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EAN : 9782246862116
160 pages
Grasset (24/08/2016)
3.94/5   272 notes
Résumé :
Nés sous les feux de la forge où s’attèle leur père, ils étaient Fils du feu, donc fils de roi, destinés à briller. Mais l’un des deux frères décède précocement et laisse derrière lui des parents endeuillés et un frère orphelin. Face à la peine, chacun s’invente sa parade : si le père s’efface dans les vagues de l’ivresse, la mère choisit de faire comme si rien ne s’était passé. Et comment interdire à sa mère de dresser le couvert d’un fantôme rêvé ou de border chaq... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (104) Voir plus Ajouter une critique
3,94

sur 272 notes
Souvenirs d'un enfant des Trente Glorieuses.

Un premier roman qui a tout d'un grand, ne serait-ce que par la beauté de l'écriture avec ces phrases à la longueur proustienne, ces formulations où se glissent le cocasse, le burlesque et l'ironie.

On s'immerge dans un monde disparu, très descriptif du quotidien de la province: la forge, les jours de lessive, la cuisson des grenouilles, le bruit des locomotives à charbon. Puis le Progrès s'emballe, transformant les êtres et les choses sous les yeux d'un enfant sensible et taciturne, qui grandit dans une famille aimante mais fracassée par un drame.

C'est un très touchant récit d'apprentissage, aux interprétations oniriques et parfums de nostalgie. Et la générosité d'un auteur qui livre beaucoup de lui-même dans un roman tourmenté où se croisent littérature, mythologie et peinture.

Un joli coup de coeur.
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Fils du feu est le premier roman de Guy Boley.
Ce roman nous parle d'une enfance, de l'enfance du narrateur, d'un temps passé, d'un temps disparu. Nous sommes dans les années cinquante.
Les premières pages nous enlèvent à notre quiétude, nous sommes happés et c'est un bonheur que d'être enlevé comme cela.
Les premières pages démarrent dans la chaleur d'un brasier, il y a l'émerveillement, imaginez ce monde presque féérique à la hauteur d'un gamin de cinq ou six ans. Le feu qui plie le fer, le bruit du marteau qui accompagne des gestes ancestraux, des silhouettes d'hommes parmi ce feu...
Nous entrons dans le décor d'une forge. Ce sont des sons et des lumières qui nous enivrent, ceux d'une enfance que le narrateur retient à travers ses mots.
Le bruit de la forge bat son plein. Il tape sur nos tempes comme un rythme saccadé et lancinant.
Il y a dans les premières pages une fraternité qui s'exprime ; ici le personnage de Jacky, forgeron, fait presque partie de la famille. J'ai adoré ce personnage... Dans ces pages, j'entendais la chanson de Bernard Lavilliers, Travailler encore.
« J'voudrais travailler encore - travailler encore
Forger l'acier rouge avec mes mains d'or
Travailler encore - travailler encore
Acier rouge et mains d'or ».
Nous sommes dans cet univers, dans cette ambiance.
C'est presque féérique car le passé pour un enfant est un monde étrange, peuplé de fées et de lutins, de sortilèges, mais d'ogres aussi. L'ogre viendra plus tard...
Ce chemin du narrateur est celui d'un retour en arrière. Une fois adulte, il est devenu peintre ; il se souvient, il revient sur ce passé, dans cette maison familiale... Il entend alors les bruits, ouvre une porte d'où surgissent des images, des souvenirs, comme des fantômes...
Il y a des images qui ne peuvent se détacher de ce passé et c'est tant mieux, des personnages aussi... Les épingles à linge en bois, qui se promènent et dansent dans le vent, restent pour moi un instant merveilleux arraché au paysage du souvenir. Des personnages de ce passé sont attendrissants, comme la grand-mère qui arrachent les pattes des grenouilles pour préparer le repas au seuil de sa maison. Ce passé fait surgir un monde étrange peuplés de lavandières et de forgerons.
Est-ce un roman autobiographique ? On voudrait le croire tant j'ai trouvé l'écriture empreinte de justesse et de beauté.
Qui, une fois devenu adulte, n'a pas éprouvé ce vertige d'arpenter le chemin à l'envers ? Revenir dans une maison qui abrita une famille désormais éparpillée...
Plus tard il y a ce drame, cette douleur. C'est une tragédie intime. Dès lors, surgissent la violence du père, la folie de la mère. Elle va sombrer, elle voudrait entraîner dans ce naufrage d'autres qu'elle aime, l'autre fils qui survit, le narrateur... Il y a cette chambre, ce grenier, un endroit pour faire vivre les fantômes, continuer de leur trouver un espace où ils peuvent survivre malgré tout.
C'est alors une histoire meurtrie qui se déroule, l'histoire d'une mère abîmée qui va sombrer ; le père aussi d'une autre manière.
L'enfance blessée, une mère devenue folle à force d'ignorer ce qui fut... J'ai trouvé que la poésie de Guy Boley venait mettre de la lumière dans ces mots douloureux, venait aussi retenir au bord du chagrin une histoire qui nous ressemble peut-être aussi.
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Quelle belle écriture !
Le narrateur évoque son enfance auprès d'un père ferronnier et de Jacky son ouvrier. Il est en admiration devant eux, devant leur force, leur travail, leur corps.
On passe des descriptions de la forge, monde d'hommes, où l'on sent la chaleur et les odeurs de limaille à un décor de femme auprès de sa mère lavandière où le linge prend une place centrale, de sa grand-mère chasseuse de grenouilles, de Marguerite-des-oiseaux inconsolable et de Fernande
Puis le drame arrive, son petit frère Norbert meurt brutalement , le narrateur va alors vivre auprès d'une mère qui refuse cette mort et qui pour survivre va continuer à agir comme si cette mort n'avait jamais eu lieu. Norbert va avoir une place de vivant et le narrateur va, par amour pour sa mère entrer dans ce faux-semblant .
Ce livre sur l'absence, sur la mort tellement inconcevable qu'on la nie est d'une grande sensibilité et extrêmement touchant et cela d'autant plus qu'il serait en partie autobiographique.
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C'est un enfant de 5 ans qui regarde son père et Jacky travailler à la forge : « Papa et Jacky, ferronniers d'art, ils maîtrisaient le feu mais ignoraient Vulcain, Prométhée et Wotan, Zeus ou Héphaïstos. Les dieux du Walhalla, d'Olympe ou de l'Iliade leur étaient inconnus. » Par contre, ce qu'écrit Guy Boley ne laisse aucun doute sur la fascination exercée par ces deux hommes « incultes mais intelligents ».

