Après les deux trilogies d'Ewilan (La quête d'Ewilan ; Les mondes d'Ewilan), j'avais envie de découvrir cette trilogie centrée sur le personnage d'Ellana. Ce tome est moins jeunesse, plus abouti, plus poétique, plus touchant.
On suit la vie d'Ellana, de ses 4 ans à ses 16 ans. A ses 4 ans, ses parents meurent attaqués par les Raïs, des guerriers cochons, pendant cette attaque sa mère a cachée Ellana dans une trappe sous la caravane. Ce moment est terriblement touchant, on est au bord des larmes. Finalement, on ne pleure pas car Ellana est récupérée par les Petits, Oukilip et Pilipip vivant dans la forêt, ils l'élèvent jusqu'à ses 12 ans où Ellana décident de vivre chez les humains. Elle revient à l'endroit du massacre de ses parents. Et un jour, elle rencontre Jilano, un maître marchombre qui décide de la prendre comme élève. de là débute son enseignement…
Ellana est déjà dans les deux trilogies d'Ewilan, une femme forte, solitaire, éprise de liberté. Elle est admirable par sa force de caractère. Ses seuls défauts sont peut-être son surplus d'assurance et son insolence. Oukilip et Pilipip sont une touche de fraîcheur et d'innocence, bienvenue après le drame. Jilano est un maître mystérieux, qui parfois montre son attachement à son élève. Nillem, alors lui je ne l'apprécie pas du tout, trop prétentieux peut-être. Les personnes auxquelles Ellana s'attache la quitte souvent tragiquement : ses parents, Nahis, Entora…
Je retrouve également le monde de Gwendalavir, mais le côté des dessinateurs n'est que très peu abordé. Un Gwendalavir plus sombre que dans Ewilan, Al-Far étant l'exemple même : une ville de malfrats, voleurs, assassins, orphelins ; on découvre malgré tout l'aspect poétique et magique des marchombres, leurs poèmes, leurs leçons fantastiques, la Greffe, le Rentaï.
Le style de
Bottero est poétique, magique, les mots coulent. Dans la foulée, je suis dans la lecture du tome 2, mais je n'ai malheureusement pas le tome 3 sous la main :/.
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