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3,74

sur 282 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Il y a des centaines d'années, la Catastrophe, vraisemblablement nucléaire, a confiné les humains dans les couloirs, les stations, les rames du métro 2033.
Pourquoi 2033 ? Personne ne le sait.
Comment les Métrolites survivent-ils ? Grâce au système D.
Au début, beaucoup d'invraisemblances ont freiné ma lecture : comment bougies et allumettes peuvent-elles encore être trouvées après si longtemps dans ces labyrinthes ; comment est-il possible que l'eau soit potable si la surface est irradiée.
Puis, peu à peu, je me suis laissée entraîner par l'histoire violente, très violente, de ces humains terrés dans un "univers minéral et sombre".
Lirai-je la suite ? Pas certain.
Quoique...
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Depuis 2005, Metro, l'univers de l'écrivain russe Dmitry Glukhovsky ne cesse de s'étendre. Après la trilogie initiale constituée de Metro 2033, Metro 2034 et Metro 2035, c'est par le jeu vidéo avec Metro 2033 et ses deux suites, Metro : Last Light et Metro : Exodus que le monde post-apocalyptique de Glukhovsky renforce sa popularité.
Initiative rare, l'auteur propose un « univers Metro 2033 » qu'il permet à d'autres écrivains d'exploiter. C'est ainsi que l'on a pu bénéficier, toujours chez L'Atalante, des deux opus d'Andreï Dyakov dans le même univers mais…à Saint-Petersbourg avec Vers la lumière et Vers les ténèbres !
Que manquait-il donc à ce monde post-apocalyptique si ce n'est une touche française ?
Voici que Pierre Bordage, auteur des Guerriers du Silence et d'Arkane, se lance à son tour dans l'aventure avec Rive Gauche, premier volume d'un diptyque tout aussi noir et désespéré au coeur des stations parisiennes !

On prend les mêmes…
Rive Gauche passe rapidement en revue son petit monde souterrain dès le premier chapitre. Pierre Bordage le sait, les lecteurs de son roman seront, très majoritairement, des habitués de l'univers créé par Dmitry Glukhovsky, c'est pourquoi il dresse à la volée la situation du métro parisien, énumère des stations-clé et les statiopées (c'est-à-dire les regroupements de plusieurs stations comme Montparnasse ou Petite-Chine) et pose ses enjeux.
Une certaine Madone tente d'imposer une Fédération à l'ensemble des stations de Rive Gauche pour mettre fin aux différentes tyrannies qui sévissent dans Metro 2033 (comme l'appelle eux-mêmes les habitants). Évidemment, peu nombreux sont les puissants qui voient cette initiative d'un bon oeil, à commencer par le Pasteur Parn, responsable du culte d'Élévation, et les membres du conseil de Montparnasse, statiopée-capitale sous l'emprise justement de cette religion particulièrement envahissante.
Mais tous les survivants ne vivent pas dans les stations de métro habitables du réseau parisien. Les Armuriers, la bande de voleurs et tueurs du Daub, continuent à farfouiller pour revendre armes et denrées rares perdues dans les décombres d'après l'Apocalypse. Parmi eux, Juss et Plaisance, un fouineur et une Nyct, deux gosses qui vont vite devoir se débrouiller seuls au milieu de la cruauté du Métro.
Pierre Bordage pose également d'entrée de jeu les différents mutants de son Rive Gauche dont deux types seront véritablement mis en valeur : les Nycts, capables de voir dans le noir le plus total, et les dvinns, enfant-monstre à la tête disproportionnée et capable de deviner l'avenir.
Dès après, l'auteur français reprend le schéma de l'univers Metro 2033 en entremêlant plusieurs arcs narratifs dont les importants resteront tout du long ceux de Madone et des deux Armuriers. Rive Gauche reste une fan-fiction, pour le meilleur et pour le pire.

