Métro Paris 2033, tome 1 : Rive gauche

étrange parti pris, de partir de l'idée d'un autre roman pour en prendre la substance mais y tisser une intrigue nouvelle. En effet, rien à voir dans le déroulé avec "l'original" russe, seuls l'ambiance, le lieu, le motif initial sont commun. L'univers est intéressant, bien décrit. Il y a quelques longueurs toutefois. Une lecture globalement agréable mais rien de révolutionnaire...

Je sais que Pierre Bordage est un nom archi-connu de la SF française, mais j'aurais peut-être lu d'abord un de ses romans les plus connus; pour une première, j'aurais sans doute été plus séduite. C'est peut-être parce que j'avais déjà lu l'excellent Silo d'Hugh Howey, et que résultat, sur la même base, une humanité post-apocalypse réfugiée sous terre, Rive gauche se trouve plus faible. C'est sans doute aussi parce qu'il s'agit d'un tome 1, l'intrigue et les protagonistes se mettent en place, mais il n'y a pas ici la tension presque insoutenable de Silo, et l'horreur de la surface empoisonnée, peut-être parce que chez Pierre Bordage, une bonne part de la population pense que la surface n'a jamais été habitable qu'il s'agit d'un mythe.
Attention, il y a quelques passages prenants, quelques idées sympas, mais dans l'ensemble, c'est de la SF peu marquante, et je ne lirais pas le tome 2.

Métro Paris 2033 t.1 Rive Gauche est un roman qui vient étendre l'univers du génial roman distopique Métro 2033 de Dimitri Glukhovsky sauf qu'ici il ne s'agit pas du métro moscovite mais bien du métro parisien sous la plume de Pierre Bordage, une référence dans la sf française...

On pourrait considérer Rive Gauche comme un simple décalque en France du roman original mais heureusement (ou malheureusement) , c'est loin d'être le cas pour la simple et bonne raison que ce Métro Paris 2033 n'a tout simplement pas la même force d'impact ni la même subtilité que le roman original de Dimitri Glukhovsky.

Sans être un lecteur fervent de Pierre Bordage dont j'ai surtout lu les romans Griots Célestes, on devine que ce Métro Paris est avant tout un titre de commande pour l'écrivain qui se contente ici de développer une distopie qui a certes un peu de gueule mais qui manque singulièrement de caractère.
Beaucoup plus lisse que le roman original qui n'hésitait pas à développer sa distopie autour de véritables mouvances politiques actuelles , Métro Paris 2033 se contente d'être une espèce de distopie trash et peu développé avec une organisation fanatique à la clé et un conseil de corrompu qui régient le métro parisien et plus spécialement la rive gauche. Ce roman est lisse car Pierre Bordage n'a pas souhaité le développer par rapport aux mouvances actuelles. Alors que DImitri Glukhovsky n'hésitait pas à mettre en valeur une station communiste, trotskiste ou encore néo-nazi... Pierre Bordage (ou son éditeur) ne prend pas de risque et se contente d'afficher une distopie totalement en rupture avec la France actuelle. C'est quand même une intrigue qui est censée se dérouler dans un futur pas trop lointain non plus et c'est vraiment dommage que l'auteur, peut-être au risque de ne pas se mouiller, n'exploite pas plus les thématiques et les discordes actuelles...

Au final, le côté distopique est peu exploité mais Métro Paris 2033 possède tout de même une certaine trempe à travers cette bonne dose de cruauté qui faconne son univers. Vu comme un récit "hugolien", ce roman raconte aussi l'histoire de certains faibles et délaissés qui vont tâcher de survivre et d'avancer dans ce métro rongé par la mort, le viol et les inégalités. D'une certaine manière, le côté renfermé du titre rappele un peu l'oeuvre de Jacques Lob et Jean -Marc Rochette avec le Transperceneige. Nous avons ce même reflet de la misère qui est bien exploité et qui est capable de vous nouer l'estomac.
Pour l'occasion, Pierre Bordage n'hésite pas à employer un langage très cru, un jargon verbale suivie de descriptions douloureuses quand aux blessures. Je pense notamment au cas du secretaire de l'Elevation qui m'a carrément fait crisper. En somme, Bordage insiste vraiment sur cette cruauté presque organique qui ronge ce métro parisien. C'est trash, parfois un petit peu trop complaisant, mais c'est bien affirmé.
Côté narration, bien que les personnages soient loin d'être très étoffés, on prendre plaisir à suivre ces différents destin entre la présidente-guerrière déterminée à fédérer les stations, le chef religieux, figure classique mais toujours plaisante du salopard avide, égoiste et cruel, le petit duo de jeunes amoureux qui explore les différentes stations... de plus, Pierre Bordage met également en valeur des mutants comme les dvinns dont leur énorme tête rappele un peu les enfants d'Akira de Katsuhiro Otomo et donnent un caractère plus prophétique et fantastique à cette distopie cruelle et trash.

