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Un très bon deuxième tome qui reprend le récit très exactement dans la foulée du tome un.
On retrouve les mêmes ingrédients, les deux mêmes personnages principaux et antagonistes et surtout le même contexte de la révolution française et de la terreur.
Toujours cette évocation de personnages historiques et cette histoire de France fidèlement retranscrite, on s'instruit sans même s'en rendre compte, un must !
Un récit résolument fantastique où les différentes magies se côtoient. J'apprécie l'équilibre subtil de la narration qui réussit à nous rendre supportable ce florilège de cruautés et de violence omniprésentes, la louisette, ou guillotine, tourne à plein régime et le sentiment d'insécurité qui s'abat sur les parisiens est palpable.
Emile et Cornuaud dit "Belzébuth" continuent à naviguer dans le maelstrom de cette année 1793 où survivre est déjà un bel objectif.
Un récit d'une belle qualité où l'on ne s'ennuie pas, c'est sombre et sans concession, c'est prenant et passionnant, cela nous instruit sur une période somme toute pas si connue que ça, c'est ce que j'appelle du temps bien investi ;)
L'auteur a de plus le bon goût de nous donner une fin qui nous donne juste envie de nous jeter sur le tome trois sans tarder, d'ailleurs j'y suis déjà, quel talent !
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J'ai refermé ce deuxième tome pantelant. Nous laisser sur une fin pareille… Bordage est très cruel.

L'auteur se prétend écrivain jardinier (je l'ai entendu le dire lors d'une table ronde un jour), c'est-à-dire qu'il ne planifie pas son récit ; il le laisse s'écouler avec un minimum de contrôle. Bien qu'imaginaires, ses personnages gardent une certaine liberté d'action et surprennent parfois leur géniteur. Cette pensée n'a cessé de m'accompagner alors que je regardais l'ange de pureté Émile et son antithèse maudite Cornuaud se dépatouiller chacun de son côté avec les événements de la Révolution Française. C'est flagrant pour Émile que la mission « qu'on » lui fait porter sur les épaules, dès lors qu'il l'accepte, entraine un peu au petit bonheur la chance. Pierre Bordage l'aide à avancer grâce à de petits coups de pouce. Émile est plus dans la réaction que dans l'action.
Cornuaud est pour sa part plus enclin à prendre le taureau par les cornes. Oh il bénéficie aussi d'une part de « chance » mais on le voit extrêmement vif à profiter de la moindre occasion d'améliorer son sort. Malgré tout, son état d'enjominé entraine souvent des complications. Je me demande si l'auteur avait prévu que sa relation avec son « hôte » prendrait ce chemin plus proche de la symbiose gagnant-gagnant que de l'esclavage du premier tome. De même je me demande s'il avait prévu que sa plume générerait chez le lecteur – chez moi en tout cas – comme un syndrome de Stockholm envers cet homme pourtant antipathique, et ce malgré ses « crises de folie sanglantes ».
Durant tout le roman, Bordage joue avec nos nerfs en rapprochant géographiquement les deux héros, en faisant tangenter leurs trajectoires. On meurt d'impatience de voir leur première rencontre et comment celle-ci va se dérouler. Du grand art.

Le fantastique est nettement plus présent dans ce deuxième tome ; on peut même parler de fantasy. Pourtant c'est encore une fois la description des événements de la Révolution qui m'a le plus fasciné. Je ne cesse d'apprendre sur cette période que je connais peu : le comité de Sûreté Générale, la Convention, la Montagne, les brissotins, le mur des fermiers généraux, le décor est superbement dépeint. Mais c'est encore une fois l'âme sans fard des hommes et des femmes que Bordage parvient à faire revivre. Loin d'être une époque bénie, la Révolution était un temps de chaos autorisant les pires bassesses. Doué pour décrire ce genre de situations, Bordage met son talent à l'oeuvre avec brio. Il sait pourtant saupoudrer la bassesse de moments plus calmes, parfois amusants, parfois d'un fort poids historique comme la visite à Marie-Antoinette dans sa prison du Temple.

La complexité du jeu politique est tellement grande qu'il est impossible d'en faire une lecture manichéenne. C'est pourtant ce que j'ai longtemps cru que Bordage voulait faire à travers les raisons de la « mission » d'Émile. Pour ceux qui la lui ont donnée, le monde se comprend seulement en termes de Mal et de Bien. Autant essayer de faire entrer des ronds dans des carrés pour Émile qui ne sait plus à quel saint se vouer – si j'ose dire – pour discriminer où se situe le vrai Mal dans la pétaudière parisienne.
Je suis donc resté sceptique quant à cette dualité manichéisme-complexité politique, jusqu'à une discussion avec Tatooa – avec qui j'ai lu ce livre en LC et qu'elle a terminé un peu avant moi – qui m'a poussé à conjecturer et à comprendre ce qui m'attendait dans les dernières pages.
Et c'était tout à fait inattendu. Même si immédiatement on pense que l'Enjomineur vient pêcher ce ressort dans une saga ultra célèbre, l'effet est jouissif. Le twist final est terrible. Comment peut-on laisser le lecteur sur une scène comme celle-là ?

