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3,74

sur 282 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
Attention ! Critique décalée...

"Tandis que Madone s'est donnée pour but de rallier les populations au sein d'une fédération, elle fait la rencontre en chemin du jeune et passionné Urm.
La liaison qu'elle entretenait jusque là avec le viril capitaine Mitch commence alors à chavirer face aux ardents regards que lui jette le fougueux jeune homme, et à la violence décomplexée qui attise son désir.
Aube, de son côté, subit les assauts avilissants de Parn, grand prêtre ventripotent de l'Elévation. Continuellement agressée par les hommes, trahie puis dépossédée de tout, elle finira par rencontrer le timide et maladroit Roy, qui lui fera découvrir qu'un amour plus véritable est peut-être capable d'exister au-delà des apparences charnelles.
En parallèle, Juss et Plaisance apprennent à connaître les sentiments nouveaux qui les envahissent. L'un est depuis peu devenu homme, l'autre pas encore tout à fait femme. Mais les hommes dans la force de l'âge sont nombreux à vouloir abuser d'eux et à les faire grandir trop vite."

Voici ce que j'ai eu l'impression de lire avec Rive Gauche, en passant sous silence tous les passages salacement crus qui ponctuent le récit ...ah oui, et sinon ça se passe dans le métro parisien post apocalypse. Mais ça pourrait être n'importe quel autre souterrain tellement le décor est absent et anonyme. D'ailleurs, l'auteur le dit lui-même dans une de ses interviews : "Il n'y a rien qui ressemble plus à une galerie qu'une autre galerie, à une station qu'un[sic] autre station." Demandez ça au premier cataphile venu, il risque fort de vous faire découvrir un univers insoupçonné qu'il serait dommage d'ignorer.

J'avoue que je ne m'attendais pas à ça... J'étais (entre autre) allé jusqu'aux Strugatsky après être passé par la trilogie Metro 2033 de Dmitry Glukhovsky et ses honorables spin-offs d'augustes amateurs (comme Andreï Dyakov), avant de voir débarquer Rive Gauche avec un plaisir anticipé.

J'ai beau apprécier Bordage, mais pour Rive Gauche, j'ai l'impression qu'on a confondu "roman de gare" avec "roman de Metro 2033". le sous sol parisien est l'un des plus riches et des plus étendus du monde avec ses nombreuses carrières et bunkers utilisés pendant la seconde guerre mondiale, ses catacombes investies par l'art déco des cataphiles, les réseaux d'égoûts qui s'entremêlent depuis l'antiquité et ce réseau métropolitain créé en 1900 (si je ne m'abuse) qui n'a eu de cesse de muter et d'évoluer jusqu'à nos jours. Avec une simple recherche internet on découvre des photos toutes plus dépaysantes et insolites les unes que les autres...

J'espère me tromper en ayant l'impression que cet ouvrage a été écrit d'un trait sans recherches préliminaires. Mais là où Glukhovsky brossait une critique sociale dans un monde souterrain qui était un personnage à part entière, j'ai le sentiment d'avoir eu droit ici à une caricature politico-sociale simpliste sur la religion et la nature de l'homme (qui se résume au sexe et à la violence ?)... ne parlons pas des multiples deus ex machina qui permettent à l'intrigue de tenir vaillamment et aux cliffhangers de fin de chapitres, systématiquement résolus par de courts et frustrants résumés de situation occultant l'action et/ou les moments forts.