Côté lecture, on ne s'ennuie pas et c'est le principal même si au niveau de la profondeur ce métro Paris 2033 n'est pas aussi percutant que le roman original.

Rive Gauche ne peut évidemment pas nous surprendre par son univers. Car, bien que transposé à Paris, il s'agit volontairement d'une visite dans l'univers postapocalyptique de Métro 2033 imaginé par Dmitry Glukovsky. S'insérant dans la démarche de l'auteur russe qui a ouvert l'accès à son monde aux autres créateurs du monde entier, Pierre Bordage n'invente donc pas la base mais y glisse l'univers des couloirs du métro parisien et une intrigue qui a parfois des allures de classique de la littérature francophone. Ce qui, en soit, aurait pu vraiment être très sympa ! L'emploi du conditionnel vous aura mis sur la voie : le souci quand on a un univers déjà connu, c'est qu'il faut réussir à étonner un peu côté intrigue ou côté style. Et Pierre Bordage a ici loupé le dernier métro pour moi…

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L'histoire se passe en 2033. La surface de la terre est inhabitable. Les survivants vivent dans le métro parisien du côté de rive gauche. On suit plusieurs héros et comment ils survivent. Notamment Madone qui veut regrouper les différentes stations. Va-t-elle y arriver ?
J'ai bien aimé le livre. L'atmosphère du livre est sombre et  très violente. Il y a plein de combats dans les lignes de métro et dans les stations. On découvre comment les survivants vivent. Il y en a qui vendent des objets. La lumière est importante. Madone est un personnage fort. Elle veut unifier les stations avec l'aide de ses acolytes et de son armée. C'est compliqué. Elle préfère faire ça dans le calme en négociation plutôt que par la violence. On redécouvre le métro parisien autrement. Ça m'a beaucoup plu. le livre parle de métro, de survivre et de batailles.

Pierre Bordage fait parti de ces rares auteur, avec Barjavel et Serge Brussolo, qui m'auront "poussé, d'une certaine manière, à lire de la SF, un genre auquel je n'adhère pas. J'avais beaucoup aimé entre autres de l'auteur, 'L'évangile du serpent" , "Ceux qui sauront", "Wang". Après des années sans lire quoique ce soit ce de dernier, je suis tombé sur ce "Métro 2033", donc, quelque chose qui va se passer dans une dizaine d'années...
Je me suis retrouvé à mi-chemin de la cour des miracles d'Hugo, de la B.D "Le roy des ribauds" de Brugeas et Toulhoal, du "Seigneur des anneaux", le tout filmé par un certain Luc Besson.
Rien de compliqué dans le sujet: il y a ceux de la Rive Gauche, dans le métro bien sûr, qui seraient partisans d'une fédération des statiopées, avec à leur tête Madone de Bac, et de l'autre, Rive droite, le méchant Parn, le pasteur, dont le secrétaire Augir convoite la place et voudrait bien être calife à la place du calife, lequel pasteur, vieux beau sur le déclin, "élève" tous ses ennemis vers la surface de la terre, d'où ils reviennent" relativement mal en point. (plutôt morts même) Mais que se passerait-il donc à l'extérieur et surtout que s'est-il passé ???????
Alors, dans ce récit, vous y rouverez des groupes et des couples improbables, à l'instar de la belle Aube et de Roy, qui possède un nombre incalculable de livres et du coup a accès à une "certaine "connaissance, entre autres sur la vie avant la "catastrophe. du coup, "chanceux" ou "dangereux". Pour Parn qui veut régner à sa manière, c'est un danger (sous-entendu, l'accès à la culture et la connaissance).
Mais il y a aussi Urm et Mitch, qui se meurent d'amour pour la belle Madone de Bac, Juss et Plaisance, à peine sortis de l'adolescence et qui se promettent de faire leur vie ensemble, et un tas d'autres personnages plus "baroques" et particuliers, les uns que les autres.
En résumé, 600 pages de luttes d'influence, de chausses-trappes, de manigances, de luttes contre des animaux dont on ne connait pas le nom, de batailles sanglantes contre groupes rivaux ou qui ne se connaissent pas (l'inconnu ne génère-t-il pas souvent une certaine agressivité? Pas nouveau hein?), et de découvertes émerveillées quand on se retrouve devant un briquet ou une boîte d'alumettes. Ben oui, les gros rats du métro, vaut mieux les manger cuits que crus, tout le monde le sait.
Bref, une histoire, ou plutôt un début d'histoire, car il y a 3 tomes, qui se lit bien et se laisse lire, mais, pour reprendre une expression de "dans dix ans", "put de put", quand va sortir le T2 en poche? car s'il s 'éternise, je rirsque de jeter l'éponge.
Perso, c'est quand même en dessous de ce que Bordage nous a proposés jusqu'à présent, mais on ne peut pas en vouloir à un tel auteur.

