La Huitième lettre

Dans ce troisième volume de la trilogie H, les morceaux du puzzle se rassemblent pour donner un sens à cette histoire. Des mythes de plusieurs peuples sont évoqués et se recoupent. Des sujets universels comme la traite des noirs ou le féminisme sont abordés. Cette histoire semble inspirée de classiques comme Robinson Crusoé ou les romans de Dickens.
Dans ce troisième volume, l'écriture de l'auteur, si particulière, qui s'est épanouie dans ses romans à succès publiés quelques années plus tard, se développe et prend toute sa place.
J'ai été captivée et enchantée par cette lecture.

Fin de la trilogie entamée avec le Mystère H et Lhondres, les ruelles sans étoiles.
Les Cent-Vingt, un groupe qui observe les hommes depuis des millénaires, est arrivé à la conclusion que l'espèce humaine ne méritait pas de continuer à vivre. Parmi eux, H, qui a vécu au contact des hommes et s'est attaché à certains, pensent le contraire. Mary Manstor, la veuve de son ami John (épisode 1), doit réunir les hommes qui sont les gardiens des 120 cubes qui peuvent détruire l'humanité. Affaiblie, Jonas (épisode 2) lui vient en aide.
Ce dernier tome revient aux origines de l'histoire, le 2ème épisode s'étant égaré autour du mystère de Jack l'éventreur.
On y retrouve effectivement ce qui fait le sel de l'auteur, des images sensuelles, l'importance de la transmission, et son amour de la littérature en forme d'hommage. Il continue à s'amuser à donner des explications sur les mystères de l'humanité. On croise ici les Amazones, les pyramides égyptiennes. Et on débouche sur la 1ère Guerre Mondiale, période qu'il explorera plus avant dans Glaise.