Un roman à classer dans la littérature jeunesse ? ...ou à oublier à mon avis, pour les amateurs de post-apo, de SF et de l'univers de Metro 2033.
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Le livre m'est tombé des mains au bout de 70 pages. A ce stade, il y avait déjà 30 personnages différents appartenant eux-mêmes à différents quartiers et groupes sociaux (et tous avec des noms totalement créés donc, difficiles à retenir) et de longues déambulations dans le métro parisien. Malgré le plan fourni en début d'ouvrage, ceux qui connaissent bien les lignes et les stations de métro se représenteront forcément mieux les tenants et les aboutissants des luttes de pouvoir et de conquête. Les désirs de puissance des uns et des autres ne m'ont pas du tout captivée. J'ai persisté dans la lecture encore une centaine de pages et je me suis ennuyée ferme. de la littérature fantasy destinée plutôt à des adolescents ou à ceux qui apprécient ce genre.
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J'ai adoré Métro 2033. Un peu moins les tomes suivants. Alors quand j'ai su que l'auteur a autorisé l'écriture de romans se déroulant dans d'autres villes, entre autre Paris, j'étais ravie.
Rive gauche est le 1er tome. Ça se passe plusieurs générations après une catastrophe dont tout le monde a oublié la nature, jusqu'a oublié le monde d'avant, celui de la surface, devenu un mythe. Les gens se sont réfugiés dans les métros de Paris et tentent d'y survivre tant bien que mal.
Je suis mitigée sur ce tome. J'ai vraiment apprécié toutes les explications sur comment les gens survivent, les mythes et légendes, les enjeux etc.
L'histoire des (trop) nombreux personnages m'a semblée cependant banale et lente, comme un prétexte pour expliquer le monde imaginé par l'auteur.
Ce qui m'a par contre fortement dérangée dans ma lecture, c'est le malegaze permanent. Je sais pas pourquoi, l'auteur fait une fixation sur la penetrat*on. Les mecs de l'histoire pensent tous à copuler avec les femmes et les filles. Chaque perso féminin est systématiquement menacé ou subit des v*ols. Les autres menaces sont inexistantes pour les femmes en tout cas. C'est pénible et vu que ça survient quasiment à chaque chapitre, avec des descriptions très crues et vulgaires, dans des contextes où ça n'apporte rien à l'histoire… quand les auteurs arrêteront de mettre leur fantasmes morbides dans leurs livres ?
Le récit est emprunt de misogynie bien crasse aussi avec les mecs vus comme ceux qui dirigent, décident. Ils doivent être viriles et bourrins. Les femmes doivent être tendres et gentils avec leurs maris. Les mecs sont là pour défendre les femmes.
S'ajoute aussi des passages assez durs à lire, notamment le sujet des enfants mutants qu'on considère comme des abominations à exterminer. Aussi des histoires de violences faites aux enfants, et bien entendu particulièrement aux jeunes filles. Certains aspects sont bien amenés mais l'ensemble est too much. Ça manque de nuance.
Au final, sur certains aspects le livre est intéressant, mais très loin de la qualité de Métro 2033.
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Dur...

"Comme ma b...
- Ah non ! Ça suffit, Pierre ! Tes allusions graveleuses toutes les deux pages, y en a marre !
- T'es en train de dire que t'en as plein le c...
- Mais merde, Pierre, à la fin !"

J'aime pas abandonner les livres. Vraiment pas.
J'avais eu une première chouette expérience avec Bordage dans le feu de Dieu, post-apo plutôt sympa, puis une deuxième tentative beaucoup plus mitigée avec Les dames blanches.
Je devais donc laisser à Bordage une dernière chance, de celles qui me permettraient de choisir mon camp. J'aime ou j'aime pas, quoi.
Restait à choisir le bon livre.

L'univers Metro 2033, que j'avais adoré dans les excellents romans de Glukhovsky.
Une note d'intention donnée par l'auteur en interviews quant à l'importance des personnages féminins forts (et c'est plutôt cool).

On y va, donc !

Un petit prologue nous donne l'état des lieux de Paris, et mentionne à peu près toutes les pages qu'on est dans Metro 2033... Étonnant, quand on sait que le terme n'est absolument jamais utilisé dans les romans originaux. Déjà, le doute...
- ... ma b*** !
- LA FERME, Pierre !!!"

