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Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Pierre Bordage est un auteur Français de science-fiction dont mon cher et tendre me rebat sans arrêt les oreilles. J'avais tenté, sans succès, de lire "Atlantis", il y a quelques années. Tout le monde s'accordant à dire d'une part que cet ouvrage n'est pas son meilleur, et d'autre part que cet auteur est vraiment à découvrir, je me suis lancée avec curiosité dans la lecture de ces Dames blanches.

Les dames blanches, ce sont des sphères blanches énormes qui apparaissent un peu partout dans le monde, plutôt à proximité d'espaces verts, et qui en sont indélogeables. Et de temps en temps, elles attirent à elles des enfants de moins de quatre ans, qui disparaissent dans la sphère pourtant impénétrable et n'en ressortent jamais.
Dans ce livre, on assiste à la première disparition d'enfant dans une dame blanche, en région parisienne, puis à plein d'autres, notamment en suivant la vie de Camille, jeune pigiste ayant couvert pour son journal le premier article sur le phénomène, de son compagnon, Basile, ufologue malien, de sa fille, et de "Jason", frère du premier enfant disparu dans le ventre de la Dame blanche. L'histoire se déroule sur plusieurs dizaines d'années, se focalisant sur les changements induits par la présence des dames blanches sur la société et le comportement des hommes, les dames blanches elles-mêmes se contentant d'être présentes, et d'attirer un enfant de temps à autre.

Comme avec Atlantis, je n'ai pas apprécié ce titre très franco-français et qui, malgré son sujet et une incursion en Inde, manque d'envergure. le livre se focalise sur la régression de la société française (les dames blanches interférant avec les ondes et les réseaux électriques et informatiques, on en revient aux bons vieux pigeons voyageurs pour communiquer !) et des hommes, qui tentent de gagner du temps en envoyant des kamikazes de 3 ans aux dames blanches pour faire rétrécir les fameuses sphères qui se multiplient. Les factions ne tardent pas à se créer, suite à la loi d'Isaac imposée par "l'ONU" (le sacrifice d'un enfant par famille pour servir de porteur de bombe), avec des résistants d'un côté, qui tentent de faire fuir et de procurer de nouveaux papiers aux parents qui refusent le sacrifice de leur enfant (ça ne vous rappelle rien ??) et les milices chargées de recouvrer les-dits futurs sacrifiés dès leur 3 ans pour les amener dans des camps où on leur apprendra à bien tenir leur rôle.

Ce livre de Pierre Bordage privilégie la description à l'action et peine à trouver son rythme de croisière, malgré l'alternance des personnages qui ont voix au chapitre. Il fait un focus sur la lâcheté et la passivité des hommes, prêts au sacrifice ultime de la chair de leur chair pour se battre contre ce qu'ils ne comprennent pas. La critique qui y est faite de notre société n'est quasiment pas déguisée, les personnages sont prévisibles et stéréotypés (et les pères ont un problème avec l'alcool !), le fond de l'histoire est moralisateur... le recours aux prénoms issus de la mythologie est sans intérêt, et en-dehors d'un ésotérisme tinté de spiritualité et d'écologie, point de salut ! Quant à la fin et au pourquoi de tout ça, je ne commenterai même pas...
Il n'y a pas de curiosité, pas de compréhension, pas de belles actions, pas de coup d'éclat. Ce livre manque cruellement de souffle épique et de sentiment. Une grosse déception pour ma part, qui m'invite à éviter dorénavant les titres de cet auteur pourtant reconnu !
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Qu'est devenu le Pierre Bordage qui m'avait fait une si bonne impression avec "Les Guerriers du Silence". Avec "Les Dames blanches", je me suis plutôt ennuyé. Les lourdeurs dans l'écriture, le manque d'imagination avec la succession de clichés dans une histoire manquant de liant,de pêche et de cohérence. Une histoire bien sinistre aussi, mais cela était voulu pour montrer la grande bêtise de l'humanité. Mais alors pourquoi cette entité mystérieuse tient tant à la sauver de l'extinction, cette humanité débile ?
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Léo a un peu plus de 3 ans quand il s'enfuit en courant vers une mystérieuse boule blanche, qui a semblé l'"absorber". Elodie sa maman, n'a rien pu faire pour le retenir ni le rattraper.

Lucho, un artificier de renommée mondiale, est appelé sur les lieux pour tenter de faire exploser tout ou partie de cette boule, sans résultat. Cette matière à l'air vivante mais est incroyablement résistante à toute forme d'intrusion sauf celle d'un enfant de 3 ans.

Camille est une jeune journaliste, elle est chargée de couvrir cette histoire, qu'aucune autre journaliste de l'équipe ne veut suivre, tellement l'histoire a l'air inintéressante. Mais c'est sans compter sur d'autres cas, sept enfants de moins de quatre ans ont disparu de la même manière partout à travers le globe.

Très vite la situation prend une ampleur incroyable, plus de deux cents ballons sont maintenant recensés et cent quatre vingt-sept jeunes bambins ont disparu. L'ampleur est phénoménale et les gouvernements sont complètement démunis. Ils ont peu de solutions à part faire protéger par l'armée les sites où les ballons se sont posés, et d'où ils ne sont jamais repartis, se contentant d'émettre d'étranges ondes ou vibrations.

Sept ans plus tard, la situation a continué d'empirer, des centaines de milliers de ballons au autant d'enfants absorbés et aucun restitué, plus d'informatique, plus de télévision, plus de radio, plus de téléphone portable. Seule la bonne vieille fée électricité n'a pas encore rendu les armes, mais jusqu'à quand ?

Tout au long de cette histoire les différents personnages, vont se croiser, leurs vies se retrouvent imbriquées les unes dans les autres. On va suivre ces différentes familles sur plusieurs générations, toujours rattachées aux boules. Des destins déchirés, des enfants mal aimés et incompris, des parents dévastés par le chagrin. Les règles de vie ont complètement changé sur la terre. La situation est telle que tout régresse, la technologie, la façon de vivre, de communiquer.

On est vite pris par ces apparitions de boules, et on a hâte de savoir le pourquoi et le comment.

Les deux tiers du roman nous racontent l'adaptation de cette civilisation, et vous êtes complètement pris dans cette histoire. Malheureusement la fin, un peu moralisatrice, un peu ésotérique, vient quelque peu gâcher le plaisir de cette lecture. Une fin sans grande imagination, dommage.
Lien : http://onirik.net/Les-dames-..
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