Dans la veine du 'Désert des Tartares' et de 'En attendant les barbares', voila maintenant sa version russe.
Confrontation de l'homme face à l'absurde, avec comme thème (existentiel) principal la vie faite d'une perpétuelle attente.
Un vrai bonheur littéraire et merci à Bookycooky chez qui j'ai picoré ce court roman.
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Nous voilà perdus dans un hameau au fin fond de la Russie, une ville perdue en carton qui fut construite autour d'une gare, car le train, cette nouveauté, aller y passer. Personne ne sait ni d'où il vient, ni où il va. L'important c'est cette ville fragile qui s'est construite autour de ce mystère : ces habitants qui vivent, survivent, aiment et meurent dans un si petit, si étriqué, espace.
Je cherche mes mots pour pouvoir vous peindre exactement mon sentiment, il ne m'a pas tout de suite emballé, puis on glisse dedans, dans ce hameau de quelques personnes, cette mini communauté. Il n'y a pas a proprement parlé d'archétypes, chaque personnage est simple et déchirant.
Ce microcosme imaginaire semble refléter une certaine image de la Russie : les villes qu'on construisait pour y créer de l'emploi mais qui essouffle, c'est également un livre sur la folie, est-ce le monde qui est fou ? La société ? L'amour ? Les curieux ? Les prostituées ? Ou les meurtriers ?
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Ce livre vous saisit. On est brutalement en Russie. Récit qui traduit tellement toute l'absurdité de l'URSS. Un récit brillant qu'on lit d'une traite.
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