Premier doute, donc... Premier paradoxe temporel, aussi : l'Apocalypse nucléaire a eu lieu en 2033. C'était pas 20 ans plus tôt, dans les bouquins de Glukhovsky, Pierre ?
- Ben...
- Tu les as lus, Pierre ?
- Mais... C'est-à-dire que je... Enfin...
- Tu les as lus, ou pas ?
- Non... Mais j'ai lu un article sur jeuxvideos.com, une fois !"

Bref... le premier chapitre même pas commencé, il semble évident que Bordage n'a même pas essayé de lire les romans sur lesquels il est censé construire son univers.

Le prologue se termine, on entre enfin dans le vif. Dialogues qui essaient d'imiter l'accent Titi parisien, obsession pour le sexe (et vas-y que je veux ton sceptre, et v'là que perdre ça langue c'est pas cool parce qu'on peut plus lécher des... Bref, t'as compris, et moi aussi...)

Abandon, donc. Avec regret tant j'en attendais autour de cet univers. Avec colère, tant il est ici bafoué...

En bref, un bouquin parfait pour faire des petites maisons pour les rats du métro en hiver.

J'ai aimé :
- La couv', franchement canon

J'ai pas aimé :
- le cynisme de la démarche qui consiste à surfer sur un univers que l'auteur n'a même pas essayé de s'approprier
- le manque de respect pour les fans de l'univers
- La beaufitude ambiante avec cette obsession bucco-génitale gênante...
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Et je conclus mes lectures du prix des lecteurs du livre de poche avec cet ouvrage de Pierre Bordage, qui se situe dans le même univers que Metro 2033 créé par Dmitry Glukhovsky, qu'il a laissé libre de droits pour avoir une histoire propre à chaque pays (en l'occurrence, c'est Pierre Bordage qui l'a adapté à la France).

L'idée de départ est donc super intéressante : les humains obligés de se réfugier dans le métro parisien à cause d'une planète devenue hostile. On retrouve les stations de la capitale et son réseau de lignes !

Mais je ne me suis pas attaché aux personnages et au reste de l'histoire. J'ai trouvé que c'était assez décousu et que les éléments n'étaient pas correctement reliés entre eux. J'ai été perdu par cela et aussi par le nombre de personnages qui évoluent dans cet univers. Je n'ai donc pas réussi à m'attacher à eux et à partir de là, ce qui leur arrivait m'importait peu. Il n'y a pas de rebondissements et / ou de grosses révélations comme j'aime en trouver dans ce genre de romans😕

J'ai aussi beaucoup soufflé à cause du sexe omniprésent dans l'intrigue. Il est évident qu'il peut y en avoir car il faut aussi refléter la réalité mais là c'était bien trop important, inutile et surtout avec des grandes descriptions franchement limites.

J'ai donc décidé de finir ma lecture en diagonale afin de passer à autre chose.
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A fuir pour tous les fans de Metro de Dmitry Glukhovsky.
On ne retrouve rien de ce qui a fait les heures de gloire de la trilogie originale avec ce roman de Pierre Bordage.
Du sexe partout à ne plus pouvoir quoi en faire et aucune sensation de dérangement dans le Métro parisien (alors que le Métro moscovite était presque un personnage à part entière de l'oeuvre de base).
Je n'ai pas trouvé les personnages attachants (à part peut être les deux enfants).
L'omniprésence du viol et de l'agression sexuelle peut au début choquer pour montrer la décadence de l'humanité mais passé la 1ere fois devient extrêmement malsain (surtout lorsqu'on parle d'enfants qui n'ont même pas 10 ans).

Pour terminer, je tiens à dire qu'en ayant lu tous les Metro (Moscou et Saint Petersbourg) sorti en français et ayant fait les 3 jeux, celui-ci ne peut être canon car problème de radioactivité qui te crame dès que tu sors alors que les événements du livre doivent sûrement ce passant dans une futur plus ou moins lointain de 2013 et 2033 (de ce que j'ai compris il y a facile 100 ans qui sépare la catastrophe du roman ; comment cela pourrait se faire que personne à part 2/3 arrivent à lire).
Donc en résumer : à fuir à toutes jambes.

(1.5/10)
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