Le fils du feu, titre si bien choisi, est le premier d'une trilogie que l'auteur construit peu à peu avec une ferveur filiale sans concession où l'admiration côtoie l'ironie ou la critique, le style parfois emphatique contribuant bien à entrer dans ce monde simple mais tellement riche d'amour.
Fascination, interrogations, l'enfant qui grandit dans ce quartier de Besançon est persuadé que les adultes jouent un rôle tout en étant lucide sur lui-même : « J'étais en quelque sorte, avec tout cet orgueil dont est bouffie l'enfance, le docte souverain d'un royaume des médiocres. » Une grand-mère, une voisine qui parle et nourrit son fils mort à la guerre comme s'il était encore là, c'est là que grandit l'auteur, tout près du dépôt des locomotives qui imprègne tant la vie du quartier.
Certaines pages sont magnifiques et je comprends pourquoi ce livre d'un écrivain qui se révèle sur le tard, a tant séduit, décrochant quand même six prix littéraires. Il décrit, fait vivre le quotidien d'un enfant au contact des adultes ou de camarades plus âgés, à l'école mais c'est lorsque son père, ivre, frappe sa mère, que je ressens encore plus tout ce que peut éprouver cet enfant et qui donne l'occasion à l'auteur de revenir sur la naissance en termes très crus.
Guy Boley qui fut maçon, ouvrier, chanteur de rue, funambule, directeur de cirque, dramaturge, cascadeur… est profondément marqué par ce qui se passe sous ses yeux et… « soudain, tout brutalement se justifie : les crimes du passé, la violence des hommes, l'injustice du monde, Attila et ses hordes, les grenouilles décérébrées alors qu'elles sont vivantes, les guerres et leurs charniers, les chairs des femmes qui se déchirent afin de mettre au monde des enfants que la vie, d'un coup de dents broiera quand bon lui semblera… »
C'est un livre plein de vie mais dont la mort marque forcément de nombreuses pages. Son frère, Norbert, a disparu et sa mère ne s'en remet pas alors que le feu de la forge a dû s'éteindre et le père s'adapter jusqu'à devenir représentant de commerce. Puis il y a la maison vide, le fils du forgeron qui va en fac de lettres, s'adonne à la peinture et retrouve sa soeur, enfants du peuple partageant des moments intenses et profondément émouvants.
Lien : http://notre-jardin-des-livr..
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Attention coup de coeur :