J'avais très très hâte de vous parler de ma deuxième lecture du Prix des Lecteurs 2022 du Livre de Poche, dans la catégorie « Imaginaire », et franchement, c'était pas mal. C'était même très bien ! Je n'étais pas prête à la pointe fantastique présente dans cette dystopie, et ça m'a un peu dérangée, mais au final c'est plutôt compréhensif de l'avoir inclus dans le récit.

Et en parlant de récit, j'ai bien accroché à cette reprise de l'oeuvre de Dmitri Glukhovski, dans un Paris inhabitable, et où les survivants se sont réfugiés dans les profondeurs du métropolitain. Des communautés sont installées au niveau de certaines stations de Rive Gauche, plus ou moins en contact, souvent en conflit ; la surface est crainte parce qu'irradiée ; Rive Droite est un lieu maudit.
Dans les méandres des boyaux de Paris, à défaut de lumière, les émotions sont plus vives, les rancoeurs plus tenaces, les haines plus exacerbées.

Ce premier tome d'une trilogie dense et captivante promet une suite tout aussi bien.

Ce n'est pas un coup de coeur, car loin de ma zone de confort, mais c'est une oeuvre très intéressante qui a retenu mon intérêt.

L'imaginaire de Bordage embarque dans l'univers de Métro 2033 – pour rappel c'est un roman de l'auteur russe Dmitri Glukhovski publié en 2005.
L'Apocalypse a frappé et tout est dévasté. Depuis la surface de la terre est devenue au mieux une légende, au pire un lieu où sont envoyés tous ceux qui ont passés un certain âge ou ceux qui sont bannis. Dessous le monde est réduit à un réseau constitué par les anciennes stations de métro. Au fil des générations, les enfants ont commencé à muter dans ce monde sous-terrain. Dans ce futur qui prend des airs de moyen-âge, les seuls survivants se cachent et s'affrontent. Il vaut mieux n'être ni innocent, ni faible.
Rive Gauche est le premier tome d'une nouvelle trilogie. Dans cette dystopie, les personnages sont multiples. Certains prennent la parole au gré des chapitres.
Madone, aidée d'une dvinn, une enfant-mutante capable de deviner l'avenir, voudrait fédérer l'ensemble des stations de Rive Gauche. le Pasteur Parn, responsable du culte d'Élévation tend à étendre sa religion et fait tout pour l'imposer. Et deux gamins, Juss et Plaisance, un fouineur et une Nyct (entendre par là, une nyctalope) doivent survivre dans cet univers qui voit s'affronter démocratie et dictature. Un univers fait de pouvoir et de religion. deux constantes dans l'oeuvre de Bordage.
Mais je dois avouer que Pierre Bordage n'atteint pas la force de la trilogie des Prophéties : L'ange des abîmes, L'évangile du serpent et Les chemins de Damas. Ces 3 ouvrages restent bien au-dessus du reste de sa production.
Ou alors, je n'ai plus l'âge pour pénétrer l'univers de Métro 2033… cela reste une possibilité.

Lien : https://nigrafolia.fr

J avais lu auparavant "les derniers hommes" du même auteur qui a été un véritable coup de coeur. Voulant continué à découvrir l'auteur j'ai acheté ce roman qui est le premier tome d'une saga. L'univers est intéressant et la nouvelle façon de vivre , il s'agit à nouveau d'un post apo. Les personnages sont aussi attachants , j'ai hâte de connaitre la suite.

RIVE GAUCHE, Pierre Bordage,
@edlatalante

💡Découverte d'un auteur et découverte de l'univers Métro 2033 créé par Dmitri Glukovsky initialement.

🚇Découvrir au travers de ce récit l'avenir de l'humanité réduite à vivre (ou plutôt survivre) dans le métro parisien après une grande catastrophe qui les empêche de retourner en haut.
C'est une Anticipation qui me rendait très curieuse.

🚇J'ai eu très vite l'impression de lire un livre de fantasy, tout d'abord du fait qu'il y est parfois pas mal de descriptions (et j'avoue que parfois j'avais du mal à imaginer le nouveau « décor » du métro) puis aussi par le fait de suivre plusieurs groupes de personnages dans une sorte de mini épopée, sachant que plusieurs générations n'ont jamais connu la surface, des mutations ont même eu lieu à force de vivre dans le noir. Vous aurez l'occasion de suivre plusieurs personnage de toutes générations et différents statut sociaux : le chef de la nouvelle religion Élevation, deux orphelins vadrouilleur, une femme voulait menant une sorte de révolution dans tout Rive Gauche etc…c'est prenant même si j'ai l'impression d'avoir mis du temps à finir ce livre. Je suis tout de même curieuse de connaitre la suite.

🚇Pierre Bordage sait nous donner envie à la fin de chaque chapitres, de connaitre les réponses aux questions que l'on se pose et même la fin de Rive Gauche, ils en restent quand meme assez pour se pencher sur le tome 2.
J'ai bien apprécié le fait d'avoir un petit plan avec les différentes factions.
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