La french-touch du Metro
En quoi se distingue Pierre Bordage par rapport à son comparse russe ?
D'abord par sa volonté de créer une histoire politico-sociale forte avec un sous-texte assumé sur la tolérance de son prochain, surtout si l'autre est radicalement différent.
Ainsi, tout du long, Rive Gauche met l'accent sur les conflits politiques qui occupent le Metro Parisien à l'ère post-apocalyptique.
Les deux mamelles de la terreur restent évidemment l'argent/le pouvoir et la religion. Cette dernière, largement représentée par un pasteur Parn aussi mégalomaniaque que dégoûtant et intolérant, permet à Pierre Bordage de montrer que le mal religieux nécessaire à la survie de l'homme doit trouver un contre-pouvoir. le problème ici, c'est de savoir lequel doit l'emporter entre Madone, cette proto-Jeanne D'Arc qui veut sauver le Royaume de France (ou ce qu'il en reste) pour redonner espoir au Peuple… et des gens plus cyniques et certainement plus réalistes quant à la nature humaine comme Augir ou Léj… sans parler des mandars de Petite-Chine !
Entre ces feux-croisés, la populace meure souvent et les mutants, de plus en plus nombreux, sont à deux doigts de devenir un bouc émissaire et un défouloir. le feu nucléaire a beau avoir balayé les trois quarts de l'humanité, celle-ci n'a pas vraiment retenu la leçon.
La prise de conscience politique et l'affrontement entre liberté démocratique et contrôle dictatorial et/ou ultra-capitaliste offrent à Rive Gauche une intéressante perspective sur ce monde qui semble avoir tout oublié de la surface. de même, le changement de décor permet de varier les plaisirs pour le lecteur familier de l'univers russe. Dommage que Pierre Bordage ne prenne pas davantage de risques comme il l'avait amorcé en disputant systématiquement le pouvoir patriarcal grâce à des figures féminines fortes, de Ière à Aube en passant par Madone et Otre.

En terrain connu
Car le principal défaut de Rive Gauche, c'est qu'il offre un roman finalement assez attendu, tombant parfois même dans quelques caricatures agaçantes comme celle du triangle amoureux pour Madone, Mitch et Urm. À cet égard, l'histoire de Juss et Plaisance sonne nettement plus authentique dans un univers aussi noir que celui de Rive Gauche. le mélange de naïveté, d'amour et de cruauté de leur situation a quelque chose de terriblement poignant.
Pierre Bordage a également un peu trop facilement recours au pouvoir des dvinns pour résoudre les situations épineuses de ses personnages, comme une sorte de deux ex machina qui permettrait à tous les gentils de s'en sortir, notamment Madone.
Autre problème, cette idée étrange (et ridicule) de faire en sorte que les personnages de Rive Gauche appelle leur métro littéralement Metro 2033. Pourquoi ce choix alors qu'aucun des trois autres romans ne prenait ce parti ? Surtout qu'il s'agit du titre de la licence ? Comment ce titre pourrait-il faire partie intégrante de la diégèse de Rive Gauche d'ailleurs ? Les survivants parisiens auraient-ils lu l'oeuvre de Glukhovsky? Difficile à croire quand ceux-ci ne semblent plus capables de lire même une simple affiche…
C'est d'ailleurs l'un des derniers points les plus intéressants de ce Rive Gauche. L'ensemble des survivants se révèle analphabète, à l'exception de deux : Roy et Ière. L'utilisation opposée que les deux personnages font de cette connaissance révèle surtout que les livres, l'écriture et le lecture sont les dernières choses qui séparent l'homme du chaos. C'est d'ailleurs grâce à eux que les créatures de ce Métro Parisien deviennent plus familières…
Une façon comme une autre de revenir en terrain connu pour le lecteur français…

Pierre Bordage ne le cache pas : Rive Gauche est un roman pour les amateurs de l'univers Metro 2033. Grâce à une touche politico-sociale française bienvenue et des personnages féminins forts, l'histoire parvient tout de même à divertir de façon fort agréable l'amateur de post-apocalyptique en lui faisant oublier qu'il ne s'agit à l'arrivée que d'une fan-fiction de luxe, et c'est déjà beaucoup !
Lien : https://justaword.fr/rive-ga..
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Lorsque l'auteur Dmitry Glukhovsky met au défit les autres auteurs d'écrire une histoire à partir de son univers, sa trilogie post-apocalyptique: Métro 2033, métro 2034 et métro 2035. Plusieurs auteurs répondent présent.
Pierre Bordage, nous propose la trilogie dans le métro parisien. le premier tome, rive gauche.
N'ayant pas lu les textes originaux de Glukhosky, je baigne directement dans un univers nouveaux sans impression de duplicité ou de spoil.
L'univers est enrichie par de nombreux personnages, pour lesquels l'empathie naît au fur et à mesure que le texte se fait.
Madone, accompagné de ses 2 soupirants , Mitch et Urm; Roy et Aube que le hasard a fait rencontrer; Plaisance et son bien aimé Juss;...
L'auteur nous amène dans les métros d'un monde dévasté par catastrophe nucléaire. Où les Survivants S'entasse dans les stations et essaye de survivre tant bien que mal avec une population grandissante, subissant des mutations, à la recherche de la moindre denrée,...