Ce petit livre est un bijou.
Pas un bijou de pacotille, non, une pierre des plus précieuse, inestimable...
Alors que j'interrogeai une amie libraire sur l'auteur et son dernier roman, elle me conseilla fortement de découvrir son Fils du feu.
Aussitôt dit, aussitôt fait et pour mon plus grand bonheur de lecteur.
Milieu des années cinquante, le narrateur raconte son enfance. Il a...5,6,8 ou 10 ans, il sait plus trop. Il raconte son père le forgeron, sa mère, sa grand-mère, sa grande soeur, son petit frère. Il raconte Jacky, qui débarque un beau matin pour aider le paternel. Il raconte les voisins qu'il croise chaque matin, les grenouilles, l'école,  les saisons,  les trains, le linge, bref le quotidien d'une famille. Il raconte les joies, il raconte les drames. Il se raconte.
Une histoire simple.
Mais voilà, il y a écrire et....Écrire... avec le grand É.
Guy Boley Écrit.
Guy Boley Raconte.
Guy Boley Photographie.
Guy Boley Peint.
Fils du feu c'est des mots.
Fils du feu c'est des vies.
Fils du feu c'est une époque.
Fils du feu c'est le roman d'une enfance comme on aimerait l'écrire nous-même.
Fils du feu c'est des sourires, des rires, des coups, des larmes.
C'est tendre comme le regard parfois naïf de l'enfant.
C'est dur comme le métal qu'on forge.
C'est fou comme quand la vie vous joue un sale tour et que vous faites comme si rien ne s'était passé.
C'est lucide comme le regard de l'enfant devenu homme.
C'est beau, tout simplement, parce que l'auteur n'a pas cherché de grands mots, pas de phrases alambiquées.
C'est touchant.
À mon tour donc de vous conseiller ce livre.
Il y a des livres qui font du bien, Fils du feu est de ceux-là.
D'ailleurs, je ne vous le conseille pas, je vous....ordonne de le lire.


