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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Peut-être un cran en dessous du premier tome. On suit toujours principalement nos 2 'héros', Émile et Cornuaud, dans cette période glorifiée mais sanglante qu'est la Révolution.
La trame d'Émile est la moins intéressante pour moi: personnage qui a du mal à prendre des décisions, qui subit son destin. Cornuaud est plus intéressant mais quel être sombre!
L'histoire suit la grande histoire mais sait nous réserver d'agréables surprises. Pierre Bordage maîtrise son récit nous emmène vers un troisième tome et les ombres événements de 1794.
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En Résumé : Voilà un second tome qui est plutôt sympathique à lire et pas vraiment déplaisant mais qui souffre du syndrome du tome de transition, l'auteur limitant son développement de l'intrigue pour développer la période révolutionnaire de l'histoire. Comme si l'auteur s'était senti un peu obligé de faire une trilogie. Rien de complètement dérangeant mais certaines longueurs apparaissent, dommage, car les personnages prennent de l'ampleur et la plume de l'auteur est toujours aussi efficace.

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Ce deuxième volume de la trilogie de l'Enjomineur m'a bien plu, peut-être plus que le premier, car le sort des deux personnages principaux finit enfin par se croiser, même brièvement, et on commence à voir où l'auteur veut nous amener avec ces deux récits initialement parallèles. Pas mal du tout, je vais désormais lire le troisième et dernier volume, en espérant que le final soit à la hauteur des promesses de ce deuxième tome.
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Ça s'appelle un passe-plat. Vous savez, le second volume dans une trilogie. Ce n'est pas qu'il soit mauvais, mais il se retrouve coincé entre un premier volume où le lecteur a été charmé par la découverte d'un univers nouveau et le dernier volume où l'histoire se termine en apothéose. Alors lui, le passe-plat, il se contente de faire le pont entre ces deux extrémités. Il fait vaguement progresser l'intrigue, mais pas trop vite car il faut en garder sous le pied pour le final. Et comme l'effet de surprise est passé, on se retrouve dans un décor qui sent un peu le déjà-vu avec une action un peu mollassonne.

L'enjomineur, 1793 est donc sans surprise. Il poursuit sur la lancée de L'enjomineur, 1792 mais il a un drôle de goût en bouche. Émile continue d'être le gentil gars de service que les fées font monter à Paris pour qu'il utilise une dague magique sur le chef d'un culte secret qui veut régner en maître du monde ("Aujourd'hui la rue Quincampoix, demain le monde (rire infernal)....". Cornuaud est toujours ce salopard qui survit au jour le jour en commettant des crimes de plus en plus sanglants. Et Paris oscille entre la Lumière des philosophes et l'étrange magie de Mithra, comme avant. Rien de nouveau sous le soleil. Il y a bien quelques pièces qui se déplacent sur l'échiquier pour préparer l'assaut final, mais ce passe-plat manque cruellement d'un retournement de situation imprévisible. Les personnages font scrupuleusement ce que l'on attend d'eux, c'est terriblement ennuyeux. Oh, il y a bien un cliffhanger super téléphoné à la dernière page, mais ça ne rachète pas les 474 pages un peu tiédasses qui ne servent finalement qu'à retarder l'inéluctable.

J'appelle ça le syndrome de la zyglute : un autruche qui a trois pattes n'est pas nécessairement plus stable que celle qui n'a que deux pattes. Il en va de même avec les romans vendus par trois.

Pierre Bordage est toujours aussi bon pour évoquer cette Révolution qui verse dans le fantastique, mais je crois que la trilogie est une manie assez exaspérante chez les auteurs. J'attends tout de même de pouvoir lire la fin de cette histoire, car Bordage est arrivé à créer une vraie ambiance dans sa série, mais je reste persuadé que diluer une sauce est le plus sûr moyen d'en dénaturer le bon goût.
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