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EAN : 9782379792694
164 pages
Iggybook (06/11/2020)
4.27/5   11 notes
Résumé :
«Mon père a perdu le sud de sa tête, mon cousin Forrester se cache pour échapper au propriétaire des poissons, Zio Serafino sourit à son cancer à cause de son habitude de la bonne humeur...»
Années 1990, une ville déshéritée de Sardaigne. Leo, un jeune garçon bousculé par la vie, quitte sa peau d'enfant. Il cherche des figures paternelles autour de lui. Mais les hommes, ici, meurent ou déraillent. Seules, lucides, tolérantes jusqu'à la douleur, les femmes tie... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
***,*

Il était une fois Léo, un petit garçon venu de France pour un appartement minuscule de Sardaigne. Il vient de perdre sa mère et c'est au milieu de sa grand-mère et de ses tantes qu'il vient noyer son chagrin. Il a un quotidien rempli d'amour, de câlins et de bons petits plats mais sa maman lui manque, ainsi que ses amis et son amoureuse. Son papa, qu'il ne connaît pas, dort parfois dans la chambre d'à côté mais il ne parle pas. Il est à l'endroit mais à l'envers à l'intérieur ! Léo tente de faire bonne figure et s'arme de courage pour affronter sa nouvelle vie…

Yohan Boniface signe ici un roman touchant sur le quotidien d'un petit garçon bousculé par la vie. Ecrite avec les mots de l'enfance, cette histoire à la force de la jeunesse et l'espoir des jours meilleurs. Léo nous offre un très joli portrait de famille, avec des tantes en pagaille, des cousins à la limite de la délinquance, un père effacé et une grand-mère exceptionnelle.

C'est un roman rempli d'amour, qui ne tombe jamais dans le pathos, qui ne fait pas couler de larmes mais qui force l'admiration. Ce petit garçon croit en son avenir, regarde le monde avec douceur et sait s'entourer de la chaleur d'un foyer.

Une histoire où les sourires côtoyent les larmes, mais où jamais le moindre désespoir n'émerge…

Merci à NetGalley et aux Editions Iggybook pour leur confiance.
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Un coup de coeur pour la rentrée de septembre. Passé le premier tiers de ce petit roman (qui fait moins de 100 pages), parce qu'il faut quand même s'habituer à ce que le narrateur soit un enfant, une fois passé ce premier effet donc, on entre dans une histoire d'une grande poésie. Ces yeux d'enfant qu'on a perdu et que l'auteur nous propose au fil des dialogues, en plus d'être simplement efficaces, sont souvent des uppercuts, une phrase qu'on attend pas et BAM. Si, en plus, on y ajoute le phrasé de la grand-mère qui a de la bouteille. Absolument original. "Quelqu'un peut pas être perdu sans quelqu'un pour l'avoir perdu. Il faut quelqu'un à qui manquer".
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Yohan Boniface nous livre un petit roman très émouvant qui traite de la famille, des liens, de l'Italie et du manque de repères d'un petit garçon.
"Quelqu'un à qui manquer" est raconté du point de vue de l'enfant, avec les mots de Léo, l'enfant. Ses mots sont parfois naïfs. Sa propre compréhension des événements qui se déroulent sous ses yeux, est biaisée par son âge qui ne lui permet pas d'avoir toutes les clés pour comprendre les adultes et la subtilité de certains propos imagés. le lecteur ne peut qu'être attendri par cet enfant ayant perdu sa maman et rejeté par son père décalé et malade. Léo tente comme il peut de comprendre le monde. Ses interprétations prêtent parfois à sourire.
Mais l'on retient surtout cet enfant qui va devoir grandir trop vite auprès de sa grand-mère et de ses nombreuses tantes.
Un texte superbe, à la fois poétique et douloureux. le lecteur est plongé au coeur de l'Italie avec régulièrement quelques expressions et mots italiens et surtout dans une ambiance méridionale, une culture gastronomique au sein même de la Sardaigne.
La plume de Yohan Boniface aborde le réel, l'authentique, le vrai. Elle touche du doigt le vécu et la psychologie d'un petit garçon déboussolé et dépassé par son manque de figure paternelle et par l'absence douloureuse de sa maman décédée.
Ce roman aux courts chapitres se lit facilement et rapidement. Il tend également à montrer l'importance de cette structure familiale matriarcale très solidaire et à la « «force du coeur » infini. Bref un agréable moment de lecture.
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Yohan Boniface nous donne à écouter la voix de Leo, un garçon de 9 ans à qui sa maman décédée manque énormément. le père, quand il est là, ne le voit pas, il faut dire qu'il a la tête plus qu'à l'envers. En raison de ces deux absences Leo cherche "Quelqu'un à qui manquer". Heureusement il y a la grand-mère sarde qui n'est pas avare de câlins et qui le dorlote avec de bons petits plats.
Tout au long du récit l'auteur s'est glissé dans la tête de l'enfant pour écrire ses dialogues.
Le ton des phrases très courtes correspond bien à l'enfance et c'est d'autant plus touchant. J'ai ressenti beaucoup d'empathie pour ce courageux petit bonhomme perdu dans une famille nombreuse et exubérante. J'aurais néanmoins préféré de temps en temps des phrases moins enfantines en bon français.
Le texte très court, à peine plus long qu'une nouvelle, se termine trop abruptement, j'ai cru qu'il me manquait des pages.
Lien : https://ffloladilettante.wor..
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« Le cimetière c'est comme une ville pour les morts avec des rues et des arbres, et nous des morts, on en a une sacrée collection. »

Léo est un petit garçon de 9 ans qui est parti vivre avec sa Nonna en Sardaigne, suite au décès de sa maman. le petit Léo est entouré de Zie, d'un cousin qui devrait être en prison, d'un oncle souffrant du cancer et un père qui n'est plus lui-même. Dur dur pour Léo de trouver une figure paternelle à qui se raccrocher.

L'histoire est narrée par le petit Léo, avec ses mots parfois naïfs et sa compréhension à la hauteur de son petit âge sur des évènements qui ne sont pas faciles à comprendre pour lui. J'ai aimé cette narration, qui m'a permis d'entrer directement dans l'histoire et qui donne de la force au récit.

Léo est un petit garçon qui grandit au côté de sa grand-mère et de ses nombreuses tantes, sans aucun repère paternel. Il décrit son quotidien avec des mots simples, des mots d'enfants.

Ce roman au court chapitre est rapide à lire. La plume de l'auteur est authentique et on perçoit les émotions et le ressenti de Léo.

Merci à Grand Monde pour l'envoi du roman et le Service presse.
Lien : https://ohangelabdx.wordpres..
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Citations et extraits (4) Ajouter une citation
Le cimetière c'est comme une ville pour les morts avec des rues et des arbres, et nous des morts, on en a une sacrée collection.
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Deux morts personnels ça fait une grande tristesse. C'est mon cousin Piero qui fait un doigt du milieu sur la grande photo de l'entrée. Il est mort avant l'âge et voilà pour la tristesse.
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Les yeux piquaient a cause des oignons du minestrone. Ça piquait fort fort, alors j'ai pensé à Maman pour pas pleurer pour rien.
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Il y a un prunier et c'est comme ça qu'on reconnaît le jardin avec ses fleurs roses et un citronnier quatre saisons et une cabane je joue avec Maman dans ma tête pour oublier la tristesse.
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