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Citations et extraits (98) Voir plus Ajouter une citation
Jacky était arrivé un jour, à la forge, sur une drôle de moto dont personne jamais n’en avait vu de semblable et dont certains prétendaient qu’il l’avait lui-même entièrement fabriquée, pièce par pièce, hormis les pneus et les deux chambres à air. Peut-être était-ce vrai, il en était capable ; peut-être n’était-ce pas vrai ; peu importe dans quelle urne repose la vérité, les dieux ont leurs mystères, les hommes ont leurs légendes, ce qui est d’importance est l’étincelle en nous qu’ils ont su allumer, cette parcelle d’irréel à laquelle on a cru ; le reste n’est que poussière qui s’en va vers la mort et que nous balayons d’un revers de la main.
Jacky était un mystère. Un mystère de chair, de sang, de muscles et de silence. Pas un de ces mystères évangéliques façon Résurrection, Annonciation ou sainte Trinité, que l’on crée pour asservir les masses et qu’élucident en quelques phrases dogmatiques pour une foule un peu rustre de quelconques hiérophantes aussi rusés que fourbes. Non, Jacky était un vrai mystère. Un taiseux taciturne au visage sans lumière. Un humain sans parole. Un grand sac de secrets. Ma première statue grecque. Mon premier grand amour.
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Souvent il arrivait que papa et Jacky martèlent de concert. Pas un mot, pas un cri, juste des souffles mêlés comme font les amants. De lourds coups sur l’acier, de petits sur l’enclume, en rythme cadencé, sorte de concerto pour enclume et marteaux où la basse continue n’était autre que celle de leurs respirations. Et puis ces escarbilles, toujours ces escarbilles, petites étoiles filantes que chacun d’eux apprivoisait pour qu’elles n’aillent pas, comme des baisers voraces, mordre le corps de l’autre. Et assis sur un banc ou sur un tas de ferraille, un enfant de cinq ans regarde leurs poitrails, écoute leurs silences dans cet orage d’acier et ne croit plus à rien, ni à Dieu, ni à Diable, ni à tous ces héros que déjà il pressent puisqu’il sent bien, ce gosse, qu’il arrive à la vie de parfois défaillir, ou simplement faillir, et qu’il faut certains soirs, pour supporter son poids, accepter les légendes et les mythes qu’ont inventés les hommes afin de s’endormir un petit peu plus grand et à peine moins mortel. Heureusement pour lui, foin d’Ulysse, de Titans, de dragons flamboyants et de dieux en jupette plus ou moins ridicules, il les a sous les yeux ces lares de pleine chair qui dressent des éclairs et créent des épopées avec chaque barre de fer.
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Le printemps cette année- là, allez savoir pourquoi, s'était pris pour un 14 juillet, avait allumé tous les pétards et les feux d'artifice enfantés par une sève explosive, et du petit brin d'herbe jusqu'au faîte des arbres, ça claquait de partout : feuilles, fleurs, rameaux, étamines, tiges, hampes, bourgeons, pétales, pistils, brûlaient autant qu'un fer rougi à blanc, projetant autour d'eux des bouquets chatoyants; les arbres fruitiers, devançant les figures de carnaval, se maquillaient déjà de couleurs arrogantes; les arbustes dégoulinaient de guirlandes roses, fuchsia, mauves ou violettes; et la végétation qui rampait encore, à cette époque, aux portes de la ville, éclaboussait les pierres gris bleu des maisons et ornait leurs façades de flaques fauves tandis qu'un soleil en herbe piquait leurs toits de pointes impressionnistes. Et moi, enfant de cinq, six, sept ou huit ans assis dehors sur un petit blanc de bois ou sur un amas de barres de fer rouillées, regardant le paysage en écoutant les bruits de la forge, il me semblait que c'étaient eux, Jacky et papa, qui à grands coups de marteau faisaient éclore tout cela puisque la nature, semblable au fer travaillé sur l'enclume, n'était plus elle aussi qu'un grand choc de lumière et de matière.
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Quant aux barrières, balcons, balustres ou autres grilles de soupiraux qui enlaidissent les façades ou les intérieurs en faux marbre de ces maisons en fausses pierres, ils ne sont plus réalisés en vrai fer forgé, mais en fer torsadé à froid, avec des barres toutes faites que l'on achète au mètre et que l'on ne prend même plus la peine de souder, mais tout juste d'assembler ; n'importe quel béotien est désormais capable de jouer aux apprentis sorciers tant dans la ferronnerie , la serrurerie, la plomberie, la menuiserie, que dans le salut de son âme. On peut enfin, miracle du progrès, acheter sa vie en kit.
Papa s'adapte à ce nouvel âge de faire, il devient un peu moins forgeron, beaucoup plus commerçant : il se met à poser des portes de garage et des volets roulants qu'il achète à des grossistes comme on achète des pommes blettes pour donner aux cochons ; il se met à fabriquer à la chaîne des barrières en faux fer forgé ; des kilomètres et des kilomètres de barrières puisqu'il faut bien protéger les pavillons et leurs signes extérieurs de richesse : thuyas et nains de jardin. Bientôt, il n'aura même plus le coeur de faire semblant ; bientôt, il aura honte de ce qu'il est devenu, ne travaillera plus de ses mains, se contentera de vendre des choses sur catalogue, n'importe quelles choses, sur n'importe quel catalogue.
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Je l'aimais bien ce monde féminin de linge et de lingerie, ce monde clos de buée, ces grosses cuves à eau où l'on bouillait, brassait, touillait les draps, ces baquets de lavage où se mêlaient cendre et suif, ces maelströms de lin, de couleurs ou d'écru, ces cotons qui cloquaient, ces bulles de savon, l'odeur des lessives, la torsion des mains, la sueur des femmes, ce linge que l'on battait comme l'on fesse un vaurien, que l'on secouait dans de grands claquements, et la beauté sans nom de leurs drapés flamands quand on les laissait choir.
[...]Je devais m'écarter, puis agaçant les femmes, quitter sans barguigner cette pièce enfumée nommée chambre à lessive ; alors j'allais dans la cour, m'asseyait au mitan du muret et m'amusais tout seul avec les pinces à linge. Je leur ouvrais le bec d'une simple pression et les faisais parler, mordre, rire ou bailler, selon qu'elles devenaient humaines, gorgones, fantômes, licornes ou crocodiles.
[...]Puis je me rasseyais sur mon muret, prêtais l'oreille : les tintements des gouttes qui s'écoulaient du linge et s'écrasaient sur le ciment rugueux , les bruits de la forge au loin, les tchoutchous du dépôt, les cris ou les ahans de quelques cheminots, les oiseaux, les rares autos de l'époque ; je n'en demandais pas plus , dans le fond, à la vie.
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Vidéo de Guy Boley
Le roman de Guy Boley « A ma soeur et unique » publié chez Grasset nous raconte l'histoire d'un homme, Nietzsche, qui tente de transcender sa condition pour se consacrer à la réflexion, et nous plonge dans l'enfance et la vie d'adulte de ce héros de la pensée qui trouve malgré lui sa survie dans la folie car comme nous le dit Guy Boley dans ce podcast, quand on se cogne aux limites de l'entendement, c'est le néant qui revient parfois comme un boomerang.
Il s'agit aussi d'une histoire d'amour fraternelle qui finit mal, de blessures qui alourdissent le poids de l'existence, et de la littérature, de la philosophie, de la poésie, brandies comme les étendards du Salut.
Le roman de Guy Boley « A ma soeur et unique » publié chez Grasset a reçu le Prix des 2 Magots cette année, c'est le 5e livre de Guy Boley après « Fils du feu » publié chez Grasset en 2016, récompensé entre autres par le prix Françoise Sagan, le Grand Prix SGDL du premier roman. Il a écrit « Quand Dieu boxait en amateur » en 2018, paru chez le même éditeur et « Funambule majuscule : Lettre à Pierre Michon » suivie de « Réponse de Pierre Michon aux éditions Grasset en 2021 !
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