Bordage est un écrivain jardinier, de son propre aveu. Voire. Même s'il ne savait pas quels méandres son fleuve aller créer, il savait très bien où il voulait lui faire rejoindre la mer. On ne peut qu'avoir planifié une révélation pareille.
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La quête de notre jeune Emile se poursuit. En posséssion de la dague enjominer de Mélusine il se rend a paris et vers son destin.

Bordage nous narre la révolution a sa sauce , avec une pointe de Fantasy. Il est toujours un merveilleux conteur ou la Louisette (guillotine) est décrite avec brio et a un rôle principal dans ce tome.

J'apprécie toujours cette histoire et la façon dont Bordage aborde ses thèmes de prédilections. Il se questionne sur la "religion" , l'égoisme et la capacité de l'homme a retourner sa veste, .... C'est aussi un tome ou la délation a une place prépondérante.
Bordage m'a définitivement conquise avec ses écrits.

Mais j'avoue que ce tome deux, même si l'histoire reste plaisante et très agréable à lire, sert plus de transition au tome 3 je pense, parce que l'intrigue n'avance pas beaucoup. d'un petit chouia sur la fin de ce tome qui nous en apprend un peu plus sur Emile.

Donc pas une déception mais dommage que l'avancée du roman ne soit pas un peu plus rapide. Je pense que pour quelqu'un de moins passionné que moi, cela pourrait lasser et nuire à la continuité de la trilogie.
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On reprend l'histoire là où on l'avait laissée: la Terreur se répend comme une traînée de poudre, la guerre civile semble de moins en moins évitable en Vendée... bref, plus grand chose n'est sous contrôle, et le sang déjà versé n'était visiblement qu'une introduction légère à ce qui nous attends.
Nos deux protagonistes se font toujours trimballés bien contre leur gré, chacun de leur côté, ayant à gérer les antagonismes entre les monarchistes et les insurrectionnaires, et bien évidement leurs enjominements respectifs. Et c'est à Paris que leurs pas vont les mener.

J'ai toujours la légère appréhension, après un premier tome remarquable, de tomber sur une suite plus fade, voire carrément mauvaise. Il n'en est rien avec cette saga, le deuxième volet répondant largement aux attentes que le précédent a provoquées.
On se laisse emporter par la plume de Bordage, toujours aussi juste et envoûtante, dans les méandres politiques de l'époque. On s'y retrouve étonnement très bien, malgré la pléthore de factions et de personnages (et leurs panoplies d'intrigues), l'auteur nous guidant avec aisance dans L Histoire trouble de notre pays.

La touche de fantasy s'épaissit quelque peu, les éléments commencent à s'imbriquer tranquillement les uns avec les autres, et l'on comprend gentillement vers où l'auteur veut nous emmener. Les personnages également y voient un peu plus clair, et leurs quêtes prennent elles aussi un peu plus de relief.

Je retrouve pas mal d'éléments d'Alvin, d'Orson Scott Card, dans cette trilogie. Ca tombe plutôt pas mal, c'est un de mes bouquins Sfff favoris. le côté historique est vraiment étayé, on a réellement l'impression d'y être, de vivre les passions, les craintes et les déceptions des différentes couches de la population, sentant planer continuellement l'ombre d'une guillotine, et nous laissant dans la bouche un goût de sang. Bordage nous délivre là encore une sacré prestation, très encourageante pour le troisième et dernier tome.
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Quelle fin de ouufff !!!
Bordage est cruel de nous laisser sur une fin pareille ! Il est évident que la lecture du 3ème et dernier volume ne va pas tarder en ce qui me concerne.

J'avais déjà beaucoup aimé le premier tome de « L'enjomineur, 1792 ». Mais là, j'ai adoré ce second opus qui poursuit les aventures de Cornuaud et Emile en 1793, dans cette France bousculée par la Révolution.

L'immersion est toujours aussi totale dans cette époque de terreur. On ressent les craintes, les angoisses, les méfiances des parisiens dans cette période trouble politiquement où les divers clubs, milices et factions tirent le pouvoir vers eux par tous les moyens. On mesure clairement que notre devise nationale fut accouchée difficilement, dans le sang et la peur.

