AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Les Six Compagnons - Bibliothèque ... tome 14 sur 49
EAN : 9782010012273
190 pages
Hachette Jeunesse (05/05/1982)
4.15/5   42 notes
Résumé :
Les Six Compagnons à Scotland Yard ! Comment Tidou et ses amis ont-ils bien pu se retrouver à Londres ? A l'origine de cette nouvelle aventure : un banal accident de la route. Banal ? Non ! Car en découvrant le blessé, un Anglais, les Six Compagnons ont retrouvé une montre près de la voiture. Le conducteur n'était donc pas seul ! Mais alors pourquoi le second personnage a-t-il disparu ?
Que lire après Les Six Compagnons, tome 14 : Les Six Compagnons à Scotland YardVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Et là, certains d'entre vous se demandent si je ne suis pas retombé en enfance. Qu'ils se rassurent, je crois n'en être jamais réellement sorti et ce livre est là pour me le rappeler. Depuis une année, je co-écris sur un blog collectif, les huit plumes, né de notre participation au jury du Prix de l'Express en 2011. Pour fêter le premier anniversaire de notre collaboration l'un des nôtres, Éric pour ne pas le nommer, a eu l'idée d'un jeu. Ma récompense fut donc ce livre, le tome 4 de la série. Pour expliquer cet envoi, sur la route des vacances, nous nous sommes arrêtés à Lyon, ville que nous ne connaissions pas et Éric fut notre éminent guide. Lorsque nous fûmes à la Croix Rousse, je lui fis part de ma connaissance de ce lieu par Les Six compagnons, lecture de ma jeunesse. Et voilà donc comment, quelques semaines plus tard, grâce à un jeu et à son créateur qui a de la suite dans les idées, je me suis retrouvé dans Lyon puis à Londres.
Ce préambule fait, ma première surprise fut de voir que la série que je lisais en bibliothèque verte est désormais rose. Un coup dur ! Excusez du peu, mais moi, je lisais de la verte , la rose c'était pour les filles ou les petits ! Non mais ! A part ça, eh bien, c'est comme il y a ... ans (je laisse le suspense sur mon âge, c'est pour élargir mon public : ramener et/ou garder les jeunes et ne pas faire fuir les (plus) vieux !). J'ai descendu les pentes de la Croix Rousse à vélo (les descendre, c'est facile, j'y arrive, c'est les remonter qui me pose un problème) avec toute la bande et Kafi qui court derrière. D'ailleurs, Kafi, c'est le seul de toute l'équipe qui était encore très présent à ma mémoire, les autres j'avais un peu oublié leurs noms ou leurs caractéristiques physiques. Tout est resté comme avant, l'amitié, la gentillesse, la joie de vivre des enfants et leur enthousiasme. Peut-être un rien désuet pour des enfants d'aujourd'hui qui préfèrent les mangas ? Mais ils ne savent pas ce qu'ils ratent. Les Six compagnons, quand même ! Tiens d'ailleurs, j'en ai deux à la maison qui sont dans le bon âge, je vais laisser traîner ce livre sur la table de salon, ça ne m'étonnerait pas qu'ils le feuillettent et le lisent. Peut-être même que les plus grands...
Un très beau retour en enfance (si tant est, comme je le dis plus haut, que j'en sois sorti) que je dois à Éric, le Lyonnais. Sois-en mille fois remercié, parce que de moi-même, je n'aurais sans doute pas accompli cet acte de régression littéraire, qui m'a oh combien ravi.

Lien : http://www.lyvres.over-blog...
Commenter  J’apprécie          62
La série « Les six compagnons », créée par Paul-Jacques Bonzon, a diverti plusieurs générations de lecteurs de la Bibliothèque verte. Cette bande de jeunes lyonnais à laquelle se joignent une fille, Mady et Kafi, un chien au flair redoutable, vivent des aventures policières mouvementées. Malgré le nombre, chacun garde sa spécificité au sein du groupe. « Les six compagnons à Scotland Yard », publié en 1968, est le 14ème roman de la série.

Tout commence lorsque nos héros découvrent, près de l'aérodrome de Lyon-Bron, un anglais blessé près d'une voiture renversée au bord d'un talus. L'homme est vivant mais partiellement amnésique. Est-ce un banal accident de la route ? En trouvant divers indices, comme cette montre fabriquée à Londres, les jeunes gens en doutent. Montre qui manifestement n'appartient pas à la victime. Les six compagnons sont persuadés que l'homme n'était pas seul. Dans ce cas où est passé l'autre ? C'est le début d'une aventure qui conduira nos gones de Lyon à Londres jusque dans les bureaux de Scotland Yard.