La Politique, la religion et la survivance sont les files conducteurs de ce premier roman. La fin ne nous laisse pas sur notre faim, mais sur la Hâte de la suite.
« Rive droite »
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Pierre Bordage a vraiment son univers bien à lui.
J'avoue, j'avais peur que le roman manque d'intérêt, de singularité, pour ceux qui connaissent déjà les romans de Dmitri Glukhovsky, malgré la patte très russe de ce dernier. Je craignais que l'histoire soit un peu redondante.
Et en même temps j'étais plutôt confiante, sinon je ne l'aurais pas lu, n'est-ce pas ?

Bref, Pierre Bordage prouve une fois de plus qu'avec une trame de départ déjà vue, il peut construire un univers qui lui est propre, avec les thématiques qui lui sont chères et des personnages très bien travaillés.
On retrouve sa manière habituelle de construire le récit, avec des personnages qui galèrent chacun de leurs côtés pendant tout le roman et se rencontrent vers la fin. C'est classique chez lui, mais moi j'apprécie cette manière de faire.

Par contre, j'aime autant avertir les lecteurs futurs que ce roman n'est pas à mettre entre toutes les mains. Pour commencer, on a des scènes de sexe, enfin de viol atroce plutôt. Ensuite, c'est violent : il y a des gens qui souffrent, qui meurent, qui tuent, qui torturent, des animaux maltraités...
Ça sert le récit, toujours. Rien n'est à jeter. Après tout, on est dans un métro où la moindre nourriture fait l'objet de toutes les convoitises, où les gens sont entassés les uns sur les autres, sans éducation, sans soin, où la femme redevient juste un ventre pour procréer et une ch**** pour se soulager...
Ce n'est pas toujours facile à lire, alors si on n'aime pas ça, on passe son tour !

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Salut les Babelionautes
Même si ils sont dans ma PAL, je n'ai pas encore lu de livre de Dmitry Glukhovsky, et c'est donc avec curiosité que j'ai ouvert Rive Gauche, inspiré par l'Auteur de Metro 2033.
Je suis Fan de Pierre Bordage depuis de nombreuses années, j'ai pratiquement lu tous ses écrits, et avec ce premier tome d'une trilogie post-apocalyptique je renoue avec cet Auteur que j'ai plusieurs fois rencontré lors de différentes Imaginales à Épinal.
Donc nous allons faire un bout de chemin dans le Metro Parisien, seul endroit ou il est possible, après une catastrophe Nucléaire, de survivre.
Autant vous dire tout de suite que j'ai adoré, et je m'empresserai de lire le tome deux Rive Droite, car je me languis de retrouver les personnages dont j'ai fait la connaissance, avec une nette préférence pour Plaisance et Juss.
Ils me faudra aussi me plonger dans l'oeuvre de Dmitry Glukhovsky, lui qui a autorisé d'autres Auteurs à écrire leur visions de Metro 2033.
Encore plein d'heures de lectures passionnantes!!!
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Jusqu'où aller pour la démocratie ?

Métro 2033, puis 2034, puis 2035, soit une série de romans et de jeux vidéos. Puis des fans fictions et l'univers grandit au point que certains d'entre eux pointent le bout de leur nez en étant publié.
Pierre Bordage s'empare de cette "licence" de l'écrivain russe Dmitry Glukhovsky.

Bon point : ce n'est pas une paraphrase du Métro russe. le temps n'est déjà pas le même : Que s'est il passé en surface, en quelle année sommes nous et pourquoi cette date de 2033 ? L'époque de la catastrophe ? Alors que l'une des critiques de la trilogie originelle était le manque d'éléments féminins et la place accordée à la femme, ici, sans en faire trop, sans en faire étalage, ce sont les femmes qui sont sur le devant de la scène.
Seul point commun, cela se passe dans le métro et on y parle Politique.
Le russe était aussi assez empreint de désespoir, ce n'est pas le cas ici, l'Apocalypse a eu lieu et les idéaux humanistes refont surface. Une présidente de station entame un voyage à travers les stations pour proposer son projet de fédération, l'entraide plutôt que la violence. Mais tous ne sont pas sur la même longueur d'ondes. Dont les puissants de la station Montparnasse avec cet ecclésiastique en conflit avec les politiques.

La pièce de choix est bien entendu la place accordée à la femme, à travers différents personnages et nuances. L'auteur semble nous dire que l'avenir de l'homme est clairement la femme, voir, plus nuancé, une osmose dans la relation entre les deux sexes, comme semble l'indiquer l'histoire des deux enfants errants. La vielle garde, elle, est toujours engoncée dans ces certitudes patriarcales, mais le vieux monde n'est-il pas mort ?
J'ai bien aimé aussi ce système d'argent mis en place et que je vous laisse découvrir, ou encore ce divers néologismes, dont ce Métrolites pour parler des habitants. Bordage invente plutôt qu'imiter.
Le roman est assez bienveillant, optimiste sur la nature humaine. Et même si il y a une certaine part de violence, de malveillance des personnages, les utopistes le sont un peu trop parfois à mon goût. Mais cela fait aussi sa force face à nombre de post apo.
J'y ai trouvé quelques notes de merveilleux, avec toute une exploration se rapprochant à mon sens du mythe de la Terre creuse et son bestiaire étrange et fabuleux qui laisse présager de bons moments de lectures pour la suite.