On voit nos protagonistes évoluer bon gré mal gré dans ce climat effrayant. Et on assiste enfin à leur rencontre !

Leur évolution est intéressante. Même si Cornuaud demeure toujours aussi violent, sa relation avec la vaudou africaine passe progressivement de la domination à la coopération, ce qui permet à ce paydret de montrer un peu plus d'humanité. Quant à Emile, si sa ligne de conduite est toujours aussi saine, on s'interroge sur ses origines bien mystérieuses. Tout cela s'avère donc moins manichéen qu'il n'y paraissait au départ, pour mon plus grand plaisir !

Bref, vous l'aurez compris, cette trilogie prend le chemin du coup de coeur pour moi. Et je ne m'avance pas trop en disant que Srafina l'a apprécié tout autant que moi. Un grand plaisir que de vivre cette aventure révolutionnaire avec elle. En route tout bientôt pour 1794 !

Challenge Livre Historique 2019
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Et nous voilà reparti avec Nadou, dans ce deuxième tome de l'Enjomineur, à la suite d'Émile et Cornuaud pris dans les tourments de la Révolution française. Nous sommes en 1793.
Après sa rencontre avec la fée Mélusine, Émile se retrouve perdu, sans ressource à fuir la Vendée et à vouloir rejoindre Paris où semble vouloir le mener le cheval fantastique que la fée a mis à sa disposition. Ce périple lui fera rencontrer de nombreuses personnes amicales, d'autres bien moins, qui lui feront prendre conscience qu'il ne faut pas faire confiance à tout un chacun. Sa dague s'anime dès qu'il s'approche du mal...
On se retrouve dans ce second tome à suivre Cornuaud toujours enjominé par la sorcière Vaudou qui lui fait commettre de plus en plus d'atrocités. Des geôles de la Conciergerie aux bas-fond de Paris, Pierre Bordage nous décrit cette période affreuse en nous faisant pénétrer dans les lieux les plus putrides et infectes de la capitale. On ressent la peur, l'insécurité perpétuelle d'être dénoncé même pour des choses inexistantes. Il faut dire que « La Veuve » coupe beaucoup de tête en cette époque. La Terreur est entrain de naître à travers le pays.
Tous les grands partis révolutionnaires que ce soit Girondins, Jacobins, etc.. se cherchent et s'éliminent au fur et à mesure. Toutes les grandes figures de la Révolution sont mentionnées à travers les grands événements de cette triste période où le pays fut à feu et à sang.
C'est surtout à travers Cornuaud que l'on ressent tout cela. Après un passage à la Conciergerie où il est enfermé pour crimes, il est recruté par le comité de sûreté nationale qui fait souvent appel à d'anciens criminels pour leurs basses besognes.
Émile et lui vont se trouver confronté l'un à l'autre. le bien contre le mal ? Il faudra lire le troisième tome pour en savoir plus.
Toujours autant de plaisir à plonger dans L Histoire même si elle est mâtinée de fantastique. Bordage a le chic pour décrire la réalité la plus sordide, on s'y croit, on ressent les émotions de nos héros ainsi que de la population. C'est imagé et réaliste. Pour l'instant je dirais que c'est ma trilogie préférée de cet auteur.
A très bientôt.. Hein Nadou, on ne saurait tarder à lire la suite… ;-)
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C'est difficile d'expliquer pourquoi mais je trouve ce tome meilleur que le premier ...peut-être parce que je commence à apprécier les personnages et à voir les liens entre eux. Emile qui sort enfin de son bocage pour suivre son destin à Paris, Cornuaud qui semble s'accommoder un peu mieux de sa sorcière africaine qui le pousse au pire .Bon par contre les personnages féminins c'est pas encore ça, encore un peu caricaturaux mais bon, au moins on a un peu de surprises !
Et le contexte, cette année 1793,la période de la Terreur, ajoute une ambiance délétère et sanglante et permet de renverser très vite une situation. C'est bien décrit, les pages se tournent toutes seules , et j'attends maintenant avec impatience le dénouement .
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Argl... J'ai trouvé ce tome 2 encore meilleur que le premier ! Il s'est "lu tout seul", beaucoup trop vite pour mon collègue de lecture commune BazaR, lol ! Il faut dire que j'étais impatiente de le commencer...

