH CASEY : Cette nuit, vous vous glisserez pour couper les barbelés et dès qu'ils seront coupés, vous ferez le signal, et nous enverrons sur la ferme un troupeau en panique...
PREMIER COW-BOY : Ça c'est astucieux, Patron !
DEUXIÈME COW-BOY : Subtil même.
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VERNON FELPS : Grand-Pa a raison ! Aux armes ! Mort aux éleveurs ! Vivent les fermiers et vive le fil de fer barbelé ! Le barbelé, c'est le symbole de notre liberté !
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- Que transportes-tu dans ta carriole ?
- Aigle Redoutable, héritier des secrets des sorciers de sa tribu, transporte bonne médecine à l'huile de serpent. Guérit tous les maux. Et bonne à boire ! Ugh !
- Ça guérit de la migraine du matin ?
- La langue pâteuse ?
- Les hallucinations ?
- Les éléphants roses ?
- La médecine d'Aigle Redoutable guérit tout cela. Si frères visages pâles veulent goûter, c'est la tournée d'Aigle Redoutable.
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- Mr Casey, un de vos troupeaux vient de traverser mes terres, saccageant tout sur son passage et mangeant mes fleurs. Je vous prie de veiller à ce que ça ne se reproduise plus. La prairie est assez grande pour tout le monde !
- Non ! La prairie n'est pas à tout le monde ! Elle est au bétail ! Et le bétail, c'est moi !... Et ce n'est pas un fermier qui viendra me donner des leçons !
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Videos de Morris (26) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de  Morris
Dans le 166e épisode du podcast Le bulleur, on vous présente Les guerres de Lucas que l'on doit au scénario de Laurent Hopman, au dessin de Renaud Roche et qui est édité chez Deman. Cette semaine aussi, on revient sur l’actualité de la bande dessinée et des sorties avec : - La sortie du nouveau tomes des aventures de Gaston Lagaffe baptisé Le retour de Lagaffe que l’on doit à Delaf et aux éditions Dupuis - La sortie du nouveau tomes des aventures d’Asterix baptisé L'iris blanc, un titre que l’on doit au scénario de Fabcaro, au dessin de Didier Conrad et qui est publié chez Albert René, éditions du groupe Hachette - La sortie de l’album Les indomptés, la nouvelle aventure de Lucky Luke vu à travers les crayons de Blutch, un titre sorti chez Lucky Comics, filiale des éditions Dargaud - La sortie du sixième tome de la série Les aigles de Rome, une série que l’on doit à Enrico Marini et aux éditions Dargaud - La sortie de l’album Les imbuvables que l’on doit à Julia Wertz et aux éditions L’agrume - La sortie du cinquième tome de l’intégrale Lucky Luke où l’on y retrouve le travail commun de Morris et René Goscinny, un album sorti aux éditions Dupuis
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...................de Dick Digger.

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