Jusqu'où aller pour la démocratie ? Voilà une question difficile. Pour combattre ses ennemis, faut-il utiliser leurs stratégies, leurs compromissions ou laisser faire les basses besognes par d'autres, sans se salir les mains ? Ces questions irriguent le roman et place le lecteur dans une réflexion : comment agirai-je dans cette situation ?

Mais Put de Rive Droite, il s'agit d'une trilogie et ce tome se termine sans que rien ne soit réellement révélé, terminé. Bref, plus qu'à attendre la suite, que je lirai avec plaisir.
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J'aurai un oeil légèrement interrogateur lorsque je réemprunterai le Métro de Paris. si souci, je sais désormais vers quelle station jirais me réfugier héhé.. très belle revisite de Pierre Bordage de l'oeuvre Métro 2033. Des hommes puissants face à une dynamique vers une démocratie dans ce cadre sombre, dure et angoissant qu'est devenu ce lieu. la classe Pierre ! bien évidemment la suite à venir
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Bordage reprend la licence du Russe Glukhovsky à son compte pour développer sa propre histoire mais cette fois dans ce qu'il reste du métro parisien. Ici l'auteur est dans son élément, le post apocalyptique est un peu son style de prédilection et même si on peut reprocher à l'auteur une certaine paresse en reprenant une idée déjà bien développé, on peu lui reconnaître un certain talent pour se l'approprier de manière assez personnel.
Par exemple là où le Russe est plutôt prude sur les scènes sexuelles, Bordage n'y va par le dos de la cuillère (c'est pas un livre pour ado !).
L'histoire met du temps à partir, le rythme est plutôt lent et on comprend très vite qu'elle se développera sur au moins deux romans, voir trois. Au début on ce dit que cette version n'apporte pas tellement d'éléments intéressant pour qu'elle se démarque de l'originale russe, mais plus on entre dans la psychologie des personnages et plus on s'y attache. Au final on a très envie de connaître la suite (un Rive Droite est en préparation).
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Je ne suis pas un grand adepte des livres de science-fiction, mais pour le coup, je dois dire que le tome 1 de la version française de Métro 2033 me donne fortement envie de lire le second tome. A vrai dire, je me suis intéressé à ce livre car le résumé me rappelait vaguement Sublutetia d'Eric Senabre, que j'avais lu il y a une dizaine d'année. Au final, pas beaucoup de points communs, si ce n'est que l'histoire se déroule sous la capitale. J'ai eu beaucoup de mal à m'accrocher au début, toujours à cause du fait que je ne suis pas un habitué de la science-fiction, mais petit à petit, l'histoire à fini par me prendre.
On est plongé dans un après apocalypse qui rend invivable la surface terrestre et qui a contraint les survivants à se réfugier dans les galeries du métro parisien. Paris est coupé en deux : Rive Gauche d'un côté, où la population ne cesse de croitre et se retrouve entassé, et Rive Droite, lieu inexploré et peuplé, selon les dires, de monstrueuses créatures. Pour faire face aux nombreuses tensions qui existent entre les différentes statiopés, Madone va tenter de les réunir pour ne former qu'une seule Fédération et ainsi stopper les ambitions d'Elévation.
Les personnages sont tous intéressants, avec quand même une préférence pour Juss et Plaisance. La fin de ce premier tome m'incite donc à lire le second lorsqu'il sortira en poche... à suivre.
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Deuxième roman lu dans le cadre du prix des lecteurs Imaginaire et c'était une bonne lecture. Je ne connaissais pas du tout l'univers de Métro 2033. On est vite imprégnés dans cette ambiance sombre et nauseabonde où tout le monde essaie de survivre tant bien que mal dans le métro, redoutant la surface. L'intrigue politique est intéressante et le fait de suivre plusieurs personnages qui finissent par converger ensemble aussi. J'ai moins accroché aux scènes de sexe et d'amour, qu'on sent bien écrites du point du vue d'un homme, complètement vulgaires, sans délicatesse ou niaises, au choix . de même les femmes du roman sont constamment la cible de violences sexuelles. L'écriture n'est pas incroyable mais fait le job. Je lirai la suite, surtout que le premier tome se finit sur une ouverture intéressante.
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