Comme la plupart des titres de la série, celui-ci bénéficie d'une écriture soignée et assez détaillée (les rues de Londres) à même de satisfaire le public visé. A noter qu'aujourd'hui, la Bibliothèque rose réédite la série dans une version modernisée et simplifiée…
Commenter  J’apprécie          30
Après une lecture particulièrement éprouvante émotionnellement, j'avais besoin d'une lecture plus calme et où les gentils gagnent toujours. Dans ces cas-là, je retourne vers une série doudou que je lisais au collège et qui me permettais de faire redescendre la pression. Alors bien sûr, je ne m'imagine plus mener l'enquête à la place des jeunes héros, mais la détente est là et c'est tout ce dont j'avais besoin avant ma prochaine lecture qui va elle aussi me mettre mon petit coeur à l'envers, mais c'est aussi ça la lecture, on passe par touts les émotions possibles d'un livre à l'autre.
Commenter  J’apprécie          30
Une nouvelle enquête partagé entre la ville de Lyon et celle de Londres, une course poursuite guidée par Kafi, le chien de la bande, un mariage déjoué par des malfaiteurs, un petit roman passionnant.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La même employée en blouse blanche accueillait les visiteurs dans la salle d'attente. Nous lui étions devenus sympathiques. De loin, elle nous fit signe qu'elle s'occupait de nous. Après être passée dans le bureau voisin, elle revint en disant que « notre » malade était prévenu.
Cinq minutes plus tard, la jeune Anglaise apparut, les traits reposés, plus détendue, en vérité très jolie.
« Je vous attendais, dit-elle. C'est gentil d'être revenus. Mon père va mieux. Ce matin il a pu se lever quelques instants. Cependant, je suis toujours inquiète à cause de sa mémoire. Il a perdu tout souvenir de ce qui s'est passé au moment de l'accident et même de son voyage en avion. »
Puis, jetant un coup d'œil autour de nous comme si elle cherchait quelqu'un :
« Et votre chien?... Vous l'avez amené? »
Je lui expliquai qu'il n'avait pas l'autorisation d'entrer et que je l'avais attaché dans la cour à un lampadaire.
Elle nous accompagna dehors et se montra impressionnée par la taille de mon chien.
« Oh! un si gros animal!... Est-il féroce?... Est-ce que je peux le toucher?... Et comment s'appelle-t-il?
- Kafi! »
Le nom lui parut si drôle qu'elle étouffa un petit rire.
« Coffee! Que c'est amusant! Ce chien n'est pourtant pas noir?
- Je sais, fit Mady. Coffee! signifie « café » en anglais mais lui, c'est Kafi, avec un « K. »
Elle caressa longuement mon chien en prononçant Keufi, et la brave bête, qui reconnaissait quand même son nom, se montra très aimable avec elle.
« Dommage que mon père ne puisse le voir, fit-elle, il aime tellement les chiens... A présent, voulez-vous m'accompagner dans sa chambre? »
Sans Kafi, de nouveau attaché au lampadaire (ce qui ne lui plaisait guère), nous suivîmes la jeune fille jusqu'au pavillon où le blessé avait été transféré. Cependant, avant d'entrer, elle expliqua :
« J'ai raconté à mon père ce que vous aviez fait pour lui. Il n'a pas paru comprendre. Il va mieux mais sa mémoire n'est toujours pas revenue. Pauvre daddy! »
Elle poussa doucement la porte. Assis sur son lit, la tête entourée d'un pansement, le blessé ne paraissait pas souffrir. Son visage, l'autre soir livide, avait retrouvé des couleurs. Il nous sourit, mais d'un sourire absent, de simple politesse. Devant nous, la jeune fille nous répéta ce qu'elle lui avait déjà expliqué espérant que notre présence l'aiderait à rassembler ses souvenirs.
Yes!, Yes! approuvait l'Anglais.
Mais on voyait bien qu'au fond de lui-même, il se demandait ce que nous faisions là.
« Pauvre daddy! murmura la jeune fille en lui posant affectueusement la main sur l'épaule. Bientôt à Londres, quand tu retrouveras ta maison, la mémoire te reviendra. Le docteur l'a dit. »
Et, à nous autres :
« Oui, le docteur pense qu'il retrouvera ses souvenirs quand il reverra son cadre familier. Aussi, allons-nous repartir dès demain. J'ai retenu deux places dans l'avion pour Londres. »
Puisque notre blessé ne se souvenait de rien, il était inutile de prolonger la visite. La jeune fille nous reconduisit dans le couloir mais, sitôt la porte de la chambre refermée, son visage prit une soudaine expression de gravité.
Commenter  J’apprécie          10
C'était un jour de juin, pour ainsi dire le premier beau jour de l'année, tant le printemps s'était montré avare de soleil. À la sortie de l'école, Gnafron leva le nez en l'air en disant:

"Ce grand ciel bleu me donne une envie folle de voir des avions..., pas seulement là-haut, mais de près. Si nous allions faire un tour à l'aéroport? Le soir, entre sept et neuf heures, des avions décollent ou atterrissent à chaque instant."
Commenter  J’apprécie          10

autres livres classés : montresVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (128) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz sur le livre "Les six compagnons dans la ville rose" de Paul-Jacques Bonzon.

Qui est Kafi ?

le chat de Tidou
le chien de Tidou
le surnom d'un ami à Tidou
le surnom de la mère à Tidou

10 questions
7 lecteurs ont répondu
Thème : Les Six Compagnons, tome 38 : Les Six compagnons dans la ville rose de Paul-Jacques BonzonCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..