Après un très on tome 7 nous tombons sur un tome 8 médiocre…
Tome commence par une parodie de manga pornographique et/ou gastronomique, et je m'abstiendrai de tout commentaire tellement j'ai trouvé cela mauvais (surtout après un excellent tome 7). Ensuite Ken doivent jongler avec sa double personnalité de chef de gang de plus en plus puissant et de concepteur de jeux vidéo complètement fauché :
- il accepte un rendez-vous avec Yumin qui tombe sur ses agresseurs sexuels habituels (running gag?) en tenue de soubrette (nouveau running gag?)… à part « affligeant », aucun mot ne vient à l'esprit...
- il part en excursion avec les colocataires de son immeuble à la campagne, et doit faire des courbettes à des racailles locales avant de redevenir la Colère de Dieu sur Terre… Là, franchement, c'est plutôt pas trop mal !
- sur les recommandations de Tae-Soo
Park, il part avec son gang en Italie renouer des liens avec une mafia dirigée par un sosie de Marlon Brando dans "Le Parrain"… Et Ken fait constamment l'aller et le retour entre sa bande et Yumin de passage à Rome. Malheureusement tout est centré sur Benito Armani, parodie de
Rocco Siffredi, ici acteur pornographique raté fortement membré mais éjaculateur précoce. Ce dernier est un queutard invétéré, mais comme il a oublié d'être con il pourrait être un atout précieux pour ceux qui sauraient bien l'employer. A l'image de "Vento Aureo" / "Golden Wind" d'
Hirohiko Araki cela aurait pu être génial, d'autant plus que le mangaka ne ménage pas ses efforts pour donner vie à l'Italie mais c'est plombé par des scènes hentai d'harcèlement sexuel et/ou d'agression sexuelle qui desservent complètement le récit … Soupirs…