L'intrigue étant bien mise en place, on s'attache aux pas des différents personnages, Cornuaud, Emile, Armande, et même Schwarz qu'on a croisé dans le un.
Le contexte est, au fond, le personnage principal de ce bouquin. La Révolution et ses suites, la Terreur, et on est en immersion totale dans ces temps de guerre civile, délation, horreurs diverses et variées, l'humain, quoi, celui qui fait désespérer et que sait si bien décrire Bordage dans tous ses bouquins. C'est formidablement bien écrit, même si gore, affreux, dégoûtant, désespérant par moments... La nature humaine ne me porte pas à un fol optimisme en temps normal, je constate que pour Bordage, c'est le même combat. Il a peut-être plus d'espoir que moi, ceci dit, vu qu'il y a toujours dans ses romans un personnage lumineux et positif, sur un chemin "spirituel", ouverture sur du "meilleur", et quelques personnages gentils et attachants, âgés, en général, mais qui disparaissent vite, bien trop vite, balayés par "le mal".

Le fantastique est bien plus présent dans ce tome, peut-être est-ce pour cela que je l'ai plus apprécié, je ne sais pas vraiment. Ses personnages sont tous si vivants, si tangibles, si cohérents, même Cornuaud, "possédé", même Emile, enjominé, même la Sirène, fragile et éphémère personnage si important.

Je suis arrivée à la fin sans même m'en rendre compte, j'appelle ça un page-turner. Et le twist final, je ne m'y attendais pas du tout, mdr ! Bref, ça va être rude d'attendre mon compagnon de lecture pour commencer le 3ème tome... ;)
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C'est dans le Paris de 1793 que va se retrouver Emile, toujours à la recherche de son destin.
C'est une veritable plongée dans cette période sombre de l'histoire de France que nous fait Pierre Bordage, mais mâtinée de magie et de mystères.
J'avoue, que bien qu'adorant l'histoire de France, j'ai toujours eu de la peine à m'en sortir avec les différentes factions exerçant le pouvoir à cette époque : les girondins, les montagnards, les cordeliers, les machins...oulala....je crois que je l'en suis à peu près sortie à cette lecture car Bordage nous sert le tout de manière fort digeste...
On assiste enfin à un première rencontre entre les deux principaux personnages et on devine que ce ne sera pas la dernière...
La secte adorant le dieu Mithra commence à abattre ses cartes mais tout n'est pas joué, il reste le troisième tome que je vais m'empresser de lire très rapidement.
Même si j'ai bien aimé la lecture de ce second tome de l'Enjomineur, j'avoue que je le trouve un tout petit peu en deçà du premier de la série. Je suis cependant curieuse de voir ce que me réserve le troisième et dernier tome de cette sympathique trilogie.

3.5/5 en réalité

Challenge Pierre Bordage
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Après un premier tome que j'avais moyennement apprécié, j'avais laissé ce second volet au tréfonds de ma PAL. Peut-être n'étais-je pas près pour un voyage vers notre passé, du moins, pas pour une époque aussi lointaine. Avec 1793, Pierre Bordage nous envoie dans une période bien sombre et glauque, celle où la République nouvelle doit se battre pour ne pas mourir en tant que nouveau-né.

J'avoue que j'ai très peu de souvenirs du précédent ouvrage. Il m'a fallu faire quelques efforts de concentration pour me rappeler les personnages et leurs péripéties. Je reprends le voyage en Vendée en compagnie d'Émile, et dans la capitale avec Cornuaud dit Belzébuth.

J'ai été impressionné par l'immersion totale dans une France coupée en deux où les Républicains et les Royalistes s'entre-déchirent. Tout cela est dû au talent incontestable de Pierre Bordage, un excellent content. L'auteur s'est même très bien documenté. J'aurais tant aimé avoir un professeur d'Histoire tel que lui. On pourra regretter que l'événement du 21 janvier 1793 ne soit pas plus développé.
Même ces lieux, qui me sont étrangers, m'ont paru familier. Ces excursions dans Paris furent un véritable bonheur.

Du côté des protagonistes, j'ai adoré les passages concernant Cornuaud. Ce sombre personnage m'est pourtant sympathique. J'apprécie ses crises de démences, celles de sa malédiction – enjominé. C'est un être rusé, fourbe. La chance insolente ne semble jamais le quitter.
J'ai un peu moins aimé celle d'Émile, tout du moins durant le premier tiers. Outre la damnation du vil personnage, l'aimable paysan vendéen est lui aussi ensorcelé. Il est le seul à pouvoir porter une arme enchantée donnée par le peuple féerique.

Bien que la bête soit bien nourrie de l'écriture de Pierre Bordage, j'ai trouvé peu de temps morts et de longueurs. L'auteur use même le luxe de faire apparaître la Reine Marie-Antoinette. L'histoire se termine un énorme cliffhanger que je dois maîtriser mes pulsions pour ne pas me jeter sur 1794.
À tout cela, je me dois de mentionner les nombreux personnages très travaillés, la peur de la guillotine et une touche de complotistes. Bref, ce roman m'a convaincu.
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