Lu grâce à Babelio, merci encore au site de me permettre de découvrir de nouvelles choses.
Alors, j'avais lu quelques critiques positives sur le forum, eh bien je dois avouer que moi, je n'ai pas aimé. Je suis un peu gênée donc d'avoir à écrire cette critique, qui sera négative pratiquement en tous points.
L'histoire avait tout pour, a priori, m'intéresser : un homme lambda, employé ordinaire, qui a une vie banale (boulot-métro-dodo), une famille ennuyante, et qui se réveille un beau jour avec l'envie de tout bousculer, d'envoyer bouler cette vie "d'un clone", automatique, robotisée.
Ce que je n'ai pas aimé alors ? Je pense que c'est le traitement, donc, de l'histoire. le style déjà, m'a vraiment horripilé. Je n'ai pas aimé cette accumulation de mots entre néologismes peu heureux, jeux de mots, style oral retranscrit littéralement, etc. (exemples de néologismes peu heureux : "estoubasourdie" ; de jeu de mot : "la culotte de cheval de trait de la cuisse gauche"). J'ai trouvé ça très maladroit et c'est ce qui m'a le plus déplu, je pense, dans le roman. Parce que le style, c'est ce qui fait qu'on aime ou non un livre, car les histoires ont déjà toutes été racontées.
Comme le disait aussi une critique brièvement survolée (pour ne pas m'influencer), il y a aussi une overdose de sexe, décrit de manière effectivement assez glauque, et sans réel intérêt pour l'histoire (et pourtant j'ai aimé tous les livres de
Houellebecq, donc ce n'est pas la question du sexe glauque qui me dérange).
Le livre se termine dans le grand n'importe quoi, avec un retour à la nature venu d'on ne sait où, et des sortes d'"électrochocs" dans un premier temps négatifs puis salutaires pour le héros.
Un livre que j'ai lu en ayant hâte qu'il se termine pour passer à quelque chose de meilleur et auquel je prendrais plaisir.
(juste pour resituer aussi ma critique : je n'ai rien contre les histoires racontant la vie telle qu'elle est, déprimante et décevante, j'avais juste auparavant lu "
Stoner" de
John Williams où le constat est aussi un peu amer, désabusé, sur ces vies où l'on ne vit pas grand-chose au final, mais le style était tout autre, beaucoup plus fin).